Forum RPG basé sur la série Teen Wolf et plus particulièrement sur la saisons 3B, à la clé tout un tas de loups-garous et d'autres espèces surnaturelles
Les traditions sont si importantes aux États-Unis que ce serait honteux de ne jamais les respecter, c’est pourquoi beaucoup sont encore très sévèrement accrochés au passé. Il n’est pas toujours parfait, ni toujours très heureux. Mais ils adorent entretenir la mémoire de leur pays. Et la construction d’une ville n’est certainement pas quelque chose que l’on voudrait oublier et ne pas se souvenir. Beacons Hills, par exemple, fut fondée il y a bien longtemps, pendant l’époque victorienne, entre la fin du dix-neuvième siècle et le début du vingtième siècle. En témoignent ses plus anciennes maisons, comme la malheureuse demeure Hale qui fut incendiée. Et l’une des traditions de cette agréable et étrange ville de Californie est que l’on en fête l’anniversaire ! Une occasion de réunir tous les habitants et de faire connaissance entre voisins, entre collègues ou entre adolescents, autour d’un très grand barbecue dans le parc de la ville. Le portrait typique de la belle vie américaine, en somme. Les gens se réunissent entre eux, qu’ils soient amis ou non, tout le monde initie la conversation, et les nouveaux arrivants découvrent des personnes qu’ils n’ont pas eu l’occasion de rencontrer. Tout le monde est souriant, heureux et de bonne humeur. Les jeunes se réunissent entre jeunes et font mine de ne pas s’amuser, parce que mine de rien « c’est ringard », mais ils prennent plaisir à faire connaissance. Tout va bien dans le meilleur des mondes, la joie d’un American Dream sans rebondissement, sans rien de troublant. Mais alors que l’air est transporté par des odeurs de viandes grillées et par les rires et les voix de chacun. Les plus habitués au mystérieux secret de Beacon Hills sentent que quelque chose va mal tourner, il se passe toujours quelque chose de mal de toute façon dans cette foutue ville ! Tout est trop calme, trop parfait… Et l’air semble s’alourdir autour d’une jeune fille populaire aux cheveux de feu. Elle qui toute heureuse se retrouvait auprès d’amis, se met à entendre au travers d’une radio qui diffusait de la musique quelque chose de sourd, de grésillant. Elle s’y penche pour mieux entendre, tout autour d’elle est silencieux. Quelque chose susurre des murmures inaudibles et étranges. Elle quitte les amis avec lesquels elle passait du bon temps, et comme s’il s’agissait d’une étrange transe, elle se déplace sans véritablement savoir où elle va. Intriguée, convaincue qu’elle doit y aller même si elle n’est pas capable de comprendre pourquoi ou comment. Elle fait quelque pas, jusqu’à ne plus être visible depuis l’endroit où se fête l’anniversaire de la ville. On la perd de vue, personne ne sait où elle est, personne ne suppose ce qu’elle aperçoit… Personne. Comme giflée, elle reprend conscience de son environnement et fait face à un cadavre écrasé contre un arbre, la gorge comprimée par un nœud autour du tronc ensanglanté. Maculé de sang, le cadavre n’est pas reconnaissable, sa gorge a été tranchée, on ne distingue que cela : de la violence. Quiconque a commis cette horreur savait ce qu’il ou elle faisait.
Effrayée ; la jeune femme se met à hurler. Elle hurle. Si fort qu’on l’entend jusqu’au bout du parc. Certains reconnaissent sa voix à travers son cri, et accourent aussitôt. D’autres viennent au même moment, les gens s’ameutent autour d’elle, et ils découvrent l’horrible meurtre avec stupeur et tremblements.
Participants
♦ Stiles Stilinski ♦ Lydia Martin ♦ Ana-Lou Martin ♦ Layla S. Woodward ♦ Nathaniel G. Jameson ♦ Béatrice McCall ♦ L. Meredith Brandford
Il n'y a pas d'ordre de passages, cependant respectez-vous et essayez de tous participer.
When there’s no more room in hell, the dead will walk again.
Le silence ambiant... Le froid glaçant... La peur convaincante... L'air frais se glissait sur sa nuque dénudée. Ses yeux se perdant face à l'étendue de la verdure morte. Quelques bruit la froissait. Ceux témoignant d'une nuit agitée. Ce mauvais pressentiment au fond de son ventre. Cette boule d'anxiété. Une scène sourde et muette se déroulait sous son regard veloutée, alors qu'elle se perdait dans cette forêt. Cette jeune femme aux cheveux flamboyants. La Mad queen du lycée... Plus une silhouette vide et creuse, captivée par une source extérieure. Abusée... Possédée... Ce goût métallique dans la bouche. Cette appréhension livide. Que faisait-elle ici? A cette heure avancée? Même elle ne le savait pas. Sa torpeur la dévorant de l'intérieur alors que ses pas se défaisaient. Ces voix, ces soupirs... Des mots outrepassés... Des sourires effacés... Des émotions crevées... La tristesse... La colère... La peur... Des appels aux secours. Un rite. Lydia avançait sans regarder, s'enfonçant plus profondément, son esprit se consolidant sur ces murmures, sur cette douce mélodie qui l'achevait. Son cauchemar se révélant... Les ombres la gobant dans son obscurité, alors que son corps perdait peu à peu de sa chaleur, comme inanimé par ce silence de mort. La scène se déroulant. Glauque et morbide dans son ensemble. Puis soudainement la léthargie se stoppait. La rousse se réveillant doucement, sa mémoire trouée. Amnésique et apeurée. La brise caressait sa peau glacée marquant son épiderme de douces remontées. Les questions l'envahissaient alors qu'elle cherchait à se repérer.
Où était-elle? Pourquoi ne se rappelait-elle de rien? Les doutes la scrutaient, toute comme sa peur souriante. Elle était terrifiée, ce sentiment livide comprimant sa cage thoracique alors qu'une odeur venait l’assommer. Une odeur affreuse... Un mélange de purulence et toxicité. Ses traits se grisaient alors qu'elle avançait vers la source de l'immondicité. Les yeux posaient sur cet horizon ténébreux. Son coeur palpitant. Son regard rivé. Cette appréhension difficile. Son corps se paralysant, alors qu'elle se stoppait. Elle tremblait de tout son être en se rendant compte de la situation où elle s'était mise dans son inconscient. Elle avait juste envie de crier à l'aide, mais personne ici ne l’entendrait. Personne... Alors elle s’arrêtait cherchant une idée pour se sortir de ce désarroi. Mais devant elle, une chose la scrutait. Sur l'arbre... Soudainement, cette dernière tomba en arrière face à la vision d'horreur qui la tétanisait. Ses membres se révoltant , la laissant pantelante. Ces yeux livides, cette bouche entrouverte, ce... sang.... Tous ce sang... Lydia était paralysée, ses prunelles s'humidifiant face aux diverses émotions qui la possédaient. Puis ce cri... Le sien, alors qu'elle se rendait compte de ce qui la guettait. Ce macchabée. Elle s'attrapait la tête dans les mains, ne voulait plus voir cette scène affreuse. Ce corps égorgé, la gorge mutilée... Ce sang qui s'était collé à ses mains lors de sa chute. Elle venait l'étaler sur son visage de porcelaine, alors qu'elle se reculait inconsciemment. Elle attrapait son portable, toute tremblante. Une ambulance... La police... N'importe qui... Vite.
Un corps, un foutu cadavre... La mort n'avait jamais été aussi inattendue. Et quand je dis inattendue, je ne parle pas du fait qu'elle n'était pas prévue, je parle bien du fait que si ce corps n'avait pas été découvert, Nate aurait probablement tué quelqu'un lui même juste pour couper court à l'ennuie insupportable qu'il subissait.
Une grande fête qui rassemblait les habitants de Beacon hills, un grand barbecue, de la viande, de la bière, des sourires hypocrites et des discussions inintéressantes. Qu'est ce qu'il foutait là d'ailleurs. Et non, la vie d'un psychopathe n'est pas de tout repos. Bien sur il y a ceux qui ne pensent qu'à leur petite personne et à leur petit confort, ceux qui restent en retrait, ne parle à personne à part à leur victime et son suspect dans la seconde. Et il y a ceux qui comme Nathaniel qui mène une vie tout à fait normale en apparence, au prix d'effort démesurément insupportables pour paraître intéressé par la vie des autres. Dans la soirée il avait peut être parlé avec deux ou trois personnes, faisant plus semblant d'écouter qu'autre chose, et avait passé le plus clair de son temps assit à l'écart de la foule sur un vieux banc de bois, une bière à la main... même si dans la soirée les bières s'étaient succédées.
Il s'emmerdait au possible malgré l'alcool dans son sang quand une infime chose le tira de son inactivité. Un truc que personne n'avait dû remarquer. Une sensation, futile et presque imperceptible, mais pourtant bien présente. Sur son banc Nate s'était redressé, reniflant l'air comme s'il cherchait une odeur précise. Le sourire qui étira brièvement ses lèvres était entre autre chose la marque de son contentement pour la fin de cette longue période d'ennui. Oui, brièvement car quand il entendit le cri strident déchirer le vide, il s'estompa. C'était un cri si lointain et à la fois si proche. Déjà alerte à cause de cette sensation, il ne perdit pas de temps pour sauter sur ses pieds et se diriger vers l'origine du cri. Et à l’évidence il n'était pas le seul à l'avoir entendu même si le fait de ne pas être dans la foule et surtout le fait d'avoir sentit un truc juste avant lui donnait quelques secondes d'avances sur les autres. Le temps qu'il avait fallu pour traverser la distance était sans interet, il arriva sur place, l'odeur du sang prenant désormais place à son nez et dans sa tête avant que son regard ne se pose sur la magnifique scène macabre devant lui. Un corps pendu à un arbre par la gorge, gorge tranchée et d'où s'était écoulé bonne quantité de sang, sang quand à lui éparpillé tout autour. Et juste devant, la crieuse couverte de sang. Crieuse... S'il n'avait pas été aussi accaparé par le corps, il aurait peut être pu se laisser prendre au jeu de la possibilité que cette jeune fille ne soit pas qu'une simple crieuse...
Stiles Stilinski
Don't be afraid of the dark
InfosMessages : 1412 Date d'inscription : 07/03/2014
L'anniversaire de Beacon Hills, rien que ça. Tu y es allé bien entendu, c'est le genre d'événements que l'on ne peut pas rater quand on vit depuis aussi longtemps que toi ici. Puis c'est une bonne occasion de te détendre un peu, parce que bon, avec toutes ses histoires, ce n'est pas simple de s'aérer l'esprit et tu doutes fort que la bande d'alpha se pointe avec autant de monde dans les parages, parce que même si ce sont des tueurs sanguinaires aux tendances psychopathes, ils ne sont pas suicidaires, enfin c'est ce que tu t'imagines. De toute façon, tu ne peux pas être vigilent tout le temps, tu finirais pas être épuisé et vu le nombre de loup-garous qui a dans les parages, tu te dis que si jamais une meute de psychopathes devait faire leur entrée, tu serais vite au courant.
T'es partie te chercher un truc à manger et t'as eu le malheur de perdre Scott du regard, c'est fou comme il a le don de se sauver sans un bruit celui-là. Il est certainement partie retrouver Allison ou quelque chose comme ça. Tant pis, t'ira manger ton hamburger tranquillement. Tu te poses et regarde les autres qui ont l'air de plutôt s'amuser. En fait, c'est ça que tu trouves le plus surnaturel dans Beacon Hills, ce ne sont pas toutes les créatures qui l'habitent, mais plutôt la capacité de ses habitants à l'ignorer. La plupart des gens qui sont autour de toi ignore totalement l'existence des loups-garous et pourtant, Beacon Hills a été le refuge d'une grande famille de lycanthropes. Étrange. C'est fou ce que l'être humain peut occulter pour sa propre sécurité. Tout était calme, malgré les bruits des petits groupes qui t'entourent, ça fait un bien fou de se dire que Beacon Hills peut être une ville normal, avec des gens normaux, sans yeux qui brillent tout ça. Ça te permet de te ressourcer un peu et ce n'est pas plus mal comme ça.
Enfin, c'est ce que tu pensais jusqu'à entendre un long cri résonner, à t'en faire frisonner. Tu te lèves d'un bond, tout tes sens en éveil. Peter t'as dis une fois que tu devais ta vie à ton instinct plus développer que celui d'un humain normal. C'est peut-être un psychopathe, mais il n'a peut-être pas tord, ton instinct de survie est peut-être plus bas que la moyenne – il faut au moins ça pour côtoyer des loups-garous d'aussi près et aussi souvent – mais tes autres instincts sont plutôt poussé et cette fois-ci, il te dise d'aller vers ce cri. Et c'est ce que tu fais, tu t'élances à corps perdu, essayant d'éviter les racines pernicieuses qui essayent de ralentir ta course. Tu sens l'atmosphère s’électriser, tu n'es pas le seul à vouloir connaître la source de ce cri strident et tu souhaite juste être le premier. Tu sens que ce n'est pas quelque chose de tout à fait net. Le surnaturel ne doit pas être loin et tu espères juste que ce n'est pas la meute d'alpha qui est derrière tout ça. Tu sens ton cœur battre à tout rompre dans ta poitrine, l'adrénaline faisant son entrée.
