Once upon a time

« Calme-toi... Tout va bien... Tu es en vie... Tu es à l'hôpital... Tu te souviens de ton nom ? »demanda l'infirmière à son réveil.

Il la dévisagea sans comprendre. Qu'est-ce qu'il faisait ici ? Il s'était passé quoi ? Il se souvenait difficilement. Il se souvenait de la peur, du froid.

« Ythel... Ythel Ó Dochartaigh... »murmura-t-il difficilement.

Il avait du mal à savoir ce qui se passait il tenta de bouger, mais ses membres étaient douloureux. Il y avait une perfusion sur son bras avec plusieurs poches de liquides. Il ne sentait plus ses doigts, et pourtant, il avait l'impression que tout son corps brûlait. Il était carrément paniqué en fait. L'infirmière lui dit que tout allait bien se passer et qu'un agent de police voulait lui parler. Un agent de police ? Qu'est-ce qui s'était passé ? Une policière arriva presque dans l'instant. Il connaissait bien cette femme, qui ne connaissait pas le shérif de la ville. C'était une petite ville que Kenai, on connaît les visages importants.

« Tu as eu de la chance qu'on te trouve... Tu sais que tu étais dans un sale état au milieu de la forêt. Tu pourrais nous dire ce que tu faisais là ? »

Il la regarde avec perplexité. Qu'est-ce qu'il faisait là ? Il essaie de se souvenir. Il ferme les yeux, fatigué, souffrant. Et les images reviennent par flash. Il revoit ses parents courir lui demandant de rester là jusqu'à leur retour. Il se souvint aussi de la poudre de sorbier autour de lui. La menace d'une autre meute. Tout cela lui revint en mémoire. Les cris lointains. Et finalement les corps de ses parents qu'on traîne devant lui. Parce qu'on a senti sa peur. Les loups-garou avaient tourné des heures autour de lui, lui promettant une mort moins douloureuse s'il brisait le cercle. Peut-être même que l'Alpha ne ferait que le mordre. Il n'avait pas bougé. Il était resté assis dans la neige, grelottant. Ils avaient probablement décidé de le laisser mourir là au bout d'un moment...

« Mes parents... Mes parents ! Ils... »

Il n'arriva pas à finir sa phrase... Il n'arriva jamais à parler de ce qui s'était passé ce soir-là. L'enquête conclut au fait que ses parents avaient disparus, probablement assassiné par fou qui l'avait contraint à rester immobile dans la neige, probablement sous la menace. L'enquête fut classé sans suite faute de preuve. Ythel resta de longs mois dans un hôpital psychiatrique pour traiter ses phases d'obsession et ses crises d'angoisse. Et puis, il put sortir, majeur, déscolarisé, pas mal paumé en fait.


« Et tu vas où comme ça ? »

Ythel alluma sa cigarette, ayant un sourire pour le conducteur. Il regardait le paysage défilé amusé. Où est-ce qu'il allait ? Il n'en avait plus vraiment idée. Là où il serait en sécurité ? Mais où l'être ? Il y avait des menaces partout non ?

« Aussi loin que possible. »répondit-il finalement. « Je peux prendre quelques gâteaux, je crève de faim. »

Il mangea quelques biscuits. Puis finalement, il atterrit dans le lit de cet homme. Cela se finissait souvent comme ça. Il n'aimait pas dormir seul. Et puis lui non plus n'avait pas l'air contre de passer cette nuit avec le premier auto-stoppeur venu. Il resta quelques jours chez lui. Comme chez tous les autres depuis le début du voyage. Il ne savait pas où aller au final. Il y avait trop d'endroits, trop de possibilités, trop de causes, trop de conséquences. Il avait peur. Plus que jamais. Peut-être qu'il aurait dû sortir du cercle ce soir-là. Sortir, mourir ou devenir plus fort. Il quitta le logement de Joe en laissant juste un mot sur la table. Comme à chaque fois. Il avait repris la route. Il était au milieu du Canada. Il marchait le long de la route, le pouce levé. Un camion s'arrêta. Il monta.

« Tu vas où gamin ? »demanda le routier.

« Aussi loin que possible. »répondit-il avec un sourire en regardant le paysage défiler.


Beacon Hills. Il ne savait pas comment il y était arrivé. En fait, il ne savait pas ce qu'il faisait là. Enfin si. Il savait sans savoir. Cela faisait cinq ans qu'il errait de ville en ville sans rien comprendre. Il avait toujours peur. La peur ne partirait sans doute jamais. Il avait relu les papiers de ses parents. Ces papiers qu'il n'avait jamais osé lire. Et il était tombé sur des noms. Sans doute d'autres druides ? Il n'en savait rien. Comment aurait-il pu savoir ? Il ne savait rien. Jamais. Il frappa à la porte. C'était idiot. La personne qui ouvrit devait avoir son âge ou presque. Le nom sur les papiers de ses parents étaient ceux d'une femme.

« Madame Hawkins habite ici ? »demanda-t-il d'un voix mal-assurée.

« Plus maintenant. Elle est morte. »

« Oh... Mes parents se sont probablement trompés alors... »

Il resta un moment silencieux. Mais ne bougea pas. Comment des druides étaient-ils sensés se reconnaître entre eux ? Pourquoi ne lui avait-on pas laissé un guide de survie, bordel ? Il regarda le jeune homme, et releva sa manche dévoilant plusieurs mots en gaéliques. Compréhensibles par n'importe quel druide : « l'équilibre des forces est notre devoir ». Encore heureux qu'il ait eu la drôle d'idée de faire cela. Il rentra finalement dans la vie des Hawkins. Enfin, ils le laissèrent entrer. Il ne resta que quelques mois chez eux. Le temps de trouver un emploi. Fleuriste. Il a trouvé un appartement modeste, mais retourner chez les Hawkins était un peu un tradition pour lui, parce qu'il n'est probablement pas le seul druide sur cette terre a avoir besoin d'un présence.

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Pseudo / Prénom : Cedrick / Céline Âge : 23 ans Tu préfères les cookies ou les tartes aux pommes ? Both are good ! 8D Comment t'es arrivé(e) ici : La personne concernée se reconnaîtra je crois ! Ton personnage préféré dans TW : Papa Argent... Non Isaac... Non Matthew... Non Danny... Non, je sais pas choiiisir ! Fréquence de connexion : 4/7 je pense... Une ultime bafouille : la réponse D. :16: