Ne pleurez pas votre passé car il s’est enfui à jamais. Ne craignez pas votre avenir car il n’existe pas encore. Vivez votre présent et rendez le magnifique pour vous en souvenir à jamais.

Le lycée et ces contraintes. Lever 7h. 8h en cours. Pour cette même et toujours lente routine répétitive et lassante. Ecouter le blabla barbant de profs pour la plupart incompétents. Une ritournelle quotidienne mêlant ennui et embêtements. Une morosité habituelle, alors qu'enfin la rousse sortait des bras de Morphée, à cause de son réveil qui la berçait de sons stridents et agaçants. Une de ces matinées, qu'elle aimait tant. Elle se levait en grognant,les paupières encore creusées d'une fatigue accumulée. En ce moment, elle avait de plus en plus de mal à dormir, à cause de ses pensées malsaines. Ses illusions cloîtraient dans cette curiosité lancinante de cette arrivée massive de problèmes en tout genre. La belle n'était  pourtant pas du genre à se préoccuper de ses soucis, elle avait toujours eu l'habitude de survoler ses problèmes pour mieux s'échapper. Seulement son lot d'emmerdes s'accumulaient de jour en jour et un de ces quatre, elle allait devoir les affronter. Tous ce qu'elle repoussait allait s'effondrer sur elle, et l'écraser de tous son poids. Heureusement, cette journée radieuse ne serait pas celle tant redoutée. Elle serait une de ces journées banales dans la vie d'une adolescente normale.  Enfin dans la normalité de Lydia bien évidemment. La rouquine descendait prendre un petit dej, bien méritée, avant de remonter dans sa chambre pour se pomponner. L'instant le plus important de cette matinée bien chargée. Chaque détail avait son incidence, que ce soit la tenue, le sac à main, les chaussures, la coiffure et sans oublier le maquillage. L'adolescente n'avait qu'une envie que chacun se retourne à son arrivée. Elle voulait ressentir ce besoin de se sentir observée, de se savoir désirée. Cette satisfaction planante, alors que l'avidité de ces filles rêveuses de popularité la scrutaient de près, la détestaient de loin. Cette haine mais cette attirance aussi. Un impact pour chaque sexe. L'un fou de désir, l'autre fou d'envie. Etre une forte tête dans le lycée de Beacon Hills avait été dur à gagner, alors pour rien au monde Lydia n'était prête à le lâcher. De ce fait, elle s'habillait en conséquence. Une jolie petite robe cintrée accompagnait d'une veste brodée et de talons surélevés... Il ne manquait plus que le sac à main rouge vernis qu'elle avait acheté la semaine dernière et elle était éblouissante de beauté. Elle coiffait ses cheveux blonds vénitiens en un haut chignon puis terminait enfin par se maquiller, peignant simplement ses cils d'un noir contrasté, ses lèvres victimes d'un rose pâle. Et enfin elle partait.

Sa mère ,depuis peu, s'était dénichée un rôle d’enseignante au sein du lycée, alors elle se fit un plaisir d'amener sa fille à l'école, libérant enfin cette dernière face à l'entrée du bâtiment délavée. A peine, Lydia eut-elle le pied posée que déjà de multiples regards se détournaient. La rumeur disait dernièrement que la jolie rousse s'était faite plaquée par Jackson, et tous le monde dans le bahut s'agrémentaient de ce petit ragot désobligeant. Mais la belle n'était pas prête à se laisser abattre face à quelques mots fanés, même cette dernière se plaisait à sourire pour faire taire les langues de vipères. Dans le couloir, ses talons claquaient, dévoilant sa présence au milieu des casiers. Encore une fois, tous le monde se retournait sur son passage. Et ce sourire voilé dans les creux de ses commissures laissait cette petite victoire brillait dans les yeux enflammés de l'adolescente. Mais pas le temps de se contenter de cette attention particulière, le cours allait commencer. Des mathématiques... Oh désespoir. Lydia se mettait à l'arrière de la classe, sortant son cahier et ses affaires. Les premières minutes furent les plus longues, alors qu'enfin le prof se ramenait ce sourire benêt au creux des lèvres, alors que ces pensées étaient toutes tournées sur le fait qu'il s'occupait d'imbéciles condamnés. Nous... Dure réalité mais c'était son job alors il se contentait de bercer les élèves dans son attitude d'homme concerné. Foutu hypocrite! Lydia était à côté d'Aloysia, la cousine d'Allison. Tous deux étaient devenus amies à son arrivée ici. Très complémentaire , le trio infernale comme on les surnommait était toujours occupé à faire chavirer les cœurs. Enfin pour l'instant elles faisaient chavirer personne mais ça ne serait que tarder. Elle la saluait gentiment un sourire en coin, mais vite elle se concentrait sur cette leçon où elle connaissait déjà tous les acquis et bases. 30 minutes déjà qu'elle se faisait ch*er à mourir, le temps s'écoulait mais pourtant les secondes semblaient être des minutes. Pour autant, Lydia ne se détachait pas jusqu'à ce que l'alarme incendie retentisse. Une aubaine. Hallejulah. Elle serait sauvée de la morosité de ce foutu cours. Tous les élèves se précipitaient vers la sortie de la classe, sauf elle. Même le prof ne faisait pas attention et fonçait. Et Aloysia suivait le mouvement. Seulement devant l'entrée, elle se stoppait lançant un regard discret à la rousse qui se tassait au fond de la salle.  Celle ci était persuadée que cet incident n'était dû qu'à la connerie d'un de ses collègues, un élève parmi tant d'autre qui voulait une pause en rab. Et du coup elle ne bougeait pas enfin ci elle se levait dans un calme déconcertant, un sourire aux lèvres.


