Forum RPG basé sur la série Teen Wolf et plus particulièrement sur la saisons 3B, à la clé tout un tas de loups-garous et d'autres espèces surnaturelles
Sujet: young, wild and free ( stydia ) Jeu 23 Avr 2015 - 19:55
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Les yeux clos, les paupières lourdes et le corps las, cette fille là, elle divaguait bien bas. Ses bras ballants, ses pieds trainant... La musique l'envoutait dans une ivresse exquise, dans une extase incisive. Et sa tête lui cognait si violemment, si atrocement. Ses pensées perdaient pied, s'entremêlant avec lenteur pour lui faire oublier ses priorités. Que faisait-elle? Son corps se trémoussait contre celui d'un étranger, l'accompagnant dans des gestes insensés, ponctués de sensualité. Et, cette fille, elle s'égarait dans la candeur de leurs toucher. Pourtant, elle n'avait pas tant consommé, elle qui se faisait une rigueur de garder sa stabilité, là voilà, les mains liées à la nuque de cet inconnu, qui la caressait du bout de ces doigts. Ce dernier s'empressait de la retourner face à lui, la dévisageant du regard, observant le feu de ses cheveux, puis ses lèvres si tentantes. Ces yeux la dévorant, l'analysant, admirant celle qui pensait faire d'elle sa prochaine proie, sa future putain. Mais la rousse se reculait enfin, un vertige l'asseyant de part en part. Que lui arrivait-elle? Se précipitant loin de l'effervescence de l'attroupement, elle se rattrapait au bar, une envie de vomir la perforant. Lydia s'essoufflait, son verre dans la main, elle déposait sa tête entre ses bras, malade. Elle avait envie de vomir, et pourtant sa gorge se serrait. Ses prunelles étaient dilatées, et son corps tremblait irrégulièrement. Bon Dieu, qu'est ce qu'il se passait? Puis soudain, une main sur son épaule venait la sortir de son coma, de son répit haché. Le même gars qui essayait de la pelotonner tout à l'heure. Elle ne bougeait pas, fixant son gobelet vide où des résidus blancs résistaient au fond. Mais Lydia, elle ne comprenait pas, elle ne comprenait plus. Elle était déjà bien achevée en cette soirée qu'elle avait organisée. Elle qui avait décidé de donner une pause à leurs vies de lycéens, pour effacer les galères que chacun endurait, certains plus violemment que d'autres... Simplement pour oublier les problèmes et l'anxiété. Sa mère lui laissant la maison pour la soirée. Lydia, d'un coup, elle regrettait de ce qu'elle avait fait parce qu'elle perdait peu à peu contrôle de ses pensées, car elle n'arrivait plus à bien réfléchir. Sans doute à cause de la drogue que cet enfoiré avait déposé dans son verre pour abuser de sa vulnérabilité. Mais le temps lui manquait, tout comme sa force, alors quand ce dernier attrapait ses poignets pour la remonter à lui, Lydia coopérait sans rechigner, la tête en arrière et les yeux dans le vide. Elle était happée par l'ivresse, par l'extase de cette adrénaline insubordonnée. Ses doigts pourtant essayaient de le repousser légèrement, juste assez pour qu'elle retrouve sa prétendue liberté. Mais il était trop tard...
Le jeune homme la ramenait sur la piste de danse, et Lydia ne se débattait plus, ses jambes tremblotantes dans le vide, ses pieds trainant au sol. Seuls ses bras lui permettaient de garder un certain équilibre. La jeune femme voulait se débattre mais elle était lasse, incapable, fragile, happée dans la tourmente de l'extasie. Les gens autour d'eux ne semblaient pas s'en préoccuper bien trop occupés à danser comme si leurs vies en dépendaient. Et peu à peu, elle perdait son esprit. Ses pensées s'anesthésiant, son énergie revenant mais les priorités n'étaient plus les mêmes. Comme l'ivresse, elle agissait. Elle se sentait légère, libre de tout faire, libre de s'amuser...
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Sujet: Re: young, wild and free ( stydia ) Mar 5 Mai 2015 - 14:02
Young, wild and freeUne soirée, il n'y a bien que Lydia pour avoir ce genre d'idées saugrenues pendant des moments pareilles. Ce n'est pas forcément une mauvaise idée, ces derniers temps, ils n'ont pas vraiment eu le temps de souffler et maintenant que tout semble se calmer, il est peut-être le temps d'en profiter. Surtout qu'à Beacon Hills on ne sait jamais combien de temps ça va durer. Au début, t'as été réticent, traînant un peu des pieds, mais au final, c'est toi qui a presque obligé Scott à venir avec toi. Parce que forcément, il était hors de question que tu y ailles seul, même si c'était chez les Martin, tu ne te sentais pas d'affronter l'indifférence de Lydia seul, puis ton meilleur ami a lui a besoin de se détendre un peu aussi. T'espères simplement qu'il ne va pas te refaire le coup des yeux qui brillent en plein milieu de la piste de danse, sinon tu ne sais pas trop comment tu vas pouvoir gérer ça. Enfin, tu préfères ne pas y penser tout de suite; Tu veux juste te détendre un peu. Oublier que t'as faillit te suicider pendant ton sommeil, oublier que c'est le bordel dans cette fichue ville.
Pour l'occasion, tu te prends pas trop la tête vestimentairement parlant, bon tu fais quand même un petit effort parce que tu vas quand même voir Lydia quoi, mais tu n'es pas non plus du genre à te prendre la tête trois heures avec des fringues. Un jean, un tshirt et une chemise à carreaux et le tour est joué; T'attrape les clés de ta jeep et envoi un message à Scott pour lui dire de te rejoindre devant chez les Martin. Depuis qu'il a sa moto, monsieur ne veut plus se déplacer que comme ça. Tant pis pour lui s'il a envie d'être mal installé, tu ne peux pas lui en vouloir. Tu te mets en route et te gares non loin de la main de la rousse. Tu ne doutes pas que la soirée sera bonne. Lydia a toujours eu une sorte de don pour ça. Tu ranges ton téléphone dans la poche de ton jean et décide de te joindre à tes camarades pour t'amuser un peu. Tu salues quelques personnes et cherche tes amis du regard. Tu ne vois personne et tu te doutes que Scott n'a pas encore du pointer son museau dans le coin. Tu sais qu'il t'aurai retrouvé sinon. L'avantage d'avoir de super sens. En attendant, tu vas te servir un truc à boire, ça te fera passer le temps. Tu te sers un verre et te tourne vers la piste de danse, là où les choses intéressantes se passent en général.
Il ne te faut pas longtemps pour repérer la chevelure flamboyante de ta blonde vénitienne préféré. La lumière qui s'est allumée dans tes yeux quand tu l'as aperçu c'est vite éteint quand tu t'aperçois qu'elle danse plutôt sensuellement avec un autre gars. Ouais, forcément. Tu t'attendais à quoi ? A ce qu'elle te saute au cou en t'avouant que t'es l'homme de sa vie ? Faut peut-être arrêter de prendre tes rêves pour une réalité Stilinski. Seulement, c'pas pour ça que t'arrives à détacher ton regard d'elle. C'est plus fort que toi, alors tu te fais du mal à la regarder danser avec un autre. Avec l'âge, tu dois développer des penchants masochiste ou quelque chose comme ça. Dans ce genre de moment, tu te demandes vraiment si au final, votre relation à vraiment changer. Au bien sûr maintenant elle sait comment tu t'appelles, mais au fond, c'est toujours la même chose. Toi tu l'aimes en secret - pas si secret que ça puisque maintenant tout le monde doit être au courant, sauf elle - et elle, continue de faire sa vie sans se soucier de toi. Non, rien à changer malgré tout ce que vous avez pu traverser, à croire qu'il y a des choses immuable dans la vie et que ça, ça l'est. Dommage pour toi. Perdu dans tes pensées, pas super joyeuses, tu ne remarques pas tout de suite l'attitude étrange de la jolie rousse. Ce n'est qu'en croisant son regard étrangement vide que tu te mets à te poser des questions. Sans vraiment réfléchir - cette fois - tu t'approches de la jeune femme sans vraiment se soucier de la potiche qui lui sert de cavalier. Tu poses ta main doucement sur son épaules. « Hey Lydia, super ta soirée, ça va toi ? » ouais, bon, c'pas super subtile comme approche, mais d'un autre côté, tu ne vois pas vraiment comment faire autrement, alors au diable la subtilité. Elle n'a vraiment pas l'air bien et t'as l'autre potiche qui t'adresses la parole, essayant de te repousser, te disant d'aller voir ailleurs. BLAGUE. «Ouais, t'as raison » dis-tu en attirant légèrement Lydia à toi, suffisamment pour la séparer de l'autre abruti. « J'vais voir ailleurs, mais crois pas que tu vas pouvoir profiter d'elle mon vieux. » ta voix est déterminée et jamais tu ne laissera ce gars poser ses sales pattes sur ta Lydia. Hors de question. Il a pas l'air d'accord et pour le coup, tu regrettes un peu de ne pas être un loup garou, t'aurai pu le faire bader à coup de grognement comme sait si bien le faire Derek. Il t'aurai foutu la paix en moins de temps qu'il ne faut pour le dire et t'aurais pu porter toute ton attention sur Lydia qui à l'air mal au point. Mais non, faut forcément qu'il se la joue celui-là.
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Sujet: Re: young, wild and free ( stydia ) Jeu 14 Mai 2015 - 2:10
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Le malaise. L'ivresse. La paresse. Puis l'oubli soudain, violent de toutes ses responsabilités. Le vide intégral, complet. La rousse nageait dans une démente léthargie, ses yeux vitreux, son corps lourds d'un poids démesuré. Et pourtant son esprit était empli de légèreté. Un contraste illogique... Lydia tremblait, Lydia succombait. Toute sa force l'abandonnant alors qu'elle se faisait trainer vers la piste de danse, incapable, paralysée dans sa propre immobilité. Elle n'était plus que spectatrice de sa descente en enfer, vulnérable et à peine consciente de l'horreur qui la guettait. Ne connaissant pas les premières attentions de son voisin qui la malmenait comme une vulgaire poupée. Si seulement... Elle se tenait à lui par peur de chuter, ses jambes tremblotantes ne l'aidant pas dans son équilibre fragile. Et pourtant, sa conscience se battait pour qu'elle se détache de cet enfoiré. Mais rien à faire... La jeune femme avait tant subi, qu'elle avait toujours pensé ne pouvoir jamais vivre pire, mais elle avait manifestement tort. La réputation qu'elle tentait de garder malgré sa folie indélébile allait lui couter, elle qui se cachait, elle qui se teintait de normalité. Elle était différente, qu'elle le veuille ou non. Elle n'avait pas choisi sa nature, elle n'avait pas choisi son statut. Sa maladie n'en était pas une, plutôt un don seulement dans l'incompréhension, elle l'avait jugé de malédiction. Et à présent, elle qui se morfondait, avalant trop de cachets pour oublier, se retrouvait sans défense, prête à sauter d'une falaise trop haute pour qu'on récupère les restes de son corps brisé. Lydia, elle n'était pas forte et elle n'était pas fragile. Elle était juste paumée face à la vie cruelle, face aux aléas de ce quotidien trop pesant. Mais encore un coup et elle s'en remettrait jamais. Et ce jeune homme qui se tenait face à elle pouvait être ce coup de grâce, l'ultime, le dernier. La rousse en prenait conscience tandis qu'un soupçon d'énergie venait lui arracher un relent de courage, de cette force cachée. Elle se reculait, toute barbouillée, manquant de se vautrer à même le sol mais elle se rattrapait tant bien que mal à un des lycéens avant de se mettre à marcher vers le bar. Pitié! Laisse tomber! pensa t-elle. Mais une main sur son épaule la ramenait à la dure réalité. Dans cet état, elle ne s'en sortirait jamais. Se détournant tout en redoutant, elle tombait nez à nez non pas de son cavalier mais bien face à un visage familier. Stiles ...Sa main venait attraper la sienne désespérément tandis qu'elle essayait de lui passer un message silencieux, incapable de parler à cause d'une boule dans son bas ventre. « Hey Lydia, super ta soirée, ça va toi ? »
