Prénom(s): Nathaniel George ♦ Nom : Jameson ♦ Age : 27 ans ♦ Nationalité : anglaise ♦ Métier/étude : écrire ici ♦ Orientation : Peu importe, homme, femme, consentent ou non. ♦ Particularités : C'est un Darach. ♦ Groupe : Between oaks of danger ♦ Avatar : Nathaniel Buzolic

Imaginez un jeune homme toujours propre sur lui, chemise rentrée, cheveux disciplinés, un jeune londonien allant dans une école privé de la city, allant à l'église à chaque occasion, priant le seigneur tout les soirs si ce n'est plus. Fils de deux parents croyants, pratiquants et extrémistes, Nathaniel était ce jeune homme là. Il n'avait jamais compris ce qu'était la foi ni comment elle fonctionnait mais avait toujours fait ce que ses parents lui avaient enseigné, pas par choix mais par habitude. Il avait été élevé comme ça, il ne connaissait rien d'autre. Son quotidien n'était qu'une litanie perpétuelle qu'il réprouvait intérieurement de plus en plus au fil du temps. L'adolescence lui prouva même ce qu'il n'avait jamais osé testé jusque là. Le moindre signe de déviance, le moindre doute évoqué, et son père le remettait dans le droit chemin, son droit chemin, celui des coups de ceinture et du séjour dans le placard sombre du fond du couloir, pour l'amour de Dieu, pour qu'il ne les punisse pas. Il avait toujours su au sujet des créatures surnaturelles car ses parents eux même l'avaient su par un Druide, c'est ce qui avait accru leurs pratiques et leur foi, persuadés que ces créatures n'étaient que des monstres, formes physiques du démon, représentants de Satan. Nate n'avait jamais vraiment détesté ces gens, il n'en avait jamais rencontré en fait, mais comme toujours, par habitude ou par mimétisme, il les avait déjà classés dans sa tête. Mais il ne savait pas, littéralement. Sa culture avait été bridée par ses parents depuis toujours, il ne lisait, ne regardait que ce qu'ils approuvaient. Doucement, discrètement, il avait commencé à lire d'autres choses en se rendant à la bibliothèque, ouvrant son esprit à d'autres possibilités. Il rencontra même le Druide que ses parents connaissaient et c'est à ce moment là que tout changea. Plus qu'une simple crise d'adolescence, il commençait à comprendre, à savoir, à s'émanciper. C'est à l’orée de ses dix-sept ans que la cassure se fit. Un doute fut évoqué, la sentence tomba, mais cette fois c'était différent. Son père avait beau frapper, sa mère avait beau pleurer, cette fois il s'en fichait, il ne faisait qu'attendre. Il avait compris que ce que faisaient ses parents n'était pas bien, que ce n'était pas la bonne voie. Subissant les coups et la douleur lancinante de la boucle de ceinture sur son dos nu, il ne faisait qu'attendre, attendre que ça passe. Aucune larme ne coulait sur ses joues, aucun cri, aucun sanglot, juste sa lèvre pincée entre ses dents pour contenir la douleur. Les quelques heures qu'il avait ensuite passé dans le placard sombre furent aussi longue que le vide qui avait gagné son esprit. Il avait prit conscience de l'étendue de la réalité et il était temps de l'exploiter.

Les jours qui suivirent il ne fit pas de vagues, feintant une obéissance sans faille et un respect retrouvé... Mais ce n'était que le temps de se préparer. Il avait contacté la police, les avait prévenu d'un incident à venir, espérant qu'ils viendraient, et ce jour là, il s'était planté dans le salon cette grande maison du centre ville et avait entamé son action. Il avait dit tout haut ce qu'il avait apprit dernièrement, mettant en lumière toute la désobéissance dont il avait fait preuve, clamant haut et fort l'erreur que ses parents faisaient, n'hésitant pas à blasphémer et à défendre ces créatures surnaturelles, quitte à défendre Lucifer en personne. Il ne les avait toujours pas rencontré non, mais ce n'était pas important. L'important, le but fixé, c'était ce qui arriva, le coup de poing violent que son père lui asséna, puis les deux coups de pieds qui suivirent alors qu'il était au sol. Dans le sifflement qui résonnait à ses oreilles, il entendit la boucle de la ceinture de son père être défaite et l'air être fendue avant que la petite pièce de métal ne fouette son dos à travers le tissus de sa chemise. Il ne se défendait pas, il n'en avait pas envie, il n'en avait même plus besoin. Un rire étouffé s'échappait de sa gorge poussant son père à redoubler d'efforts dans cette correction qui était loin d'être divine. Il entendait sa mère implorer son père d’arrêter mais à cet instant précis la rage le tenait et rien ne pourrait l'arrêter. Plus qu'une peur du seigneur, il montrait là son vrai visage et même sa femme en était effrayée. Elle s'était interposée mais le coup qu'elle reçue en plein visage la repoussa en arrière, sa tête heurtant la table en verre qui se brisa sous le choc. Le sang s'écoula et s'étala doucement sur le sol alors que les yeux de la femme se fermaient définitivement. La colère laissa place à la tristesse, ou du moins s'y mélangea pour donner une fureur encore plus grande, une fureur tournée vers Nate. Selon son père s'était sa faute et il allait en payer le prix. La mort apparente de sa mère n'était pas dans le plan de base, mais étrangement, il s'en fichait. Le truc qui le dérangeait en revanche était l'absence de sirene, l'absence de lumières clignotantes bleu et rouge éclairant les murs de cette désormais scène de crime. Il avait conservé sa patience dans l'attente de la police mais ils ne venaient pas et il était coincé dans sa propre création. A son tour, la colère monta, une colère dirigé vers lui même et vers ces types en bleu qui ne venaient pas. L'impatience le gagna vite au bout de quelques nouveaux coups qu'il ne pu qu'accuser et dans un grognement, il ouvrit les yeux. Une lueur mouvante attira son regard avant que ses dents ne se serrent dans un effort presque irrationnel. Les flammes gagnaient le mur et la tapisserie s'écroulait. Le feu était partit d'un petit élément de bois au centre du mur, un crucifix. Les coups avaient cessé de pleuvoir quelques secondes après et Nate avait commencé à ramper vers la cuisine, il avait essayé de bouger, limité par la douleur qui le tenait et les côtes cassées de son torse révélé par sa chemise déchirée. Poussant sur ses bras, il se retourna pour être sur le dos et observa les flammes lécher le plafond, incapable de bouger, même sous le coup de l'adrénaline et la pulsion de survie que tout être humain ressent en ces moments là. Il ne pouvait que regarder, c'était un spectacle pour le moins magnifique de son point de vu, les flammes rougeoyantes, les meubles qui s'écroulaient, son père qui commençait à cramer aussi... Allait-il finir là lui aussi? Dans cette tentative de s'en sortir? Peut être pas. Enfin les murs furent rejoint par cette lueur clignotante de rouge et de bleu. Enfin, des cris se firent entendre à l’intérieur, des voix graves, dures et sures. Il n'eut à attendre que quelques minutes avant d'entendre la porte d'entrée être fracturée et avant de voir entrer dans la pièce en feu un homme au casque jaune. Il n'eu pas le temps de lui dire quoi que ce soit qu'il se sentait soulevé, soutenu. Le cri de douleur qui s'échappa de sa bouche attira l'attention du pompier qui l'aida autant que possible à sortir et pendant que d'autres s'affairaient à éteindre les flammes, ils s'échappèrent de ce brasier et s'éloignèrent jusqu'à une ambulance où Nate s'étala sur un brancard, sombrant dans une inconscience bien mérité pendant que les secouristes constataient les blessures qui n'étaient clairement pas dû à l'incendie.

A partir de là tout avait changé. Il avait passé plusieurs semaines à l’hôpital le temps de se remettre. Il avait eu besoin d'une assistance respiratoire à cause de la fumée mais outre ça, son corps entier souffrait. La douleur était permanente, ses muscles brûlaient, ses os étaient brisés. Il ne pouvait pas bouger mais le reste le pouvait. Dans son immobilité, ses pensées pouvaient fuser et il cherchait à comprendre comment le feu avait pu être déclenché et la seule raison qui s'imposait à son esprit était l'option surnaturelle. Oh il avait tenté de recommencer, mais à l'évidence il était incapable de faire brûler quoi que se soit. Il avait en revanche réussi une chose totalement involontaire, faire bouger un objet, le journal qu'il avait voulu faire cramer. Est-ce que ça venait de lui? Mais alors qu'était-il? Le temps passait et les questions s'accumulaient autant que les gens qui venaient le voir en quête de nouvelles, d'informations. La seule personne qu'il fut content de voir était le druide qui l'avait informé en premier lieu. Il avait mit un moment à venir mais il était finalement là et c'est sans attendre que Nate l'avait interrogé. Au cours de cette visite il avait apprit pas mal de choses pour le moins intéressantes. Il en savait plus sur les plus fréquentes créatures surnaturelles et sur lui même, ce qu'il pouvait faire et ce qu'il pouvait être. Pourtant il avait bien senti que quelque chose inquiétait son visiteur, mais il n'avait rien dit, peut être n'était-ce rien. Finalement le temps avait passé et il avait pu sortir de l'hôpital comme neuf ou presque. Tout juste majeur, il avait hérité de toute ce que possédait ses parents, soit la maison qui avait brûlé, une autre, et quantité de comptes en banque bien remplis. La première chose qu'il avait alors fait fût de vendre la maison sinistrée sans se soucier du prix, il voulait simplement s'en débarrasser. Il avait utilisé l'autre comme pied à terre temporaire le temps de savoir quoi faire de sa vie ensuite. Londres n'était pour lui qu'un univers de piété et de souffrance, quelque chose qu'il voulait tenir loin de lui autant que les souvenirs que chaque coin de rue lui rappelaient. Il avait tout perdu dans l'incendie mais de toute façon que voudrait il garder? Il n'y avait rien là-bas qu'il ne souhaite avoir, il n'avait jamais rien eu d'autre qu'une bible de toute façon, le reste n'était que secondaire à l'époque. A cet instant il commençait à vivre, il oubliait son passé, l'éradiquait de son esprit. Ce jeune homme si propre sur lui était mort.

