Once upon a time
   Zola, douce Zola, que peux-tu nous dire sur ton passé ? Pas grand chose de très intéressant, tu en es persuadée, mais si les autres se montrent aussi curieux que cela, tu ne vois pas le moindre problème à parler de ce qu'a été ta vie jusqu'à ce jour. Le premier événement marquant – le tout premier, celui sans lequel tu ne serais pas là aujourd'hui – est bien entendu ta naissance. Naissance qui avait été très attendue par ta mère ; elle avait toujours eu un profond désir de maternité, de s'occuper d'un adorable petit être. L'idéal aurait été qu'un homme soit là pour l'assister, pour veiller sur toi. Cependant ton géniteur – tu refusais catégoriquement de l'appeler père – avait pris ses jambes à son cou dès que ta mère lui avait annoncé qu'elle était enceinte. Ce comportement n'était, pour toi, clairement pas digne d'un père. Ce n'était donc pas ton père pour toi ; tu n'avais pas de père, tu n'avais jamais eu besoin d'une quelconque figure paternelle, ta mère et ton oncle remplissaient très bien, à eux deux, cette place laissée vide dans ta vie. Enfin … Là n'était pas l'important pour le moment, tu étais sensée parler du jour de ta naissance. Un certain 25 décembre, il y a dix-sept ans de cela. Et oui, tu es née le jour de Noël … Beaucoup d'enfants se seraient plaints d'une telle date de naissance ; avoir tous ses cadeaux d'un coup et rien pendant le reste de l'année était souvent difficile pour eux. Toutefois, tu t'en réjouissais car généralement cela voulait dire, pour toi, que tu avais le double de cadeaux à cette date ! Tu avais tellement de cadeaux le jour de Noël, tu étais occupée à découvrir tous tes nouveaux présents durant l'année … Puis ta mère n'était pas non plus avare ; si elle voyait que tu avais vraiment très envie d'un t-shirt ou d'une babiole, elle s'arrangeait pour te l'offrir. Tu n'avais vraiment pas à te plaindre. Mais vraiment pas du tout …

Tu t'entendais à merveille avec ta mère. Pour toi, il n'existait pas de femme plus jolie, plus douce, plus amusante qu'elle. Tu lui vouais pratiquement un culte, tu l'idolâtrais à longueur de journée. Tes camarades de classe se moquaient souvent de toi à cause de cela ; tu n'avais de cesse de dire ''Maman ceci'' ou bien ''Maman cela'', ce qui n'était pas nécessairement du goût des autres enfants de ton âge. Cependant, tu n'en avais absolument rien à faire. Tu aimais ta mère de ton tout cœur, de tout ton être et tu voulais que le monde entier le sache. Et si un garçon avait le malheur de dire un mot malheureux à l'égard de la femme qui t'avait mise au monde, tu n'hésitais jamais à lui casser une dent ou le nez (si tes souvenirs étaient bons, tu avais été convoquée une demi-douzaine de fois pour quelques dents de lait brisées et un nez fracturé alors que tu n'avais pas encore fêté ton septième anniversaire).

Enfin … Curieuse, énergique et atypique, tu avais un peu de mal à te faire des amis lorsque tu étais plus jeune. Alors heureusement qu'il y avait Genim – qui insistait pour qu'on l'appelle Stiles, même si tu avais toujours préféré utiliser le prénom qui lui avait été donné à la naissance – ton cousin que tu retrouvais durant les vacances scolaires. Pendant une semaine – plus longtemps quand il s'agissait des vacances d'été – tu quittais Phénix, ville où tu avais grandis, pour rejoindre ton cousin. Tous les deux, vous étiez de véritables terreurs. Ensemble, vous n'aviez peur de rien, vous étiez capables de soulever des montagnes. Enfin … Vous étiez surtout capables de faire pâlir ton oncle, John Stilinski, en un temps record. Combien de fois avait-il frôler l'infarctus alors que toi et Stiles tentaient d'escalader les branches de l'arbre du square ? Ou alors combien de fois avait-il faillis s'évanouir alors qu'il vous découvrait tous les deux couverts de boue et d'égratignures ? Tu avais cessé de compter au bout de la troisième ou quatrième fois. Mais malgré les réactions quelque peu extrêmes – à tes yeux – du shérif Stilinski, tu n'avais pas arrêté de t'amuser comme bon te semblait avec Stiles. Et parfois Scott, qui n'était autre que le meilleur ami de ton cousin. Tu l'aimais bien ce Scott ; il avait une bonne tête et il vous suivait dans vos magouilles … C'était vraiment un brave garçon !

Le temps passa et tu quittas peu à peu le monde de l'enfance pour entrer dans celui de l'adolescence. Tu étais plutôt belle fille, mais ton comportement atypique faisait fuir les garçons. Enfin, ce n'était pas comme si cela te dérangeait profondément ; tu préférais discuter avec ton cousin via Skype ou SMS. Ou encore tuer des monstres sur tes jeux-vidéos favoris. C'était au choix … Tu menais une petite vie tranquille, que tu appréciais grandement. Cependant tout ton univers s'effondra lorsque ta mère t'annonça qu'elle était atteinte d'une maladie quelconque dont tu n'avais pas retenu le nom qui, dépistée bien trop tard, ne laissait pas beaucoup d'espoirs. Tu tentas de garder la tête haute, de ne pas lui montrer ton angoisse et ton désespoir, mais ce n'était pas là une chose facile. Chaque soir, tu t'endormais en pleurant à chaudes larmes. Et moins de six moins après que ta mère t'ait annoncé cette funeste nouvelle, elle te fut arrachée. Elle avait passé ses derniers jours à faire des aller-retours entre votre maison et l'hôpital, refusant catégoriquement de t'abandonner. Mais son désir de te garder près d'elle n'avait pas suffit pour la sauver. Elle était décédée dans son sommeil, elle s'était endormie sans pouvoir se réveiller. Tu tentais de retrouver du réconfort dans cela – au moins sa mort n'avait pas été douloureuse – toutefois tu ne parvenais pas à t'en remettre. Tu étais, à présent, orpheline … Sans mère, ni père. Et tu te doutais que tu allais finir entre les mains des services sociaux si tu n'agissais pas très rapidement. Alors moins de deux jours après ce triste événement, tu avais rassemblé toutes tes économies et avais acheté tout ce qu'il te fallait pour te rendre à Beacon Hills. Tu laissas juste une note pour les officiels, histoire qu'ils ne lancent pas vainement des avis de recherche. Puis tu étais partie, ne prenant que le strict nécessaire avec toi.

Ce fut un John surpris qui t'accueillit chez lui lorsque tu frappas à sa porte. Il ne s'attendait pas à te voir de sitôt … Mais il ne te tourna pas le dos, il te laissa pleurer toutes les larmes de ton corps sur son épaule. Puis il y avait Stiles, qui s'était montré être un soutien incroyable. Il faisait de son mieux chaque jour pour que tu ne prêtes pas attention à la peine qui t'habitait. Tu laissas John se débrouiller avec les papiers officiels – tous ceux qui disaient que tu étais bel et bien chez eux et tout le bordel – te concentrant sur ton futur à Beacon Hills. Tu allais bientôt commencer le lycée là-bas, il fallait donc que tu te prépares … !

   

   Behind the screen
   Pseudo / Prénom : Spoon Âge : 20 ans, bientôt 21 ! Tu préfères les cookies ou les tartes aux pommes ? Les browniiiies ! *meurt* Comment t'es arrivée ici : Ancienne membre qui a de nouveau craqué <3 Ton personnage préféré dans TW : J'en ai plusieurs de préférés, notamment Derek, Stiles, Isaac, Boyd, Erica, Lydia ... Et tous les autres. Fréquence de connexion : Un peu tous les jours, mais en cas de problèmes, je préviens toujours :D Une ultime bafouille : LOVE SUR VOS BOUILLES