La belle se décomposait sous les yeux de son ami, ses jambes tremblotantes, ses doigts tremblants contre ceux du brun. Avait-elle l'air d'aller bien? Franchement. Entre son teint blafard, ses yeux vidés de toute vie, et son corps qu'elle avait de la peine à maitriser et sa bouche entrouverte. Elle ressemblait à rien, mais bon dieu son apparence elle s'en foutait en cet instant, elle devait se barrer avant que tout cela dégénère. Son cavalier lui attrapait son bras de libre, la forçant à se reculer tandis que Lydia essayait de lutter contre son emprise. Puis ce dernier prenait la parole, menaçant Stiles en lui disant de se barrer. La rousse l'aurait giflé dans d'autres circonstances, mais là elle était plutôt inapte à la moindre violence. «Ouais, t'as raison » Qu'est ce qu'il faisait là? Qu'est ce qui lui faisait là? La jeune femme resserrait ces doigts exerçant une pression sur ceux de Stiles, le suppliant sans mots. Aides moi, s'il te plait. Puis le brun l'attirait à elle, et cette dernière s'écroulait sur lui, son équilibre perdant définitivement pied. Tant bien que mal, elle se rattrapait, glissant son bras autour de son cou faiblement. « J'vais voir ailleurs, mais crois pas que tu vas pouvoir profiter d'elle mon vieux. » Sa respiration se calmait, s'étonnant de cet élan de protection qui laissait néanmoins un sourire béat au creux de ses lèvres. Lydia lâchait ces doigts, pour les remonter vers son épaule, s'agrippant à lui pour ne pas tomber. Mais l'autre n'appréciait pas cette proximité, voulant tirer son coup et une fois de plus, il attrapait son bras pour essayer de l'attirer à lui. Mais la rousse résistait, cherchant un moyen de lui faire lâcher définitivement prise. Cependant, ses pensées s'entremêlaient et elle réfléchissait à l'envers. Puis dans un élan d'insouciance et sans réflexion , elle se mettait à crier, chassant d'un geste lent ce dernier en balançant son avant bras en arrière. « Bordel, laisse moi tranquille avec mon petit copain, connard! » Alors ça, c'était pas la meilleure idée que tu ai eu depuis des années Lydia. Tous le monde autour se stoppèrent net pour fixer l'esclandre de l'altercation. Et ainsi le scoop de l'année. Mais elle, elle s'en foutait, se rattachant à Stiles, tremblotante. Et apparemment, le gars qui l'avait drogué avait eu sa dose de cette connerie, se barrant chuchotant un "salope" discret. Le terme petit copain lui retirant tout envie de se battre encore. Comme quoi... La rousse se laissait aller contre le brun de ce fait, murmurant à son oreille des mots presque inaudibles, usant de ses derniers instants de lucidité.« Sors moi de là... » Lyd's pensait bien évidemment à sa chambre, en espérant que Stiles ait les mêmes pensées que celle ci.
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Sujet: Re: young, wild and free ( stydia ) Mar 2 Juin 2015 - 10:56
Young, wild and freeT'as toujours une sorte d'instinct protecteur ultra poussé quand il s'agit de Lydia, ça ne date pas d'aujourd'hui. T'as ce besoin de la protéger qui dépasse tout le reste. Alors forcément quand tu la vois dans les bras de ce type, ça te mets les nerfs. Lydia a ce don de toujours traîner avec des connards. Jackson en est la preuve, quel con celui-là, le roi certainement. Tu l'as vois là et sans trop réfléchir tu t'approches. Le mec a pas l'air tout à fait net et t'as juste envie de voir si elle va bien et lui montrer que t'étais là. Rien de bien méchant. Seulement, quand tu t'approches il est encore moins net que de loin. Lydia n'a pas l'air dans son assiette. Qu'est-ce qu'elle a foutu ? Tu ne peux pas la laisser là, surtout que le mec à l'air d'être bien parti pour profiter du petit moment de faiblesse de la rouquine et ça, il en est hors de question. Quel genre d'ami serais-tu si tu laissais Lydia entre de mauvaises mains. Il n'a pas l'air d'être d'accord avec toi, mais il t'en faut plus pour t'arrêter.
Tu attires Lydia contre toi, histoire d'être sûr qu'il ne puisse pas lui faire de mal. Tes sentiments pour elle doivent certainement sur ce besoin de protection, mais pour le coup, c'est bon pour elle, parce que tu n'es pas vraiment sûr que le gars n'ait que de bonnes intentions à l'esprit. Il a vraiment une tête de pervers. Un bras autour de la taille de la jeune femme tu continues à faire face à l'autre abruti. Tu ne te souviens pas avoir eu déjà un tel aplomb. Ça ne te ressemble pas, en général t'es plutôt le gars qui se débrouille à coup de sarcasme. Pas aujourd'hui. Mais c'est certainement parce que c'est Lydia, qu'est-ce que tu ne ferais pas pour ses beaux yeux. Le contact de la peau de la jeune femme dans ton cou t'apaise d'une certaine façon, c'est ton moyen de savoir qu'elle est près de toi et en sécurité, du moins c'est ce que tu te disais jusqu'à ce que l'autre abruti refasse surface et attrape l'autre bras de Lydia, bien décidé à l'attirer de nouveau à lui. La main posé sur sa taille se ressert un peu, l'empêchant d'aller bien loin. T'aurais été prêt à te battre, à lui envoyer ton poing dans sa face si seulement Lydia ne s'était pas mise à hausser le ton. Tu arques un sourcil, tu ne t'attendais pas à ce qu'elle réagisse et surtout pas de cette façon là. L'incompréhension doit se lire sur ton visage, mais qu'est-ce qui lui prend ? Toutefois tu l'as contredit pas, bien trop étonné pour ça et apparemment t'es pas le seul, parce que le gars te regarde incrédule. Tu pourrais presque être vexé par le fait qu'il n'arrive pas à croire que tu pourrais être avec elle. Connard.
Enfin, tu reconcentre vite ton attention sur la blonde vénitienne et tu la redresse un peu, l'invitant à prendre appui sur toi. L'air de rien, t'es pas si frêle que ça, faut pas croire. Tu l'entend te demander de la sortir de là et forcément tu acceptes. Tu traverses la foule, tu peux sentir les regards des gens qui te suivent. Toi qui a toujours été habitué à être invisible, ça te change, mais t'essaye de pas trop y prêter attention, te concentrant sur ton amie. T'arrives au niveau de l'escalier, tu les jauges un instant et tu te dis qu'elle n'arrivera jamais à les monter ou sinon à quatre pattes, mais ce n'est pas vraiment digne de Lydia Martin. « Reste tranquille » dis-tu en venant attraper la jeune femme pour la soulever. C'est pas le moment de prouver ta maladresse légendaire. Tu dois rester focus. Tu montes les escaliers et tu vires le couple qui avaient décidé de s'entraîner à faire des bébés dans la chambre de Lydia. Finalement, tu viens la déposer contre son matelas, refermant la porte derrière vous histoire d'être tranquille. « Qu'est-ce que t'as foutu Lydia ? » demande-tu finalement.Tu t'inquiètes pour elle et il faudrait être aveugle pour ne pas voir qu'elle n'est pas dans son état normal. Alors t'y vas peut-être directement, mais tu veux être fixé, savoir si tu peux faire quelque chose pour l'aider à aller mieux.
