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![Hé... T'es un clone ? [Alistair Every & Gwenn Anderson] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) |  Sujet: Hé... T'es un clone ? [Alistair Every & Gwenn Anderson] Lun 1 Juin 2015 - 13:58
| Regarde où tu vas, Stilinski.« Tu vas te prendre un poteau. » Je me disais ça, alors que je regardais l'écran de mon téléphone. Je n'attendais pas de message, d'appel ou autre. Non, je voulais juste... regarder l'écran de mon téléphone en espérant avoir une vie sociale. Être un Chasseur m'empêchait de me faire de nouveaux amis, sauf quand c'était pour le boulot.
Je ne voulais pas traîner avec ces filles superficielles et stupides, et les mecs ne s'intéressaient qu'à ma poitrine. Ah ah. Ma vie était cool, il fallait l'avouer, mais il me manquait quelque chose. L'amour ? Berk. Des amis ? J'ai déjà mon frère. Un souffre-douleur ? Les monstres ne sont pas là pour faire joli. J'avais tout, mais il me manquait quelque chose.
Le soleil tapait fort, ce qui me réchauffait le visage. Je n'avais pas vu de nuages, et j'espérais secrètement qu'il n'allait pas pleuvoir ; il était hors de question que je mouille mes vêtements. Moi, superficielle ? Non ! Je n'ai juste aucune envie de voir mon T-shirt blanc devenir transparent et d'abîmer mon jean ! Pour mes Converses – noires, eh eh –, je m'en foutais pas mal. J'avais une centaine de chaussures à la maison.
Des lunettes de soleil étaient sur mon nez et mes cheveux se trouvaient être détachés. J'étais trop occupée pour les attacher : flemme, quand tu nous tiens.
Enfin, j'avais décidé de me maquiller discrètement. Lorsque je ne suis pas au lycée, je n'aime pas attirer l'attention. Allez savoir pourquoi. J'avais opté pour du fard à paupières noir, accompagné de mascara. Mes lèvres étaient moins roses que d'ordinaire, sûrement parce que je n'avais rien mis dessus.
Et je n'avais qu'un bijou, soit un bracelet au poignet droit. Aujourd'hui, je restais simple. Je n'attirais pas l'attention. Discrétion et confort !
Je lâchais un petit rire, rangeant mon portable dans ma poche. Et ce qui devait arriver, arriva : je me pris un poteau. Enfin, un poteau, non, disons plutôt quelqu'un. Encore pire.
Je relevais les yeux vers la personne, fronçant les sourcils. Stilinski, super. Le mec mignon qui traîne avec Lydia, Scott et j'en passe. J'ai tellement de chance de tomber sur lui, je vais tomber dans les pommes ! Roh, qu'est-ce que j'ai fait à Dieu pour mériter ça... ?
— Regarde où tu vas, Stilinski, soupirais-je. On est pas au marché.
Un détail me frappa alors : il avait des lunettes. Depuis quand Stiles Stilinski portait des lunettes ?
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