"Tu sais ,rien ne sert de se presser, cette alarme est sans doute due à un rebelle en manque de liberté. Et tous le monde va se précipiter dehors  pour regarder le lycée de l'extérieur, ce n'est pas vraiment passionnant tu ne trouves pas? Par contre ce qu'il est, est sans doute le fait que nous soyons que toutes les deux dans un grand bâtiment abandonné... "Un silence venait marqué ses mots."Tu vois où je veux en venir?"

Son sourire augmentait face à ses dires alors qu'enfin la furie rousse se laissait aller à ne plus rien penser.

 

6H30, mon téléphone portable se mit à sonner. J’avais mise la chanson de Twiligh « a thousand years »  en sonnerie, ironie, non, pour une chasseuse de loup-garou ? Je levais une paupière puis une autre, puis d’un geste du bras, j’éteignais mon téléphone. Je m’étirais, et me leva. Mes pieds glissèrent dans mes chaussons, je restais un moment immobile ; je tentais d’écouter si tout le monde était debout mais la maison semblait calme. Je pris la direction de la salle de bain pour me prendre une douche. Au bout d’une petite demi-heure, j’étais prête et de retour dans ma chambre. J’avais enfilé une jolie robe et laisser mes cheveux détachés. Je me regardais dans le miroir et vérifia ma tenue du jour ; j’eue cette pensée pour Lydia « elle va adorer ! »et sortit de la chambre pour aller prendre mon petit déjeuner. Je descendais l’escalier et l’odeur du café chaud embaumait la pièce. Mon père n’était pas là, mais mon oncle, oui. Je m’approchais de lui et lui colla un bisou sur la joue, je savais qu’il n’était pas un grand démonstratif niveau sentiment et j’adorais l’embêter. « Salut tonton ; papa n’est pas levé ? » Chris me répondu qu’il était au téléphone dans son bureau. Hum… je n’aimais pas ce genre d’appel matinal. Je me servis une tasse de café et prit une barre de céréale dans le placard puis m’installa à la table. Mon oncle n’était pas du genre à faire la discussion, alors j’attendais impatiemment l’arrivée d’Allison…oui j’avais un gros défaut, je parlais tout le temps et dès le matin ! Mon père était habitué à force, la plupart du temps, il ne m’écoutait plus. Je regardais la une du journal que Chris était entrain de lire. « C’est quand même bizarre, ces animaux qui sortent de la forêt comme ça ! Tu crois qu’il se passe un truc de louche ? » Mon oncle leva son regard bleu azur sur moi, et avec son calme légendaire me répondu : « surement, nous le saurons assez tôt. » La discussion se termina quand ma cousine arriva dans la cuisine. « Waouh Ali, ta robe est superbe ! Va falloir que je fasse un tour dans ta penderie un de ses quatre ! » Le petit déjeuner se termina tranquillement, et nous partîmes toutes les deux en voiture, direction le lycée.

Ma première heure de cours se voulait être des mathématiques ; quelle joie ! Ce n’était pas l’une de mes matières préférées, loin de là. Je dus me séparer de ma cousine dans cet immense couloir, car nous n’avions pas le même emploi du temps… mais ma peine fut de courte durée quand je remarquais la présence de Lydia dans la salle. Je m’installais à ses cotés, et le cours commença. L’Arithmétique ou l’art d’endormir la moitié de la classe. Je jetais des coups d’œil à Lydia mais elle semblait dans ses pensées. L’alarme à incendie se mit à résonner dans tout le lycée, alors toute la classe se dirigea vers la sortie. Je me levais moi-même et m’arrêta dans l’encadrement de la porte, voyant que Lydia ne bougeait pas. Je me rapprochais de la jolie rousse, elle m’expliqua que l’arme n’était qu’une distraction comme une autre pour louper les cours. «  Je remercie alors l’élève qui a déclenché cette alarme ! » Je posais mon derrière sur le bureau du prof et posa mon regard sur Lydia « dis-moi ce que tu as en tête ! Et je te suis ! » Je n’avais aucune idée de ce que Mlle Martin avait en tête… mais je savais une chose, j’avais envie de la suivre et de m’amuser ! Cela faisait déjà quelques semaines que j’étais arrivé ici, et j’avais encore quelques coups de blues ; mais c’était sans compter la folie de ma nouvelle amie. « Je trouve ça dommage que deux beaux mâles ne soient pas rester ici… à moins que tu connais des têtes brulés qui aurait eu la même idée que nous ? »


 

Ne pleurez pas votre passé car il s’est enfui à jamais. Ne craignez pas votre avenir car il n’existe pas encore. Vivez votre présent et rendez le magnifique pour vous en souvenir à jamais.

L'absence de ses partenaires ravissait la belle rousse, qui jubilait simplement d'une joie contagieuse. Son visage s'illuminant d'une douce étincelle. Elle glissait sa main dans ses cheveux, relevant son regard vers son amie, qui la regardait interdise. Ce sourire au creux de ses commissures, elle jouait doucement avec cette lente excitation qui la couvrait éperdument d'une infinie douceur. Le maquillage et les fringues ne la cachaient plus. Elle était nue face Alo qui la scrutait cet air joueur dans son regard. Voilà bien longtemps que Lydia ne s'était pas amusée, bien longtemps qu'elle avait oublié ce que ça faisait de rire sans se contenir. Elle voulait regouter à cette sensation d'ivresse alors qu'enfin la liberté s’épanchait à ses côtés. Lorsque toutes ses priorités, ses fameux droits s'envolaient en même temps que les restrictions. C'est ça dont elle avait besoin, maintenant, tout de suite. Ne plus penser à son ex, juste oublier, effacer les souvenirs douloureux pour profiter de l'instant présent. Alors elle se levait après avoir énoncer les faits à son amie. Et déjà pleins d'idées submergeaient ses pensées idylliques. Elle ne remercierait jamais assez le gamin qui l'avait délivré de cette corvée. «  Je remercie alors l’élève qui a déclenché cette alarme ! » Ça c'est clair qu'elle pouvait. Elle souriait en voyant la brune qui prenait ces aises sur le bureau du prof, étalant son fessier sur les copies de ce dernier, ne se rendant pas compte qu'elle les froissait. Lydia eut encore cette joie divine, lorsqu'elle se mordait les lèvres doucement en quête de l'idée parfaite. « dis-moi ce que tu as en tête ! Et je te suis ! » Elle regardait Aloysia, mitigée ,partagée entre quelques plans particuliers. Cette envie sublime de louper toute une journée de cours et pour cela arriver à saboter une salle de cours, pour s'échapper, ou bien juste mettre un bordel pas possible dans les couloirs. Cette hésitation les condamnait lentement, les rapprochant des 10 minutes à ne pas dépasser. « Je trouve ça dommage que deux beaux mâles ne soient pas rester ici… à moins que tu connais des têtes brûlés qui aurait eu la même idée que nous ? »

Tu riais face à l'attitude de ton amie, qui se rapprochait de plus en plus de toi au fils des jours. C'est fou comme vous vous ressembliez. Elle était très différente d'Allison. Plus enjôleuse, plus libérée , mais surtout plus divertie. A croire que les gênes n'avaient pas suivi. " Alors je te propose deux possibilités : l'une nous fait louper une journée de cours en entière, mais donc il y a plus de danger, l'autre, créera juste quelques complications. Une sorte de diversion. Laquelle tu préfères? Et pour ceux qui est des mecs, ici les rebelles ne courent pas les rues, si tu vois ce que je veux dire... A part peut être..." Elle se taisait un instant, pensant tout simplement à Stilinski. Pourquoi elle pensait à lui comme ça ? Pour aucune raison valable. Des fois ce genre de rappelle elle pouvait s'en passer. Alors pour changer de sujet au plus vite, face à son visage qui se décomposait, et l'infime gêne qui en ressortait, elle reprenait. "Au faîte ,j'adore ta tenue." Ok pire changement possible. Tout cela ne faisait qu'accentuer le trouble de la rousse. C'était rien juste une pensée comme ça, c'est juste que cela faisait un changement trop succins, trop rapide. Elle qui autrefois, ne l'avait jamais remarqué, voilà qu'il interagissait pleinement dans son quotidien. Il était toujours là pour elle ,même dans les moments difficiles. Et Lydia se rendait compte qu'elle ne pouvait pas se passer de cet adolescent, qu'il devenait vital pour son bien mental. Elle avait vraiment besoin de son amitié. Comme quoi la vie était faîte de surprises....
 

Depuis mon arrivée à Beacon Hills, j’étais resté l’étudiante studieuse que j’étais. Jamais une note en dessous de la moyenne, et mon dossier scolaire était irréprochable ! Pourtant je n’étais pas la sainte nitouche que tout le monde pensait… je suis une chasseuse depuis tellement longtemps que je sais facilement cacher mon jeu. Vous connaissez l’expression « pas vu, pas pris » ? Et bien, c’est mon leitmotiv ! Même en France, il m’arrivait de passer outre les règlements et de sécher les cours sans me faire prendre… alors quand Lydia me proposait de prendre du bon temps aujourd’hui, je ne pouvais refuser. Assise sur le bureau du prof, je me fichais bien des copies qui se trouvaient là ! Si en plus, de sécher ce cours, je pouvais aussi faire des heureux, je me ferais un plaisir de faire disparaître ces devoirs ! Observant ma nouvelle amie, elle semblait revivre. Je savais que la vie à Beacon n’était pas de tout repos, et que la petite bande avait vécu pas mal de chose, ces derniers temps. Si je pouvais être celle qui lui redonnait le sourire et un peu de folie, alors je le ferais ! D’ailleurs Lydia ne mit pas longtemps à rire de mon attitude ; je venais de lui demander si à tout hasard, elle connaitrait des beaux mâles capables de nous faire passer un bon moment.

Depuis que tout le monde connaissait mon lien de parenté avec Allison, ils avaient prit l’habitude de me comparer à elle. Et pourtant, même si nous avions une ressemblance physique, nos caractères étaient bien différents. J’étais du genre bavarde, intrépide et surtout la première quand il s’agissait de m’amuser.  J’espérais qu’au fil du temps, les gens arrêterait de me comparer à Allison, et essaieraient d’apprendre à me connaitre. Lydia me proposa deux possibilités, je l’écoutais énumérer les choix qui se présentaient à moi. « Du danger ? Franchement tu crois vraiment que sécher une journée de cours me fait peur… ce n’est pas comme si c’était la première fois pour moi. » Je pris un petit peu d’élan et sauta du bureau. Je me retrouvais face à Lydia et leva un sourcil en signe d’interrogation. « A quoi penses-tu ? Parce que la salle de chimie n’était pas loin… peut être que deux-trois composants ensemble et hop, le lycée serait irrespirable ! On pourrait même avoir deux jour de repos ! » Je remarquais que Lydia avait stoppé sa phrase en plein milieu, pourquoi n’avait-elle pas continué ? J’attendais la suite, mais elle changea finalement de sujet. Je souris face à son compliment, je savais que cette robe lui plairait. « Merci mais ça ne me dit pas à qui tu pensais quand tu as dis « a part peut être » ? » Je souriais, je ne l’a connaissais pas encore assez bien pour savoir à qui elle pensait ; même si mon esprit me disait que la jolie rousse semblait beaucoup moins indifférent à Stiles qu’elle le prétendait… Tout comme moi, je me mentais à moi-même en me disant que Scott était le garçon inaccessible, et surtout l’ex de ma cousine… donc officiellement à bannir de mes pensées. Je voyais déjà les ennuis arrivés si jamais je continuais de penser à lui de cette façon. Je m’approchais de la fenêtre sans pour autant me faire voir, j’observais les élèves qui s’étaient refugié dehors, tout en cherchant du regard la petite bande… Je ne pouvais qu’avoir un pincement au cœur quand je vis Stiles, Scott accompagné d’Allison ; ils semblaient nous chercher à travers la foule. « Alors qu’est ce qu’on fait ? » dis-je en me retournant pour regarder Lydia.


 

Ne pleurez pas votre passé car il s’est enfui à jamais. Ne craignez pas votre avenir car il n’existe pas encore. Vivez votre présent et rendez le magnifique pour vous en souvenir à jamais.