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Sujet: Re: young, wild and free ( stydia ) Lun 15 Juin 2015 - 23:07
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Imprévisible... Incompréhensible. Petite fille paumée dans une vie où le danger est prématuré. Cette fille là, elle était perdue dans une tourmente véhémente. Un contraste de précarité et de maturité qui la soulevait en dehors d'un chemin tout tracé. Lancée à son triste sort sur une route cabossée. Elle avait tenté de remonter à la surface, elle avait cherché une raison pour respirer. Mais parfois les réponses se trouvaient précaires, incomplètes dans sa tête bouillonnante. Pourtant, elle n'était pas seule, non la solitude ne l'amenait pas à dériver. Seulement son esprit égaré. De questions, d'interrogations. Lydia était blessée mais pas enterrée. Car il y avait toujours quelqu'un à ses côtés. Un ami, un simple espoir déraisonné. Une ancre à laquelle se rattacher. Et là cette ancre la maintenait en équilibre sur une base instable. Il l'attrapait, son bras enserrant sa taille alors qu'elle se tenait à lui, s'aidant de ses mains pour s'échapper. De cette situation qui venait de dégénérer. Mais l'homme qui cherchait à la baiser n'était pas prêt de la lâcher. Alors elle cherchait une solution mais ses pensées étaient embrouillées par l'ivresse et la drogue. Deux mélanges qui ne sonnaient pas bien dans son petit corps défait. Puis une bombe, celle de ses mots non réfléchies. Une simple phrase agrémentait d'une agressivité qui n'était pas très habituelle chez la Martin. Un couple? Stiles et Lydia. Tous le monde semblait choqué, leurs yeux étincelaient d'une curiosité malsaine et d'une incompréhension démente. Cette même incompréhension qui se logeait sur le visage du brun, seulement la rousse était trop embrumée pour se rendre compte de l'ampleur des dégâts qu'elle venait de causer. Elle voulait simplement se casser de cette effervescente marée d'étudiants enivrés. Alors sous les supplications furtives, de cette jeune femme abusée, Stiles la ramenait loin des flots de cette musique abusive et de l'alcool nocive. Et cette dernière restait spectatrice des regards qui la jugeaient, qui la consumaient, leurs bouches s'étirant en des rictus mauvais. Lydia n'avait aucune idée que ces sourires désabusés la suivraient dans les couloirs du lycée à cause de cette rumeur qui la dépassait et dont elle se rendrait compte bien que trop tard.
Lydia suit, Lydia survit. Ses mains s'enserraient autour des épaules musclés du brun indécis. Et son corps tremblait par accoups, son ossature subissant les néfastes symptômes de l'extasie. Puis le premier obstacle. Les escaliers. Elle fixait les marches sans grande motivation, se demandant comment elle allait faire. Celle ci ne pouvant que les monter sur le cul et encore... Soupirant allègrement, elle ne trouvait aucune réponse à cette épreuve, mais Stiles compensait. « Reste tranquille » Le brun l'attrapait, soulevant son maigre corps, laissant une fois de plus la belle surprise. Elle se blottissait contre lui pour l'aider à sa tâche, s'aidant de ses bras pour se maintenir. Et enfin arrivés à la chambre, l'adolescent virait le couple qui s'adonnait à des pratiques pas vraiment catholiques sur le lit de cette dernière. Bordel et le respect de l'hôte ils connaissent. La déposant délicatement, Stiles la questionnait dans sa curiosité insubordonnée. « Qu'est-ce que t'as foutu Lydia ? » La rousse se retournait vers celui qui gardait toujours un sourire défait, derrière ces yeux apeurés. Elle s'y plongeait dans ce regard doré, lui offrant l'émeraude de ses prunelles creuses. Et elle cherchait. Une réponse à lui donner. J'ai un peu trop bu. Putain! L'évidence était bordée d'incohérences. Et une seule réponse était logique mais pas dans l'esprit embrumé de la jeune femme. Elle ne savait quoi dire. Quoi faire. Et ses pensées s'entremêlaient, tous se flouait dans sa tête bouillonnante. Tout était illogique. Rien n'avait de sens. Sauf ces quelques images en contre sens. Alors elle essayait de lui offrir la vérité. « Ce gars, je crois qu'il m'a offert un verre... » Lydia avait tellement du mal à comprendre ce qu'il s'était passé. Lydia était tellement échauffée, paumée dans une nouvelle réalité. Et rien autour d'elle n'avait d'importance sauf son ami, le meilleur enfin si on pouvait le qualifier de la sorte. Tout était compliqué depuis la dernière fois, depuis que la jeune femme s'était renfrognée dans une colère passagère, se renfermant dans une frustration et une agressivité qui n'était pas sienne. Et que les mots avaient dépassé sa pensée. Sans qu'elle puisse jamais s'excuser. Ca elle s'en rappelait de ce semblant de culpabilité. Stiles méritait tellement mieux de rester coincé avec ce boulet qu'elle était. Si seulement elle savait... Si seulement. Lydia n'était pas naïve, simplement aveuglée par la popularité mais l'ivresse de ses pensées lui ramenait une vérité qu'elle savait et qu'elle avait essayé de camoufler pendant près d'une année. Celui que ce dernier était bien plus intéressé qu'elle se l'entendait. Et elle regrettait un peu... Suffisamment pour attraper la main de Stiles, et l'attirer sur le lit avec elle. A croire qu'il lui restait un semblant de force. Dans cette précipitation candide, le brun se retrouvait allongé sur le matelas, et Lydia se couchait contre lui, se blottissant contre son torse, calant sa tête doucement. Bordel, à quoi jouait-elle? Sa main attrapait celle de l'adolescent et elle jouait avec ses doigts dessinant des ronds dans sa paume, alors qu'elle se perdait d'une étrange proximité. Mais elle n'en avait aucunement conscience, son esprit encore intoxiqué par la drogue qu'elle avait ingurgitée. Puis soudainement, un mot. « Désolé. » Un simple et petit mot qui avait un sens étrange. Désolé de quoi? Désolé de t'avoir gueuler dessus la dernière fois? Désolé d'être un boulet? Désolé de t'obliger de rester avec moi? Désolé d'être qu'une sombre folle qui boit le verre d'un étranger? Désolé de t'avoir ignoré pendant des années? Désolé, désolé, désolé.... Les excuses étaient parfois le reflet d'un égoïsme ,éternel insatisfait, ou de sincères regrets.
