Once upon a time
Pour bien comprendre qui je suis aujourd’hui, il faut d’abord comprendre qui étaient mes parents et surtout dans quel univers je suis venue au monde. Mes parents avaient tous les deux 24 ans lorsque je suis née, c’était dans la norme de l’époque, de nos jours les gens ont des enfants beaucoup plus tard, peut-être qu’ils auraient dû attendre avant de fonder une famille. Mes parents s’aimaient beaucoup, mais ils étaient loin d’être prêt à ce monde d’adultes dans lequel je les ai précipités. Pas que je n’étais pas désirée, au contraire, mes parents m’ont vue comme un véritable don du ciel lorsque je suis entré miraculeusement dans leur vie. Voyez-vous, ma mère avait eu un grave accident lorsqu’elle était adolescente, cet accident diminua les chances de concevoir de ma mère d’environ 70%, imaginez sa surprise lorsqu’elle réalisa qu’elle était enceinte de jumeaux. Mon père avait mis 3 jours pour transformer son bureau en véritable chambre de rêve pour ses enfants. Voulant faire durer la surprise, mes parents décidèrent de ne pas savoir si nous étions des filles ou des garçons. Ils choisirent 4 prénoms, Théodore, Charlotte, Willow et Thomas. Vers la fin du dernier trimestre, ma mère perdit l’équilibre et fut transportée d’urgence à l’hôpital ou elle dut accoucher prématurément. Un seul bébé survécu et j’ai eu la chance – ou pas, de tirer le numéro gagnant. Mon frère avait été étouffé par son cordon ombilical et si ma mère n’avait pas chuté, j’aurais moi aussi pu y passer.  Afin de toujours avoir en mémoire qu’ils auraient également pu avoir un fils, mes parents me nommèrent Théodora Willow, ils n’avaient clairement pas pensé que je n’avais pas envie d’être remémoré chaque jour que j’avais survécu mon frère. Chaque jour, je suis prisonnière de son souvenir, même si j’ai l’impression qu’il est là, avec moi – comme si un fantôme pouvait grandir dans l’au-delà, ou peu importe où les esprits se retrouvent après la mort...

Je crois que la perte de mon frère causa une véritable descente aux enfers pour mon père. C’est pourquoi ma mère le quitta lorsque j’avais cinq ans et que nous déménageâmes à San Francisco. Ce n’est que deux ans plus tard que mon père se remit de sa dépression et trouva la femme de sa vie, avec qui il eut deux enfants. Ma mère croyait mon père incapable de prendre soin de sa famille, il appréciait trouver réconfort dans l’alcool et ma mère ne pouvait pas accepter ce genre de comportement, ce n’est qu’un an plus tard que le divorce fut officiel.  Heureusement, à cet âge, c’est plutôt simple de se faire des amis et je ne fus pas touché par ce changement radical dans ma vie.  J’aimais passer du temps seule et cela inquiétait beaucoup ma mère, car je parlais souvent seule dans ma chambre et refusais régulièrement d’aller jouer avec mes amis, ce n’est que vers 8 ans que je réalisai que je me sentais constamment seule et c’est vers cet âge-là que ma mère m’apprit la vérité sur mon frère et l’origine de mon prénom. C’est à ce moment que je réussit à comprendre – ou pas, le vide que je ressentais constamment. On dit souvent que des jumeaux ont une connexion particulière, peut-être que mon subconscient s’ennuyait de la présence de cet être près de moi. J’adorais aller à la bibliothèque et alors que ma mère croyait que je regardais des livres sur l’astronomie, je dévorais plutôt des livres de science-fiction sur les fantômes et les créatures mythologiques de ce monde. Lorsque j’étais chez mon père – un week-end sur deux, je trimbalais mes livres avec moi.  Mon demi-frère et moi on rêvait d’un univers ou on pouvait parler aux morts et une fois, lorsque nous étions adolescents, nous avions joué à ce jeu spécialement conçu pour communiquer avec les morts. Vous savez ce jeu avec lequel on ne doit pas s’aventurer dans un cimetière ? À mon grand désarroi, rien de particulier ne s’était produit.  J’étais très proche de mon frère et de ma sœur, ma mère s’étant elle aussi remariée avec un homme qui n’avait pas déjà de descendance, mais ne pouvant avoir d’enfant, ils étaient ma famille. C’est avec eux que je développai ma passion pour l’ésotérisme, même si eux, ni croit pas vraiment.

Après le lycée, j’avais postulé à plusieurs universités et étant en froid avec ma mère pour une question aussi ridicule qu’un garçon, j’avais décidé d’aller à l’université qui m’était le plus facilement accessible à partir de Beacon hill. Le sujet d’étude que j’avais choisi n’était pas le favori de mon père ni de ma mère et belle-mère d’ailleurs. Seul mon beau père m’encouragea dans ma décision. Ce fut l’une des seules fois où nous furent d’accord de toute ma vie. J’aimais bien aller étudier au cimetière, j’avais l’impression que cela me rapprochait du fantôme de mon frère et puis je préférais le cimetière à la forêt avec tout ce qui se passait dans la ville récemment. Je n’étais pas stupide, je savais que ce n’était pas des attaques animales et surtout, je commençais de plus en plus douté de l’existence de ce monde surnaturel qui me fascinait tant. Depuis mon retour à Beacon Hill, j’ai rencontré Oreste, il m’intrigue définitivement et je ne suis pas du genre à laisser un mystère irrésolu. Dommage pour lui.

   

   Behind the screen
   Pseudo / Prénom : Bluebox/Stéphanie Âge : 24 ans Tu préfères les cookies ou les tartes aux pommes ? Hum. les cookies Comment t'es arrivé(e) ici : Je suis le Stiles du Stiles. Ton personnage préféré dans TW : Définitivement Stiles (même si j'ai teint mes cheveux de la même couleur que ceux de Lyds) Fréquence de connexion : Entre 4 et 6 jours semaines Une ultime bafouille : Je suis une véritable accro au rp. Quand j'ai le temps, je peux faire deux à 5 réponses dans une même soirée  :16: