Once upon a time
Que dire de mon histoire… Bon mon enfance je ne peux pas vous dire grand-chose, je ne m’en souviens pas parfaitement… bon faut dire que j’étais petite aussi ! Ce que je peux vous raconter pour sûr, c’est que je suis née dans le Tennessee et que j’ai vu le jour le premier jour du printemps il y a 23 ans ! Je suis la petite dernière de la famille Lecter, et croyez-moi, ce n’est pas une famille comme les autres… Loin de là ! Chez les Lecter, on est chasseur de génération en génération et ce depuis je ne sais combien de siècles (moi et la généalogie ça fait deux alors je ne vais pas m’attarder dessus). Donc voilà, à peine née, je dirais même à peine confectionnée et déjà vouée à un grand et merveilleux, palpitant, que dis-je fascinant, avenir de chasseuse. Ça avait été aussi le cas pour mon frère, Alec, trois ans plus vieux que moi. Grand-frère que j’adore énormément mais que j’aime surtout taquiner, embêter, faire tourner en bourrique et bien d’autres crasses que toute petite sœur digne de ce nom se doit de faire endurer à l’aîné…

Bon, j’étais censé faire un bilan de mon enfance et j’ai fait que vous présenter ma famille. C’est très ordonné tout ça ! Vous verrez de toutes manières, c’est le bazar dans ma tête alors n’hésitez pas à me faire répéter ou clarifier, je vous en voudrais pas ! Bref, reprenons voulez-vous ?

Alors de ce que je me souviens quand j’étais petite c’est que ma mère était très douce, très câline avec nous alors qu’avec mon père il y avait une espèce de mur, mur que j’avais toujours l’impression de frapper de plein fouet quand je courrais pour l’enlacer et qu’il me jetait ce regard du genre « t’attend pas à un câlin de ma part. » ça dissuade de suite. Pourtant il a fait preuve d’affection, de gentillesse et autres, ce n’était pas un monstre non plus, il nous aimait, on le savait bien et quand il nous le disait on devinait parfaitement que ce n’était pas un mensonge (il le disait si rarement aussi que si c’était un mensonge il s’en serait passé…). Non, notre père n’était pas un monstre, juste un mec qui ne sait pas faire avec les sentiments qu’il éprouve. C’est mignon vous ne trouvez pas ? Essayez juste de dire que mon père n’est pas mignon et je vous croque ! Naméoh !

Lorsqu’on était enfant on suivait une scolarité normale, mais on en savait malgré tout plus que les enfants des familles ‘civiles’ (disons comme ça). Après tout, chaque soir notre père venait nous border, mes moments préférés, les rares où il faisait preuve d’attention et d’affection (on avait même droit à des sourires, vous vous rendez compte ?!) et il nous contait ses aventures, ses chasses, les êtres surnaturels qu’il avait croisé, rencontré, affronté, qui ils étaient, qu’est-ce qu’ils étaient… Et on retenait, ça nous passionnait tellement, il nous le racontait tellement bien, qu’on ne pouvait qu’en désirer plus…

Je crois que c’est vers mes 10-11 ans que mes parents ont réellement commencé à m’entraîner pour être chasseuse. Du moins le plus dur de la formation disons… Après tout, faut commencer tôt pour être un chasseur digne du nom de Lecter ! Bon attention, ça avait beau être un entraînement, il n’empêche que mes parents ne s’acharnaient pas non plus, mon père me poussait un peu plus que ma mère (en même temps c’est son caractère) mais il n’était pas du genre à me battre si je n’y arrivais pas ou à m’engueuler jusqu’à ce que je tombe dans les pommes ou quoi que ce soit dans ce style. Il suffisait qu’il me fasse une remarque désagréable et sèche et la plupart du temps ça suffisait à me faire repartir. Il me connaissait, il m’a faite après tout ! Les lycanthropes, les banshees, les trucs et les machins, on me bassinait avec ça à longueur de journée ! Le soir je me retrouvais parfois avec des mal de crâne pas possible, boudant et enviant les enfants normaux. Mais je revenais très rapidement sur cette pensée. Je n’arrivais pas à me voir sans ces connaissances, sans ces capacités physiques que je développais. Parce qu’on aura beau dire la vie des civils est tranquille (d’ailleurs ça reste à prouver) n’empêche qu’être chasseur ça reste assez badass quand même… Puis si vous saviez les notes que je me payais en sport ! De quoi rendre verts les gars de ma classe !

C’est le jour de mes 13 ans, en cadeau d’anniversaire, que mon père m’emmena chasser pour la première fois ! J’étais trop fière, enfin j’allais pouvoir voir ce que ça donnait sur le terrain. On est donc parti une semaine avec mon frère dans le Texas pour chasser une meute pas stable. J’étais super attentive et me moquais comme il le fallait d’Alec  qui s’y croyait trop vu que pour lui ce n’était pas sa première chasse ! Bon j’y étais qu’en tant que spectatrice mais j’ai adoré cette semaine, puis c’était de vilains loupiots qui avaient massacré des promeneurs dans la forêt alors on ne pouvait pas avoir pitié. N’est-ce pas ?
Après ça, j’ai souvent suivi mon père lors de ses chasses, ça nous a pas mal rapproché lui et moi, on ne pouvait me faire plus plaisir. Je participais donc au chasse de mon père mais ne tuait pas, j’étais encore jeune en même temps, déjà j’y assistais et participais sur le plan stratégique, c’était déjà pas mal. J’ai eu le droit de recourir au meurtre qu’à mes 16 ans. Pourquoi ? Bin j’ai un peu forcé la chose en même temps, puis c’est pas de ma faute s’il fallait que j’empêche un loup de s’en prendre aux fessiers de mon frère non ? Bon je n’en étais pas fière non plus et bizarrement ce ne fut pas aussi facile que ça en avait l’air quand je voyais Alec, notre père ou d’autres chasseurs de la famille faire... Je me suis sentie super mal et quand j’ai vu le loup reprendre forme humaine c’est là vraiment que je me suis rendue compte de ce que j’avais fait.
Bon je vous passe l’épisode choc, haut-le-cœur et réalisation de la chose, en quelques mots = c’était pas cool. J’étais pas faite pour tuer pour le plaisir, mon père m’aida pas mal à digérer la chose, à justement faire la part des choses. Me convaincre que je tuais pour faire le bien, pour sauver des vies, que je n’avais pas à m’en vouloir. Bon d’accord mais n’empêche que c’était pas la chose la plus agréable à faire comparé à la traque !

Mais j’ai fini par m’y faire, le métier oblige en même temps… De mes 16 ans à mes 21 ans j’ai tué plusieurs fois, pas non plus à des proportions hors du commun, après tout j’étais une chasseuse banale, plutôt douée pour la traque et les interrogatoires que pour tuer. Mais j’ai réussi à rester en vie et à me forger un caractère plus sûr de moi. Puis à force on acquiert certains reflexes et on n’y fait plus attention surtout quand il s’agit de me défendre d’une attaque ou encore de défendre mes proches.
Puis vint le jour de mes 21 ans… La majorité ça se fête n’est-ce pas ?! La majorité ça se fête non ? Bah j’aurais sérieusement aimé le fêter autrement ! Mais pour comprendre faut savoir que quelques semaines auparavant nous avions chassé avec mon frère et un ami à lui un alpha taré et misogyne. Notre attaque surprise avait mal tournée sachant que notre cible avait pour back-up un autre alpha et on s’en était tiré avec difficultés. Et avec des bobos… Surtout avec des bobos. Notamment pour ma part une griffure qui sur le coup ne m’a pas paru si profonde, donc pas inquiétante, puis faut savoir que j’aime pas me plaindre et encore moins faire ma malheureuse donc pas de raison de geindre. Quand j’y repense maintenant je me dis que si ça se trouve j’essayais de me convaincre moi-même…

Bref. Est arrivé le soir de mon anniversaire, le retour aux sources, petite soirée posée avec mes parents et mon frère, une petite chasse dans la journée, en famille, pour se dégourdir les jambes après un super petit-déj’ au lit. En clair, tout allait pour le mieux, je passais une superbe journée, rien ne pouvait mieux aller, et pourtant, j’étais sur les nerfs. Le soir, ma mère nous avait concocté un festin digne des dieux grecques, mais je ne me sentais pas vraiment dans mon assiette, j’étais loin d’être au top comme d’ordinaire. C’était la nuit, une pleine lune et à cet instant je pensais encore que cette pleine lune n’affecterait que mon sommeil et non pas autre chose… Mais j’allais vite me désillusionner…

Je me souviens parfaitement de ma transformation, on avait bien mangé et pas mal bu après tout la majorité (bien que j’avais déjà testé avant mais il faut toujours croire à ses parents que l’on est des enfants sages…) ! J’étais dehors avec Alec, à plaisanter sous le porche, profitant de l’air du printemps, notre père un peu plus loin à fumer un cigare, notre mère affairée à préparer le dessert. Pour ma part j’étais toute pâle, toute transpirante, j’avais l’impression qu’il y avait quelque chose dans mon estomac qui passait pas. Si mon frère s’inquiétait ? Mais pas du tout, monsieur se foutait royalement de ma gueule ! Il n’arrêtait pas de se moquer, de dire que j’étais une faiblarde qui ne résistait pas à l’alcool, que j’avais qu’à pas me goinfrer, et autres joyeusetés que soumet un frère à sa petite sœur. En clair, il se faisait plaisir et je lui répondais autant que je le pouvais. Mais à partir d’un moment je ne pus plus lui répondre. Enfin si mais c’est un grognement qui est sorti de ma gorge, pas des mots. Froncement de sourcils, autant chez lui que chez moi, c’était vraiment sorti de ma gorge ce bruit ? Instant de silence puis hurlement de douleur, lune ronde et blanche au plus haut dans le ciel et jeune demoiselle de tout juste 21 ans se tordant de douleur sous ses rayons.

Ce fut ma première transformation. Alec s’inquiéta vraiment en me voyant par terre, mon père avait accouru mais tira vivement mon frère lorsqu’il vit mes yeux. Moi perso je douillais, j’avais super mal et je les voyais s’éloigner de moi avec un regard horrifié (enfin ça c’était le regard de mon père celui de mon frère était surpris) comme s’ils étaient tombés nez à nez avec un monstre. J’étais aveuglée par la souffrance mais aussi par la colère, j’avais super mal et ils ne m’aidaient même pas ! On ne fait pas plus gonflé non ?! Puis je fuis. Pourquoi ? Parce que mon père me mettait en joue et c’est Alec qui a dévié la trajectoire de son fusil alors que ma mère sortait affolée de la maison en entendant le coup de feu.
Je me réveillais le lendemain, dans un état pitoyable au milieu de la forêt barbouillée de sang et j’avais des restes de chair entre les dents. Pauvre petit cerf (oui j’ai deviné que c’était un cerf parce que j’avais pas mangé ses bois !), pourtant j’avais déjà bien mangé sous ma forme humaine ! Bon sur le coup, quand je me suis réveillé, j’ai cru qu’en fait j’avais fait un blackout suite à l’alcool que j’avais bu lors de ma soirée d’anniversaire (oui j’essayais encore de me convaincre que j’étais tout ce qu’il y a de plus normal, c’est pas toujours facile d’ouvrir les yeux sur la vérité). J’étais super perdue, je savais pas du tout ce que j’avais fait de la nuit et je me promis de ne plus jamais me bourrer à l’alcool si ça me faisait devenir tarzan et mangeuse de cerf…

J’avançais dans la forêt en essayant de retrouver mon chemin, je ne sais pas pourquoi je me sentais changée, plus forte, plus attentive à ce qui m’entourait, mes sens semblaient plus sensibles, mais j’avais aussi un mal de crâne horrible… J’entendis alors quelqu’un arriver et c’est là que je vis mon frère. Je vous promets je m’attendais à ce qu’il se foute encore de ma gueule, et j’aurais largement préféré… Mais il était super inquiet et me regardait d’un air super sérieux. Ça faisait un peu flipper. Quoi on avait le droit de tuer des loups-garous et pas des cerfs chez les Lecter ?! Fallait le dire…
Mais il me couvrit de sa veste et m’emmena rapidement plus loin dans la forêt, mais pas du tout vers notre maison. Il m’expliqua alors ce qu’il s’était passé et ce qu’il avait appris pendant que je jouais les sauvageonnes dans les bois. Enfin je jouais pas les sauvageonnes d’ailleurs, j’étais devenue une louve (oui des poils étaient apparus tout le long de mon visage fin, très agréable à entendre au réveil) et je gambadais en attendant de trouver de quoi passer mes nerfs. D’où le cadavre du cerf. Je me rendis alors réellement compte que j’étais louve. Je mis un instant à comprendre le pourquoi du comment, jusqu’à ce que j’effleure la griffure à mon épaule. Tout s’expliquait maintenant…
Alec m’expliqua que notre père était fou de rage, il avait voulu me poursuivre pour me tuer mais s’était ravisé. Notre mère l’en avait empêché laissant suffisamment de temps à Alec de préparer son plan. Car oui, mon studieux de frérot avait tout prévu pour moi… Mon père avait apparemment pour but de me traquer. Encore plus agréable à entendre au réveil croyez-moi… Bon d’accord j’étais désormais une louve-garou, mais j’avais été gentille pendant 21 ans ! La parfaite petite chasseuse ! Mais apparemment mon père n’avait pas dans l’optique de me tuer (ouf, rassurée) mais plutôt de me séquestrer histoire d’être sûr que je ne fasse de mal à personne. Sympa non ?

Alec m’aida à m’enfuir, à échapper aux desseins de mon père, il m’avait préparer quelques affaires, le strict minimum, il me donna quelques conseils avant de me laisser filer après une dernière étreinte. J’eus pas le temps d’y réfléchir à deux fois. Vous auriez vu la tête d’Alec à ce moment-là vous auriez aussi pris vos jambes à votre coup. C’était sûr qu’il ne rigolait pas, connaissant mon père ça ne m’étonnait pas non plus…
Je me fis donc discrète, quittant le Tennessee j’ai pas mal voyagé pour me faire oublier. J’étais une Oméga, une abandonnée qui normalement ne survit pas longtemps. Mais j’ai survécu deux ans, c’est déjà pas mal non ? Mais je ne vais pas vous mentir, ça n’a pas été facile. Faire face seule aux transformations ?! C’était impossible, très dur et aujourd’hui encore j’ai un mal de chien (ahah, pas drôle…) à me contrôler lors des soirs de pleine lune. Je n’avais que de rares nouvelles d’Alec, il me manquait énormément, c’est lui qui m’apprit le départ de notre mère et qui me fit part de l’avancée de notre père. Sans Alec je vous raconterais sûrement cette histoire depuis la cave de notre maison… Je lui dois ma liberté c’est certain.

J’ai beaucoup voyagé, bossé, trafiqué, bidouillé pour survivre. Mon passé de chasseuse m’a aidé tout comme il m’a mis en difficulté lorsque je croisais d’anciennes chasses. Bref, ça n’a pas toujours été facile. Mais je suis toujours là, et après plusieurs mois j’ai décidé de m’installer quelques temps dans cette ville, marre de fuir, marre de courir, marre d’enchaîner les petits boulots (officieux ou non) qui rapportent presque rien. Je suis bien décidée à relancer ma vie, à me reprendre en main, à essayer de me gérer et de contrôler ma nouvelle nature. Puis si un jour ma route croise celle de mon père, alors j’essaierais de le raisonner, où alors le ferait fuir… Voilà tout…

Behind the screen
Pseudo / Prénom : Lou(lou) ♦ Âge : La racine carré de 530 (en vrai je hais les maths) mais si vous me demandez mon âge mental alors je dirais 7 ans ♦ Tu préfères les cookies ou les tartes aux pommes ? Les cookies régneront sur le monde très prochainement, les tartes aux pommes ont beaux se battre elles ne tiendront pas bien longtemps désormais. J'ai de la compassion pour les tartes aux pommes mais je reste fidèle aux COOOOOOKIES! ♦ Comment t'es arrivé(e) ici : Alors là... J'adore les forums de RPG et ça va faire deux jours que je vais de top-site à top-site de forums en forums, de partenaires en partenaires, une quête longue et périlleuse qui m'a mené jusqu'ici... vala vala ♦ Ton personnage préféré dans TW : C'est pas bientôt fini les questions compliquées?! Naméoh! Stiles c'est mon petit chouchou c'est sûr, mais j'adore aussi Isaac, Cora, Derek, Peter et j'arrive pas à les départager T-T' ♦ Fréquence de connexion : 6/7 jours pour sûr sauf souci ou overdose de travail (les études c'est pas toujours facile!) ♦ Une ultime bafouille : J'aime les licornes, yoda, les lamas roses, les vaches milka à pois bleus, le chocolat au lait, les liens compliquées, les rpg, l'écureuil dans Kuzko, j'adore voir les mots et caractères défiler alors que je suis en train d'écrire *magie* et Pascal en version fleur. Je suis une adepte de Disney, Pixar, Marvel, DC et je ne suis pas du tout sérieuse. Je crois qu'il me manque une partie de mon cerveau et je ne fais rien pour arranger la chose! Voilà je crois que j'ai plus ou moins tous dit maintenant vous êtes prévenus!