Once upon a time
Je ne pouvais m'empêcher de penser à ma vie. Ce qu'elle avait été, ce qu'elle est et… ce qu'elle sera. J'étais née dans la petite ville tranquille de Sunwood, il y a 19  ans de cela. Je vivais avec mes parents, Miranda et Julian James ainsi qu'avec mon jeune frère, Nathan. Autant le dire tout de suite, j'avais une vie de rêve. Des parents aimants, des amis fidèles, une réputation seine, et un petit copain adorable. Que rêver de plus lorsqu'on a dix-sept ans et qu'on est encore insouciante ? J'étais parfaitement heureuse. Mais, comme souvent, trop souvent à mon goût, le destin – personnellement je n'y crois pas… – nous rattrape bien vite. Le 23 Mai 2012 Je m'étais fais mordre par un Alpha : C'était à ce moment-là que ma vie sereine à basculer. Qui l'aurait cru ? Pas moi. J'ai vécu un calvaire que je vis toujours.  
Cette morsure avait changé ma vie. C'était à cause de cet Alpha que tout me tomber dessus. Je n'étais qu'une jeune fille de 16ans, essayant d'échapper à la réalité du problème. J'avais beaucoup de mal à vivre avec cela. D'ailleurs je n'en ai jamais parlé à personne. Je me faisais la plus discrète possible. Jusqu'au jour, où mon père m'avait apprit qu'il était un chasseur. La première fois qu'il m'en avait parlé je pensais qu'il était un chasseur de gibier ect.
Finalement non, mon père était un chasseur de loup-garou. Sachant que je faisais partie de ces bestiaux que mon père chassé, je n'ai jamais pu lui révéler ma nature. D'ailleurs, il voulait que je devienne comme lui, que sa grande fille suit ses traces.
Le 13 Mars 2013 j'avais perdu ma famille, ils étaient morts .
Le 13 Mars 2013 j'avais eu le sentiment d'être brisée en mille morceaux.
Le 13 Mars 2013 a été le cauchemar le plus réel que j'ai jamais fais.
Le 13 Mars 2013 j'aurais dû mourir , avec mes parents.

Mais je suis vivante.
C'était un soir en famille, on était sur le retour de notre restaurant favori. Nous rigolions dans la voiture, mon père, ma mère, Nathan et moi. Tout à coup mon père percuta "quelque chose". La voiture avait dérapé et mon père en avait perdu le contrôle. Nous étions tous indemne. Nous sortions de la voiture pour voir que quoi il s'agissait. L'Alpha avait surgit de nulle part et s'en ai prit à ma mère, qui mourra sur le coup. J'avais dis à mon petit frère de s'enfuir le plus loin possible. Quant à moi et mon père, nous essayions de nous protéger. Il se défendait comme un chasseur. L'Alpha avait tuer mon père d'un coup de croc. Du sang avait couler, j'en avais sur les mains. L'Alpha m'avait dit : « Ton père était un chasseur et il chassait notre espèce, il devait donc disparaître. » Sur ces paroles, il s'en est aller. Quant à moi, j'avais pris mon père mourant, dans mes bras. Mon frère avait disparu, je m'étais retrouvée toute seule face à cette vie. Je n'avais jamais revu mon frère. J'ai été placé dans une famille d'accueil jusqu'à mes 18 ans et demi. Les jours puis les mois passé et j'avais peu à peu compris ce que voulait dire faire semblant. Semblant de rire, semblant de sourire, semblant d'aller bien. Semblant de vivre. Pour rassurer. Les visages compatissants avaient défilé devant moi, apportant un réconfort qui glissait sur nous comme de l'eau sur une vitre. M'éloignant de mes meilleur(e)s ami(e)s. J'étais distante, je m'enfermai dans une prison de solitude que j'avais contribué à construire. J'avais décidé de quitter ma famille d'accueil par rapport à ma nature et que j'avais peur de leur faire du mal. J'avais pris une décision, retrouver mon frère,  mais aussi de me venger de l'Alpha. Je n'avais jamais vraiment réfléchi à la tournure qu'à prit ma vie, auparavant. Et je dois dire qu'elle me plait assez, si on oublie le faits que j'ai bien failli mourir une dizaine de fois déjà.
Disons, qu'aujourd'hui j'ai évolué, depuis la mort de mes parents. J'étais restée la même Elia, charmante, attachante, déterminée et obstinée que j'étais, mais j'avais, depuis cet accident j'avais appris à se faire plus discrète et préfère rester plus en retrait de la vie du lycée. J'avais également gagné en maturité qui se teinte d'une touche de mélancolie. J'avais la fâcheuse tendance à vouloir protéger mes proches . Je n'ai jamais partagé volontiers mes sentiments et, je m'étais cache derrière un masque de gentillesse et de « Oui, je vais bien, merci », persuadée que les gens ne se soucie pas réellement de mon état. Faire comme si tout allait bien est devenu une seconde nature chez moi.

Behind the screen
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