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Sujet: Re: young, wild and free ( stydia ) Jeu 2 Juil 2015 - 12:12
Young, wild and free Parfois, tu te demandes si votre groupe d’amis n’est pas soudé par votre capacité à attirer les ennuis. Parce qu’au fond, tu n’es pas le seul à les attirer comme un aimant sur un frigidaire. Tu le sais très bien, même si t’essaye de ne pas trop y penser au risque de passer ta vie à t’inquiéter pour eux. Et pour ton plus grand malheur, Lydia ne déroge pas à la règle, bien au contraire, elle pourrait presque te faire de la concurrence en ce qui concerne les ennuis, sauf qu’elle, elle est aidé par son don de Banshee. Mais pour le coup, il n’y était pour rien. Non, c’est elle toute seule qui s’est mise dans une sale histoire et ça te rend fou, parce qu’on dirait qu’elle le fait exprès. Tu sais que tu ne peux pas toujours être derrière elle pour lui sauver les fesses, mais rien ne t’empêche d’essayer. Pour le coup, heureusement que tu étais là. Ce mec n’avait pas l’air de faire preuve de beaucoup de scrupule. Il aurait même été prêt à profiter de la faiblesse de la jeune femme pour se faire plaisir. Tu grimaces à cette idée. Certaines personnes sont vraiment prête à tout et ça te dégoute. Toutefois, tu sais très bien que Lydia y est aussi pour quelque chose, même si tu ne veux pas l’admettre. Elle aurait du être plus prudente, faire attention aux gens vers qui elle se tournait. Ces derniers temps la rousse ne réfléchit plus, t’as même parfois l’impression qu’elle se jette volontairement dans la gueule du loup.
Enfin, maintenant, le mec est parti et Lydia est avec toi. C’est déjà beaucoup plus rassurant. Elle est dans tes bras. Tu montes à l’étage pour la mettre en sécurité. Une fois dans sa chambre, tu lâches un peu prise. Ici, vous serez tranquille. Du moins tu l’espères. Cette fête n’était peut-être pas une si bonne idée que ça au fond. Lydia aime ce genre d’ambiance, mais si tu n’avais pas été là ce soir, elle aurait vite déchanté. Trop de monde, trop peu de retenu. Ce n’est pas vraiment un bon cocktail. Tu pourrais presque comprendre pourquoi ton père te dit toujours de faire attention quand tu lui dis que tu vas à ce genre de festivités. T’installes la blonde vénitienne dans son lit et là tu ne peux t’empêcher de lui poser la question qui te brûle les lèvres. Qu’est-ce qui lui a prit ? Tu lèves les yeux au ciel quand elle te réponds qu’il a voulu lui offrir un verre. Sérieusement ? Serait-elle totalement inconsciente ? « Tu vis dans une grotte pour ne pas savoir qu’il faut toujours faire attention quand un inconnu te proposes un verre ? » Bon, c’est peut-être aussi un peu le fils du shérif qui parle là, mais c’est plus fort que toi. C’est un principe de base, ne pas accepter de verre venant d’inconnu. On ne sait jamais ce qu’ils peuvent y avoir glissé avant de l’offrir. On en a un bon exemple ici. Il a dû lui mettre l’une de ses drogues du viol pour pouvoir ensuite profiter de la jolie rousse en toute impunité. Enfoiré.
Tu es surpris de sentir la douce main de Lydia contre ton poignet. Tu ne t’y attendais pas. En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, tu te retrouves contre le matelas au côté de la jeune Martin. Tu te figes quand elle vient contre toi. Ça te rappelles étrangement l’un de premiers souvenirs que tu as d’elle, une fois qu’elle a enfin daigné reconnaître ton existence. Cette fois où elle avait vu Peter sous sa forme lupine. Le début du cauchemar. Sauf que cette fois-ci, elle est un peu plus habillée, mais aussi beaucoup plus proche. Tu peux sentir son corps contre le tien et tu n’arrives pas à te détendre. Bien entendu, tu en as toujours rêvé, de la sentir si proche de toi, de pouvoir poser son visage dans ses cheveux et profiter de son parfum. Si tu avais été du même accalmie que ce connard que tu as envoyé paitre tout à l’heure, tu en aurais certainement profité, mais ce n’est pas le cas. Non, tu ne peux pas lui faire ça et de toute façon, ce n’est vraiment pas ton truc. Toi, ce que tu veux, c’est qu’un jour, elle fasse ça en toute conscience de ses actes. Tu veux qu’elle en ait envie et non pas qu’elle s’y sente forcé. T’es une sorte de romantique des temps moderne. Tu hésites à la garder contre toi, tu devrais certainement te défaire de son étreinte, mais tu n’y arrives pas. Alors, tu la gardes près de toi. En tout bien tout honneur bien entendu. Ta main dans son dos tu vérifies que tout vas bien pour elle. La rousse s’excuse et tu ne comprends pas vraiment pour quoi. Toutefois, tu ne vas pas la contredire. Ce genre de moments sont si rares que tu ne vas pas le gâcher. Tes doigts caressent son dos et tu souffles un « Ce n’est rien. » Au fond, ça te fais plaisir de pouvoir être là pour elle. Voilà des années que tu attendais qu’elle te remarque, alors maintenant qu’elle a reconnu ton existence, tu veux en profiter. « Ne refait plus jamais ça, c’est tout. » Ouais, c’est tout ce que tu veux, qu’elle arrête de se mettre en danger. « Je deviendrais barge s’il t’arrivais quelque chose et que je ne pouvais pas l’empêcher. » T’es honnête avec elle. Ça te rendrait tellement fou si elle venait à être blessée ou pire, tuée.
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Sujet: Re: young, wild and free ( stydia ) Mar 28 Juil 2015 - 19:00
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Be my friend, hold me, wrap me up, unfold me. I am small and needy. Warm me up and breathe me...
