Forum RPG basé sur la série Teen Wolf et plus particulièrement sur la saisons 3B, à la clé tout un tas de loups-garous et d'autres espèces surnaturelles
InfosMessages : 1412 Date d'inscription : 07/03/2014
Fiche More about Relations : Inventaire:
Sujet: This doesn't seem so bad ◊ Stydia Mar 27 Oct 2015 - 7:26
This doesn’t seem so badLydia and Stiles
A GREAT HERO TEACHES AN ENTIRE CITY THAT DANCING IS THE GREATEST THING THERE IS.
❆
I AM NOT SOME STARRY-EYED WAIF HERE TO SUCCUMB TO YOUR... YOUR PELVIC SORCERY.
La fatigue.
C’est le seul sentiment qui ressort ces derniers temps. T’as l’impression de ne pas avoir fermé l’oeil depuis des semaines. C’est peut-être le cas en fait. Wait... tu n’en sais absolument rien. Tu n’as plus la même notion du temps que quelqu’un de normal et les hallucinations qui se font de plus en plus présentes ne t’aident pas à garder une attache à la réalité. T’as l’impression de perdre pied un peu plus à chaque seconde et tu t’attends à chuter à n’importe quel moment.
Tu dois trouver une solution. Tu le sais. C’est une question de sécurité, pour toi, mais aussi pour les gens qui sont autour de toi. Tu ne sais pas de quoi tu pourrais être capable si tu continue à sauter des nuits entières de sommeil. Après tout, il parait que les insomniaques ont plus de chances de devenir des tueurs en série et l’air de rien, ces derniers temps tu les accumules les nuits blanches, alors ça doit certainement multiplier tes chances de devenir le prochain Charles Manson. Gosh… faut vraiment que tu trouves quelque chose pour arranger ça.
Tu tournes en rond dans ta chambre à la recherche d’une solution. Ton cerveau n’est plus vraiment en état de fonctionner. Dommage, c’est la seule chose d’intéressant chez toi. Ta capacité à mettre des plans sur pieds. Tu ne sers plus à rien. Tu te laisses tomber sur to lit et fini par tomber de fatigue. Tu t’endors. Enfin.
Et le réveil est un peu étrange. Pour changer. Tu ne te souviens pas t’être réveillé tranquillement dans ton lit. Quand t’ouvres les yeux t’es dans la forêt. Bordel, mais t’as vraiment quelque chose avec cette forêt. Tu te débrouilles toujours pour te retrouver ici. Tu soupires et passe une main sur ton visage essayant de ne pas paniquer. Non, il ne faut pas le faire maintenant. Manquerait plus que ça. Tu marches un peu et te retrouve nez-à-nez avec le Németon. Forcément. Il n’est jamais très loin celui-là. Tu viens t’asseoir sur le tronc coupé depuis plusieurs années déjà. Il faudrait vraiment que tu penses à parler à Deaton, qu’il t’en dises plus sur ce cet arbre. Il y a quelque chose de spécial, tu n’as pas besoin d’être un loup-garou pour comprendre qu’il y a quelque chose d’étrange. Tu poses ton visage dans tes mains, essayant de réfléchir du mieux que tu peux, l’esprit toujours aussi embrumé.
Sujet: Re: This doesn't seem so bad ◊ Stydia Mer 28 Oct 2015 - 22:16
THIS DOESN'T SEEM SO BAD
They say it's what you make. I say it's up to fate. It's woven in my soul. I need to let you go. Your eyes, they shine so bright. I wanna save that light. I can't escape this now. Unless you show me how.
Néant dans tes pensées, ton coeur comme attiré par cette étrangeté qu'est cette réalité. Tu virevoltes petite princesse au milieu de cette obscurité, sous le ciel noirci par cette nuit. Douce nuit froide, opaque et blafarde. Les nuages détruisent le reste d'étoiles épurées, le gris installant sa monotonie d'une simple agonie. T'es seule dans cette forêt où chaque reflet ressemble à un écho cauchemardesque, un labyrinthe grotesque. Le labyrinthe de tes pensées, le micmac de ton existence contrecarrée. Foutu bordel incessant et permanent, véhément blizzard aveuglant. Mais ton instinct te prend et te dépouille, il te joue des tours mais tu continues d'avancer sans grande volonté. Seul cet appel grisant dans ton crâne bouillonnant. Voix de l'au delà qui te poussent à chercher, à trouver la clé de ton échappée. La mort te guettant, te jaugeant doucement dans son excitation lancinante. Pauvre poupée aux cendres enflammées. Toujours le pion que ce destin s'amusait à déplacer pour recouvrer les carcasses des innocents, des ignorants. Tu trembles Lydia, ouais t'as tellement froid que tu t'enfermes dans ta veste, tes cheveux flamboyants s'engouffrant face au vent. Bordel qu'est ce que tu fous là? A quoi tu joues encore? Marchant face au néant, accourant dans la gueule du serpent. Lentement mais surement. Peut être tu rêves ? Peut être tout ça est réel? Tu ne saurais le dire face au tourment de ton présent. En réalité, tu ne sais plus ce qui est vrai du faux. Tu marches sur cette limite avec un équilibre instable, ton ossature jonglant entre le vide et le plein. Illusion perfide de ton quotidien. Funambule au coeur écrin du danger, aux lèvres empoisonnées. Poupée au visage fissuré. Plus le temps d'y penser, t'y es maintenant dans cette forêt irisée, prête à affronter les démons de tes voix sanglantes. Et au loin, tu découvres la raison de ta présence. Mirage sombre d'une ombre. Douce et délicate silhouette masculine qui marche sans regarder. Ton hésitation est grande pourtant tu le suis malgré cette boule dans ton bas ventre. Captivée et emprisonnée par ta curiosité.
Et le chemin se dessine peu à peu sous tes pas anxieux. Route ardue et pointue. Ton corps se fait lourd mais tu ne le perds pas de vue. Ce fantôme. L'inconnu appelant l'inconnu. Tu fonces tête baissée dans un piège tordu, la faucheuse te souriant avec ces canines carnassières. Mais ta raison est face à toi, ta raison poursuit son calvaire sous tes yeux écarquillés, sans se tourner, sans jamais reculer. Elle continue d'avancer. Inlassablement, précautionnement. Et t'es trop obnubilée pour penser, pour te rendre compte des faits. Que cette ombre n'est pas qu'un songe damné, mais bien une familiarité. Puis soudainement, la silhouette se stoppe et tu te caches sous les reflets de la clarté de la lune. Doux instinct de survie. Tu attends patiemment ton jugement. Collée et teintée derrière ce tronc, maigre réconfort de ta futile cachette. Mais rien ne se passe. Le vide prend son plaisir perfide. Et tu tournes ton regard verdâtre vers cette source d'adrénaline. Ce que tu découvres te laisse aussi vide que ce silence pesant. Le Nemeton. Origine de tous tes maux, de ceux de tes amis. Tu fixes la souche avec une colère livide, tes phalanges se crispant sous ta férocité. Et ta pauvre dépouille décide de migrer vers l'étranger, de découvrir le fruit de ta curiosité. T'avances lentement puis tu t'immobilises sous les gestes de cette ombre. Il se détourne, il s'assoie appuyant ces mains sur son visage blafard. Et tu découvres, tu goûtes chaque parcelle de cette face ancrée dans tes souvenirs passés. Mémoire furtive de ces jours d'une froide humidité. Ta voix se bloque dans ta gorge serrée, pourtant un mot arrive à s'échapper de ta cage thoracique, brisant le calme tangent. " Stiles? " Une délivrance, un abandon, un pardon. Un besoin de preuve dans cette amère réalité. Et toi, jolie poupée, t'avances encore ton anxiété laissant place à ton inquiétude. T'accoures presque à ses côtés, tes peurs fondées. Ta main se déposant sur une de ces paumes délicatement. Tu le regardes et pourtant tu ne vois que du noir…
ACIDBRAIN
Stiles Stilinski
Don't be afraid of the dark
InfosMessages : 1412 Date d'inscription : 07/03/2014
Fiche More about Relations : Inventaire:
Sujet: Re: This doesn't seem so bad ◊ Stydia Lun 2 Nov 2015 - 17:50
This doesn’t seem so badLydia and Stiles
A GREAT HERO TEACHES AN ENTIRE CITY THAT DANCING IS THE GREATEST THING THERE IS.