Lydia, une rebelle? Pas vraiment... La jeune femme avait gardé cette instance, ce sérieux tout au long de ses années, se cloîtrant facilement dans une ignorance dépaysante. Elle qui avait développé des facultés déconcertantes. Une facilité à la mémoire, plus une rapidité de résolution. Une chance ou la conclusion d'une concrétisation? Aucune réponse à cette question. Mais tous cela pour dire, que la rousse avait persévéré dans ses efforts précautionneusement. Jamais une connerie, pas une faute sur le papier. Un vrai petit ange. Blanc comme neige. Mais un petit ange qui à présent avait besoin d'adrénaline comme d'une drogue. Les médocs ne lui suffisaient plus. Le danger la corrompait. La folie la pervertissait. Elle qui s'était accablée de ses ennuis, qui avait plus blessé que soigné. Finalement, elle n'était pas vraiment cette rousse angélique mais plutôt cette démone aux yeux dorés. Et le mal la saccageait. Sa bonté s'éloignait. Et l'élève modèle se tassait, se taisait. L'innocence était partie depuis bien longtemps, elle s'était barrée en même temps que l'espoir. Alors autant profiter. Alors la rouquine se lançait, un sourire aux lèvres, le danger comme but. Et elle n'était pas seule, non Aloysia était là pour l'aider. Le trio s'était transformé en duo pour la journée. Et Lydia appréciait sa présence, car elle savait qu'elle pouvait compter sur cette tête brune. Contrairement à Allison, elle était plus libérée, moins réfléchie et elle aussi avait ce besoin répréhensible de danger. Alors les deux adolescentes dans une soudaine panique générée trouvait une opportunité pour aggraver et tirer profit de la situation. La brune et la rousse se scrutait malicieusement, réfléchissant à un plan pour éveiller l’intérêt de chacune. Et déjà la jeune femme avait une idée. Celle de saccager le bureau du proviseur avec du papier toilette. Ouais bon il y avait mieux, fallait l'avouer. Et on n'était loin de la classe habituelle de cette dernière. Mais le temps était compté et cette infime pause ne durerait pas longtemps.

Alors elle exposait les propositions à sa camarade, des étincelles dans les yeux. Mais à peine elle eut énoncé ces quelques mots, elle déraillait à cause d'une erreur de débutante, troublée par ses pensées.« Du danger ? Franchement tu crois vraiment que sécher une journée de cours me fait peur… ce n’est pas comme si c’était la première fois pour moi. » Ok elle marquait un point. Lydia avait eu vent des écarts de cette dernière et elle était loin d'être innocente. Une raison de plus pour lui faire confiance sur ce coup là. « A quoi penses-tu ? Parce que la salle de chimie n’était pas loin… peut être que deux-trois composants ensemble et hop, le lycée serait irrespirable ! On pourrait même avoir deux jour de repos ! » Oh intéressant. Son plan était sans doute plus intelligent que le sien, mais le manque de sommeil ne permettait pas à la jolie rousse d'explorer chaque hypothèses. Elle était séduite par cette option néanmoins, ne réfléchissant pas aux différentes conclusions. Et un sourire s'incrustait un peu plus sur ses lèvres rosées. " Ouh cette proposition me semble parfaite, je vote pour!" Les deux adolescentes ne se perdaient pas de vue, malgré la connerie de la rousse qui tentait d'esquiver sa connerie avec aisance, trouvant en la tenue d'Alo une ouverture. Mais l'éventualité de s'échapper de ce contexte fut vite balayer. « Merci mais ça ne me dit pas à qui tu pensais quand tu as dis « a part peut être » ? » Voilà et comment tu fais maintenant Lydia? Tu dis quoi crétine? La vérité. Non elle pourrait s'imaginer des trucs après, Stiles n'est qu'un ami après tout. Mais bon tous le monde était au courant que ce dernier n'était pas insensible aux charmes de la surdouée, sauf peut être elle qui tentait de se voiler cette vérité, malgré les preuves accablantes. Il fallait être aveugle pour ne pas comprendre la nature des sentiments du fils du shérif de toute manière. Mais la rousse gardait ses distances, déjà lassée des rumeurs qui couraient à son encontre, elle n'en avait pas besoin de plus. Alors elle se taisait. « Alors qu’est ce qu’on fait ? » Lydia n'avait pas remarqué que la jeune femme observait le petit groupe dehors comprenant leurs amis. Mais elle voyait cet air dans ces prunelles désespérées, comme une infime tristesse. Une cassure ancrée dans son petit coeur abîmé. Curieuse, cette dernière se promettait de trouver la raison de cette factice mélancolie. Mais d'abord, elle se mettait devant l'entrée, prête à frauder. "Aucune importance pour cette personne! Allons nous amuser! " Un sourire ornait toujours ses lèvres, alors qu'elle lançait un regard à son ami, et que ses pas se dirigeaient déjà dans les couloirs, non loin de la salle de chimie.