Comment avait-elle pu garder autant les yeux fermés pendant ces années si insipides? Comment avait-elle fait pour garder ce rythme de vie effreiné sans jamais redouter le lendemain? A toujours se voiler, s'opacifier de son indifférence pour se la jouer sans importance... A se renfermer dans ses faussetés, dans ses mensonges à peine voilés. Effleurant cette image parfaite d'étudiante superficielle pour contempler l'envers d'un décor si particulier. Simplement usant de la facilité pour se faire solliciter. Seulement il y avait un prix à payer pour cette popularité... Il fallait toujours payer pour nos faits. Et la rousse ne dérogeait pas à cette vérité, ankylosée par cette image flouée. Cachant, redoutant ses secrets. Renvoyant cet écho d'une douce dureté. Cette fille sans éclat, sans débat. Une poupée aux yeux hagards, une barbie sans égards. Et la plupart y avait cru, les gens se bernant d'illusions si aisément. Mais pas lui, celui qui s'attardait sur les détails , celui qui voyait plus qu'un simple reflet dans cette personnalité. Lui il l'avait observé en retrait. Descellant aux mensonges la vérité. Contrant la superficialité pour observer les reflets de la beauté. Et même si elle se cachait de sa violente indifférence, il avait continué à espérer. A croire que cet écho ne serait qu'une nuée de cendres au milieu du brasier. Pendant des années... De trop longues années. Et même si Lydia ne l'avouerait jamais, Stiles avait joué dans le fait qu'elle se réveille telle qu'elle était. Comme cette adolescente aux yeux brillants d'une joie surprenante, d'une fille aux connaissances extravagantes. La vraie elle pas ce futile reflet. Mais pour qu'elle comprendre les vrais enjeux de son jeu, elle avait perdu son innocence au grès d'une nuit agitée. Tourmentée petite torturée. La belle trouvant l'atrocité pour briller. Illogique et incompréhensible. Et à présent, la rousse payait les frais de ses faussetés. Ces gens autour d'elle s'amusant de sa dextérité pour l'aveugler. Et elle avait sombré naïvement, buvant pour oublier l'image qu'elle reflétait. Sombrant pour se rendre compte de l'évidence. Se sauvant auprès de celui qui comptait vraiment, celui qui n'avait jamais perdu confiance en elle malgré son inconsciente insouciance.
Cette même insouciance qui horripilait Stiles, qui s'imaginait le pire s'il ne s'était pas trouvé là au bon moment. Elle dans les bras de cet étranger. La rousse était si embrumée par l'ivresse qu'elle se rendait pas compte de cette vérité, de l'horreur qu'elle aurait pu vivre si ce dernier ne l'avait pas aidé à s'échapper. Non elle était bien loin de se préoccuper de cet enfoiré, totalement enivrée par cette liberté véhémente. Celui de se sentir si légère, transportée loin des hautes lumières, des problèmes. Juste creuse, vide de toute anxiété. Mais le brun la ramenait sur terre, son inquiétude le transperçant. « Tu vis dans une grotte pour ne pas savoir qu’il faut toujours faire attention quand un inconnu te proposes un verre ? » Sa voix trahissait sa colère rancunière, ce sermon étant légitime au vu des circonstances atténuantes. Mais la rousse était outrancière... Trop légère. Alors elle se tordait sur le matelas, cherchant la douceur de ses draps. N'écoutant qu'à moitié, se comportant comme une grande enfant.
Puis sous le fil de ses pensées désabusées, elle attrapait le poignet du brun pour l'embarquer. Contre elle sur ce lit rosé. Ses doigts descendant lentement pour peinturer sa peau veloutée, sa tête se siégeant sur son buste. Elle crevait de cette proximité, cherchant un moyen de le dérider. Pour lui prouver qu'elle était en sécurité à ses côtés. Qu'elle ne risquait pas de bouger. Et elle s'excusait étrangement. Pour un tout bien flou. Et il devait se contenter de ses aveux hasardeux. Puisque la belle savait se faire laide et que ses excuses n'étaient qu'éphémères. Et même si ce simple mot était incompréhensible, elle ne cherchait pas un sens particulier. Pour elle, c'était si claire même trop claire. Désolé d'avoir bu dans le verre de cet enfoiré, désolé de t'avoir autant ignorer. La belle était foutrement sincère dans son état d'ivresse, à un point que c'en était déconcertant. Comme si à quelques instants, son taux d'alcool lui permettait quelques libertés. Et son sourire irradiait sur ses lèvres pincées, elle était bien là contre lui. Dans cet échange sans compromis. Et Stiles se démontait dans ces bras, une légère gêne sur son visage. Un légère tempête dans ces pensées embrouillées. Pourtant ces doigts se déliaient dans son dos, une caresse qui réconfortait la belle de ses regrets. « Ce n’est rien. » Et enfin il se déridait, se laissait aller dans cette proximité. Effacant son anxiété pour un peu de cette ambiguité. « Ne refait plus jamais ça, c’est tout. » Et il se confessait dans son anxiété, sa sincérité faisant acquiescer la rousse doucement. « Je deviendrais barge s’il t’arrivais quelque chose et que je ne pouvais pas l’empêcher. » Et cette inquiétude latente, flagrante, la même qu'il l'avait poussé à la sauver lors de cette nuit où elle l'avait quitté. Mais ça elle n'en avait toujours aucune idée... Car ce n'était pas Stiles qu'il l'avait ramené mais bien Jackson. Néanmoins sa confession la faisait sourire un peu plus, éveillant un peu son coeur creux. Et sa main quittait sa douce paume pour se loger sous son t-shirt lentement, restant à l'endroit précis là où elle le sentait en vie. Là où ces expirations et inspirations se tendaient. Et elle relevait son regard de jade vers l'ambre du sien pour lui offrir cet éclat de joie, ce sourire de sang-froid. Se rapprochant un peu de lui pour l'embrasser sur la joue tendrement, comme un remerciement. Comme une promesse qu'elle lui faisait de ne plus jamais recommencer ses pathétiques erreurs. Puis elle revenait se caler dans le creux de son cou, perdant son souffle dans sa nuque. N'étant pas habituée à cette proximité, ses pensées s'entremêlaient sous l'ivresse ou bien sous la simple réalité. Celui de ce coeur qui se dépaysait, qui était touché par ces mots inquiets. Et elle lâchait dans ce silence violent, un semblant de clarté, une envie qui était non responsable de son état délabré. « Restes avec moi ce soir. » Elle avait dit ça avec une telle légèreté, une telle innocence que c'en était dérangeant. Ses mots flagrants ne cherchant pas le contre sens pour autant. Ses paroles étant insouciantes, sans ambiguité. Elle ne voulait juste pas dormir seule, elle ne voulait pas qu'il parte. Simplement...