❆
I AM NOT SOME STARRY-EYED WAIF HERE TO SUCCUMB TO YOUR... YOUR PELVIC SORCERY.
Peu à peu tu perds pied, tu le sais. Tu perds ton lien avec la réalité et tu ne sais pas comment tu vas faire pour pouvoir retrouver ça. Parce que bon, l’air de rien la réalité c’est juste un peu beaucoup important quoi. Tu te dis que c’est juste dû à ton manque de sommeil. Qu’à la longue, ça te fais tourner barge. Ton cerveau ne doit plus être assez irrigué, s’il l’a déjà été un jour. Puis cette forêt qui fini toujours par t’attirer. Quoique que tu fasses, tu finis toujours par te retrouver ici, au milieu de nul part. Bon, là tu sais où tu es. Le Nemeton est du genre reconnaissable comme vieil arbre abandonné. J’aimerai bien savoir pourquoi il m’attire autant ce truc. Peut-être que tu deviens vraiment barge. Après tout, c’est dans tes gênes, c’est ce qui a tué ta mère, t’es peut-être entrain de devenir comme elle. Ton coeur se sert à cette idée, tu ne sais pas vraiment ce que tu ferais si c’était vraiment le cas. Comment tu réagirais si tu apprenais que tu souffrais du même mal qui a emporté ta mère. Se serait certainement la fin d’un monde.
T’as le regard rivé sur tes mains, assis sur l’immense tronc. T’essaies de te convaincre que tout ça est réel, que tu n’es pas encore entrain de rêver. T’as besoin de te raccrocher à quelque chose. T’as besoin de savoir que tu ne perds pas la tête. Bordel, t’as besoin de tellement de choses en réalité. Tu comptes tes doigts. 1. 2. 3… t’en as bien dix. Tu sais compter, ça ne peut qu’être la réalité. Tu te demandes si c’est bien mieux ? Au fond ces derniers temps ta réalité devient aussi glauque que tes cauchemars. On ne te laisse aucun répit. Tu suffoques et tu sens tes poumons se compresser à cette idée, un peu comme si l’idée te prive déjà d’air. Ça te donne envie de hurler, de te rebeller, mais contre quoi ? Parce qu’au fond tu sais très bien que tu es l’unique responsable de tout ça et ça te tue. À petit feu. Doucement. Sûrement.
C’est la voix de quelqu’un que tu connais bien qui te fait relever la tête, quittant la contemplation de tes doigts. Lydia. Qu’est-ce qu’elle fait là ? Tu rêves ? Il n’y a que dans un rêve que la jolie rousse peut apparaître comme ça près de toi. « Tu ne devrais pas être là » c’est la seule chose que t’es capable de dire pour le coup. Parce que c’est vrai. Elle n’a pas à être là. Que ce soit dans un rêve ou dans la réalité. Elle n’a pas à se balader dans la forêt en pleine nuit. Ce n’est pas un endroit pour elle. Qui sait ce qui traine dans les parages ? Et puis peut-être que le réel danger est devant elle ? Qui sait ce qui t’arrives ? Ce dont tu es capable ? T’as bien réussi à traverser la ville sans t’en rendre compte la dernière fois ? Tu ne sais pas de quoi ton inconscient malade est prêt à te faire faire.