Tu finis par enfin arriver à l'endroit d'où tu crois provenir le cri et ton cœur rate un battement quand tu reconnais une longue chevelure blonde vénitienne. Lydia. Tu ne réfléchis pas plus et tu te précipites à nouveau. Tu es tellement obnubilé par la jeune femme que tu ne remarques même pas ce qu'elle fixe. « Lydia, ça va ? » demande-tu inquiet « Qu'est-ce qui t'arrive ? Oh Lydia, regarde-moi » dis-tu en posant tes deux mains sur ses épaules pour la forcer à te regarder. Elle est totalement tétaniser. Tu finis par être intrigué par ce qu'elle regardait, quelque chose semble la terrifier. Tu tournes légèrement la tête. Ton cœur se soulève quand tes yeux découvrent le corps. Oh shit ! Instinctivement, tu attires Lydia contre toi, pour la protéger. C'est plus fort que toi, tu ne peux pas faire autrement. Le sang immaculé le corps et il te fixe avec un regard vide, ça te file la chaire de poule. Les gens commencent à affluer.
Tes réflexes de fils de flic reprennent le dessus, c'est une scène de crime, il ne faut pas qu'ils détruisent tout avec leurs gestes maladroit. Tu regardes autour de toi et tu reconnais Nathaniel, le gars qui t'as aidé la dernière fois au bar. Un fin sourire se dessine sur tes lèvres, il va peut-être pouvoir t'aider. « Eh cap'tain, plutôt que faire le voyeur tu peux m'aider à empêcher les gens de s'approcher s'il te plait ? » même comme ça tu es poli, si ce n'est pas beau ça.
Son attention comme son regard était attiré par l'observation de ce corps suspendu. A y regarder de plus prêt il pouvait voir la gorge du cadavre, l'origine du sang, cette entaille fine et profonde, précise. Magnifique. - « Eh cap'tain, plutôt que faire le voyeur tu peux m'aider à empêcher les gens de s'approcher s'il te plait ? » - Tiré de sa contemplation, il tourna la tête pour poser son regard sur un jeune homme tout à fait familier. Dans un acquiescement succin, Nate se retourna complètement et fit face à la foule qui s'était amassée. Y'avait du monde en fait. - On recule! - Avait-il crié assez fort pour qu'on l'entende. Les mains en avant pour délimiter une limite à ne pas franchir, il avançait et en même temps ils reculaient. C'était amusant, sauf quand l'un d'eux ne recula pas, trop curieux pour prêter attention. Sa main se posa sur son torse et il le repoussa doucement. C'est là que le jeune homme, peut être une vingtaine d'année au minimum tourna la tête vers lui. En réponse il eu droit à un regard des plus glacials qui le poussa instinctivement à reculer. Peur? Ouais, y'a de ça. L'ambiance de la situation aidait aussi.
Stiles? Ton père est dans le coin? - Une question tout à fait légitime. Il était pas flic lui. Certes le gamin connaissait les procédures mais bon ils allaient pas non plus jouer les gardes fous trente ans. Se rapprochant de quelques pas du centre de la limite, Nate tourna la tête vers la crieuse avant de revenir à Stiles. - Et tu devrais peut être t'occuper d'elle, elle a pas l'air bien. - Un état de choc bien compréhensible... Enfin était-ce dû au cadavre ou à son cri? Elle avait crié fort, vraiment fort. Au delà de leur perception et au delà de leur niveau d'existence. C'était plus qu’intéressant... Et très pratique selon la situation, quoi que bien loin de l'être s'il prenait la casquette de l'Autre. Bah, au pire il pourrait toujours s'arranger. Un couteau ça règle pas mal de choses. Enfin pour le moment, il était intrigué et curieux. Qui était-elle? Mais surtout, qu'est ce qui s'était passé ici?