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Sujet: Re: young, wild and free ( stydia ) Sam 19 Sep 2015 - 19:39
Young, wild and free Ce serait mentir que de dire que tu n’as pas eu peur pour Lydia. C’est même un euphémisme. Tu tiens beaucoup à elle et tu ne sais pas vraiment comment tu réagirais si un jour il venait à lui arriver quelque chose. Tu deviendrais dingue probablement. Surtout si tu sais que tu aurais pu l’aider, mais que tu n’en as rien fait. C’est certainement pour cela que tu es si protecteur avec elle, que tu serais prêt à te jeter sous un train pour la protéger. Tu serais prêt à tout pour elle et c’est certainement ce qui fait le plus mal. Parce que tu sais très bien qu’elle ne s’en rend pas compte, qu’elle n’a même pas idée de tout ce que tu es prêt à sacrifier pour elle. Et toi, t’es incapable de lui dire quoique ce soit, parce qu’elle t’as tellement repoussé que tu n’oses plus t’approcher au risque de te brûler une nouvelle fois. Alors tu te tais et t’agis en silence et tu te mord la lèvre à t’en faire saigner à chaque fois qu’elle mets sa vie en danger. Parce qu’elle le fait constamment. Tu ne sais pas vraiment pourquoi, mais c’est une habitude chez elle. Tu sais qu’elle est entourée constamment par la mort en tant que banshee, mais ce n’est pas une raison pour la provoquer d’avantage. Alors forcément, ça t’as rendu fou de voir qu’elle se jette dans la gueule du loup comme ça, sans même faire attention. Ce n’est pas comme si elle était seule, elle sait très bien que ses amis tiennent à elle. Parfois, tu te demandes vraiment ce qui lui passe par la tête et ça te mets hors de toi. Parce qu’on dirait presque qu’elle le fait exprès, que ça l’amuse de se mettre en danger comme ça. C’est tellement rageant. Comment peut-elle être aussi aveugle ?
Alors, malgré ça, tu l’as ramené dans sa chambre, au moins ici, elle ne risque plus rien. Du moins, c’est ce que tu crois. Et tu l’espères sincèrement. Ici, il n’y a personne qui souhaite profiter d’elle, même pas toi. Surtout pas toi en fait. Jamais il ne te viendrais à l’idée de profiter d’elle. Tu tiens trop à elle pour oser la souiller. Elle est ce qu’il y a de plus pure à tes yeux. C’est bête dit comme ça, mais c’est réellement ce que tu ressent au fond de toi, pauvre petit être humain.
Cette situation t’as mis sur les nerfs, à fleur de peau.
Puis finalement, tu t’es allongé près d’elle pour pouvoir la rassurer, l’aider à s’endormir, parce que tu ne te vois pas la laisser là, toute seule. T’as bien trop peur qu’elle refasse une connerie ou que l’autre connard revienne la chercher. Tu t’es juste allongé près d’elle et c’est la rousse qui est venu se coller à toi. Au début, t’étais carrément crispé. Non, parce que tu ne t’attendais pas vraiment à ça. Les contacts avec Lydia, aussi minime soient-ils ont toujours tendance à te mettre dans tous tes états, à chaque fois. Tu ne t’en plains pas vraiment, même si tu sais qu’elle est si proche de toi simplement parce qu’elle a été drogué et qu’elle ne se rend pas compte de ce qu’elle fait. C’est déjà mieux que rien. Certainement. Au fur et à mesure, tu te détends malgré le fait qu’elle s’approche encore un peu plus. Son visage dans ta nuque, tu peux sentir son souffle chaud caresser ta peau. Tu la sers un peu plus contre toi, comme pour l’empêcher de s’enfuir ou pour la protéger d’avantage, tu ne sais pas trop, mais à cet instant, tu la laisserai partir pour rien au monde.
Tu t’électrises quand ses lèvres se posent contre ta joue. Ça non plus tu ne t’y attendais pas. Ses lèvres sont douces contre ta joue et tu ne peux pas réfréner un léger sourire de naître sur ton visage, qui s’illumine doucement. Tu apprécies ce contact, mais tu n’en oublies pas pour autant que tu es en colère après elle parce qu’elle fait vraiment n’importe quoi. T’essayes de t’y tenir malgré le fait que de toute façon tu n’arrivera pas à lui en vouloir bien longtemps. C’est plus fort que toi et son contact, cette proximité ne t’aide vraiment pas à tenir tes bonnes résolutions. Tant pis. Tu poses tes lèvres sur son front quand elle te demande de rester avec elle, de ne pas la laisser cette nuit. Tu hésites. Ce n’est pas vraiment ce que tu avais prévu. Seulement, tu sais que tu ne t’en ira pas tant qu’elle a besoin de toi. Tu dépose un nouveau baiser contre son crâne. « Je resterais là tant que tu as besoin de moi » souffle-tu doucement pour ne pas briser la tranquillité du moment. Ce n’est pas comme si tu avais l’intention de l’abandonner. Tu ne l’a jamais fait, tu ne vas pas commencer maintenant. Sans vraiment réfléchir, la main qui était jusqu’à présent dans son dos remonte caresser doucement ses cheveux flamboyant. Ce geste t’apaise. T’espère qu’elle aussi. « Tu devrais dormir maintenant, t’as eu une longue soirée. » toujours aussi protecteur avec la Martin. Tu peux entendre la musique qui raisonne un étage en-dessous, étouffé par les murs et la porte de cette chambre. Ça offre un effet de cocon assez étrange, mais plutôt agréable, même si de base il avait prévu de s’amuser avec les autres plus bas. Seulement, être proche de Lydia c’est bien plus agréable. Peut-être qu’un jour il pourra être proche de la rousse sans qu’elle soit obligé de se droguer. L’espoir fait vivre Stiles.
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Sujet: Re: young, wild and free ( stydia ) Jeu 15 Oct 2015 - 1:46
we're growing apart but we pull it togetherStiles&Lydia;
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La peur était un sentiment violent, mais si humain. Celui de redouter la moindre anxiété pour la décupler en un engrenage imparfait. Le doute, les regrets, la panique, la colère... La haine de devoir regarder un proche sombrait dans une obscurité où la lumière n'était que parsemée en petites touches de couleurs. C'est ce qu'il ressentait, ce gars qui la fixait, qui la maudissait pour son insouciance et son ignorance. De la haine pure et glaciale pour son irresponsabilité. Et elle savait qu'elle avait merdé au plus profond d'elle, son inquiétude l'emprisonnant dans ses tourments et dans une culpabilité opaque. Mais que pouvait-elle y faire? Que pouvait-elle dire pour se défendre? Si ce n'est des excuses maladroites et confuses. Oui, Lydia ne contrôlait rien, à trop se méfier elle s'était égarée pour se laisser allée sur un chemin dangereux mais si tentant. La débauche. Une solution si aisée pour oublier les cruelles banalités et le quotidien lancinant, sanglant. Si jeunes et pourtant si convalescents. Malades de ce hasard, dommages de cet univers. Tout abîmés et pourtant tout à lutter. Pas de répit, par de pardon, leurs rédemptions se trouvaient dans leurs soumissions. Alors ils se pliaient, ils grandissaient avec cette ténébreuse vérité. Celle que rien n'était jamais vraiment gagné, que les démons se ramenaient bien plus vite qu'une nuée de fumée. Pas d'autres choix, pas d'autres opportunités.
Et Lydia s'était paumée, Lydia s'était empourprée d'une ivresse aléatoire et si planante pour se libérer car parfois elle n'arrivait plus à gérer. Tous ça, tous ce qui l'entourait... Sa liberté se reposant sur l'absence de sens. Mais Stiles lui refusait de se jeter ainsi dans une tourmente démente, protégeant les restes de cette jolie poupée, se rattachant à ce lien grandissant lentement. Cette amitié aux angles étrangement coupants. Ils se brulaient rapidement à force de se jauger, de se juger l'un l'autre, tentant toujours d'avoir le dernier mot. Mais aucun ne détenait ce dernier mot, personne ne comprenant vraiment l'enjeux de leur jeu. Compliqués et défaits, ils l'étaient. Stiles se cherchant encore, Lydia s'aveuglant à ces dépends. Les secrets les enfermaient dans cette bulle d'incompréhension et d'incohérence, mais ils continuaient d'avancer, continuaient à se protéger l'un l'autre sans jamais trop se rapprocher. Mais là la distance était compromise, incomplète dans leurs proximités. Les gardes s'abaissaient alors que l'esprit de la rousse s'embrumait. Elle le chopait et l'obligeait à se coucher à ses côtés pour le réconforter ou pour se réconforter. Elle ne savait pas vraiment... Et la gêne s'était immiscée doucereusement chez lui bien plus que pour elle, cependant elle redoutait légèrement. Cette appréhension bien vite cajolée par son absence de sens. Son corps se détendait, son corps se relâchait, elle lâchait prise... Ses doigts se perdant sur une fresque non peinturée, vierge d'une innocence véhémente. Ses mains s'attachant, ses pensées s'entremêlant. Elle était bien tout simplement. Depuis bien longtemps. Sa jambe venait entourer la sienne lentement, et son souffle à court de recours quant à lui se perdait dans la chaleur de son cou. Eprise et emprise. Stiles, après de longues secondes, à ne pas oser la toucher par peur de sombrer, finissait par lâcher prise, sa paume venant la resserrer contre lui. Leurs corps se collant timidement, laissant leurs coeurs palpitants. Lydia se blottissait, fermant les yeux face à la douceur de cette étreinte, sa bouche se dessinant en un sourire léger. Et avec des mots muets, elle venait le remercier d'une tendresse étrange, ses lèvres venant se déposer sur sa joue délicatement. Un merci inaudible, nuisible. Un geste insensé qui venait figer un éclat de joie sur le visage de Stiles, qu'elle se faisait un plaisir de scruter. Pourquoi tout semblait si facile soudainement? Pourquoi se sentait-elle importante inconsciemment? Les réponses se trouvaient toujours enfermées dans cette réalité creuse, mais elle ne cherchait plus à les résoudre car cet instant ne serait qu'une question de temps, elle le savait. Stiles finirait par la quitter alors que le sommeil la perforait de part en part. Tout n'était qu'illusoire après tout. Le brun venait déposer un baiser sur sa tempe tandis qu'elle le suppliait de rester encore près d'elle cette nuit, une supplication furtive, futile. Mais l'hésitation l'incarcérait bien que l'envie se trouvait présente. Il lâchait encore une fois, sa bouche se collant sur le haut de son crâne. Un geste rassurant et réconfortant. Lydia ne pipait pas un mot, trop captive de cette tendresse éphémère. Son sourire ne perdant pas de sa rigueur, de sa douceur. Elle appréciait simplement ce baiser que le temps laisserait graver dans une mémoire grimoire. « Je resterais là tant que tu as besoin de moi » Fidèle à lui même, Stiles ne changerait jamais et c'était ce qui la rassurait. Cette protection, cette relation. Elle soupirait face à ce murmure, son coeur se détendant, s'empourprant de battements plus violents. Et le brun laissait glisser ces doigts le long de son dos pour remonter dans sa chevelure reluisante. Un geste anodin qui la rendait plus calme, plus paisible. Juste ce dont elle avait besoin. Sa main quant à elle était remontée sur son torse se posant sur sa cage thoracique. « Tu devrais dormir maintenant, t’as eu une longue soirée. » Lydia acquiesçait, Morphée lui tendant les bras depuis un bout de temps. Mais la belle se tortillait, elle se défaisait quelques secondes de l'emprise du brun pour virer sa robe plus qu'insupportable pour se retrouver en sous vêtements. Celle ci n'arrivant à dormir avec trop de tissus sur elle. Encore un geste innocent que seul l'ivresse pouvait lui faire faire, mais qu'importait. Elle se recouchait auprès de lui, sa main se reposant derechef à l'emplacement de son coeur, l'autre rattrapant sa paume pour la glisser dans ses mèches. La musique battait son plein en bas, l'écho de la mélodie la berçant doucement. Elle murmurait un bonne nuit tremblant tandis que son corps se resserrait encore vers cette source de chaleur bouillante. Et peu à peu elle sombrait, espérant que son réveil soit accompagné toujours de cette même présence rassurante.