Le temps de s'organiser, Nate traversa finalement l'Atlantique et s'établit à New York un temps, vivant dans un appartement relativement précaire, écumant les bibliothèques pour assouvir sa soif de savoir. Mais son passé avait laissé des séquelles et cette soif n'était pas la seule qui le tiraillait. Ses pulsions étaient vivaces et compliquées à contenir, cette envie de sang, cette envie de flammes et de chair. Ce besoin. Il se savait sur une mauvaise voie mais il avait choisi de ne plus écouter cette partie de lui régit par la raison et la religion. C'est ainsi que suivant ses désirs, il commença à fréquenter des prostituées, femmes belles mais qui acceptaient tout vices pour peu qu'il y avait un supplément à l'arrivée. Mais les pulsions étaient si fortes, si pesantes... C'est ainsi que la police enquêta sur une série de meurtres, le Ripper comme il l’appelait, un homme couchant avec les prostituées avant de conclure dans le sang. Personne ne comprenait vraiment les motivations de ce monstre. Ce n'était pas lié à sa mère, ni à une femme qui l'aurait fait souffrir, c'était autre chose et c'était vrai. Un mal qui le rongeait, une souffrance dans son cœur, un besoin diabolique. Les prostituées était un choix, des femmes discrètes qu'il était facile de tuer sans être remarqué. Mais Nate comprit vite que ces actes avaient des conséquences et qu'une enquête sur un tueur en série n'était pas quelque chose qu'il voulait avoir sur le dos. Du jour au lendemain, les meurtres cessèrent, là encore sans que personne ne se l'explique. Certains inspecteurs perspicaces ou ambitieux émirent des hypothèses: ils en étaient proche et il avait préféré arrêter, il était mort, il l'avait eu mais c'était secret... Vrai ou faux peu importe, ce qui était vrai en revanche c'était que Nate avait quitté New York, apprenant de ses erreurs d'hier pour mieux faire le lendemain. Ses erreurs n'étaient pas les meurtres mais la façon dont ils étaient commis. Il traversa les états, tuant sur sa route, choisissant à chaque meurtre un mode opératoire différent pour ne jamais être inquiété, apprenant à ne laisser aucune trace, pour finalement terminer son voyage en Californie. Quelque chose l'avait attiré là-bas, une pulsion, faible mais présente qui avait dirigé ses pas depuis longtemps. Il resta plusieurs mois à Los Angeles, allant à la plage, restant discret, ne tuant personne mais passant ses nerfs sur qui le voulait bien dans des nuits torrides et violentes. Il cherchait à comprendre ce qu'il faisait là, comme essayant de calibrer le GPS dans sa tête, le radar qui lui indiquerait l'origine de sa présence ici. Il apprit à se concentrer et prit la route, découvrant l'existence de cette petite ville, Beacon hills, coin paumé où quelque chose l'attirait. Il était temps de se poser, temps de comprendre. Ni son humanité enfermée, ni sa pathologie exacerbée ne lui imposait ce choix, c'était le surnaturel en lui, animant chaque cellule de son corps. Même s'il avait comprit ce qu'il était et comment exploiter ses pouvoirs, il savait que ce n'était que la surface de l'ice berg. Il était temps d'exploiter ce qu'il était réellement et de découvrir ce qu'il deviendrait.

Pseudo / Prénom : Math ♦ Âge : 22 ans ♦ Tu préfères les cookies ou les tartes aux pommes ? Cookiies \o/ ♦ Comment t'es arrivé(e) ici : J'ai trouvé le lien sur fb, je l'ai passé à Daniel... qui m'a finalement poussé à venir aussi XD ♦ Ton personnage préféré dans TW : Oooh... Joker! - Stiles.. - Tais toi j'ai dis joker! ♦ Fréquence de connexion : 7/7 ♦ Une ultime bafouille : Bwaaaaaaah?