Invité | Sujet: #Phoenix Williams ♨ Dim 21 Sep 2014 - 7:32
| Phoenix Williams « There is a light that never goes out » Prénom(s): Phoenix Nom : Williams Age : 18 ans Nationalité : Japonaise du côté de sa mère. On prétend que son père est chinois, mais on est encore incertain. Métier/étude : Lycéenne et travaille dans une bijouterie après les cours Orientation : Bisexuelle Particularités : Kitsune aquatique Groupe : Those we don't know yet Avatar : Lee Chae Rin | | Elle a été adoptée quand elle avait trois ans par une famille américaine ♡ Son nom à la naissance lui est totalement inconnu ♡ Elle ne conserve aucun souvenir de l’Asie ♡ Elle ne parle pas le japonais ♡ Elle a un pendentif en or avec une croix qui a une importante valeur sentimentale pour elle ♡ Elle ne se serait pas la même personne sans la religion ♡ Elle a une petite sœur et un grand frère dans sa famille actuelle. Elle les adore plus que tout au monde. ♡ On peut voir sur son dos un beau tatouage. C’est une citation qui se lit comme suit : « We hold the key that can set us free. » ♡ Devenir une meilleure personne est ardu ♡ Elle a une grande passion pour la gymnastique ♡ Elle aime aussi faire de la course et des arts martiaux dans ses temps libres ♡ Elle a en horreur les cours de physique ♡ Elle ne se concentre pas toujours bien en classe ♡ Elle ne connait pas encore ses pouvoirs ou ce qui a trait à la faune surnaturelle de la ville ♡ Elle travaille dans un magasin de bijoux après les cours ♡ Les insectes sont sa plus grande phobie ♡ Elle économise pour partir à la recherche de ses parents biologiques ♡ Elle a toujours une tablette de chocolat dans son sac ♡ Elle a pratiquement tout le temps ses écouteurs dans les oreilles ♡ La gourmandise est son plus mauvais défaut ♡ Elle ne veut pas que ses parents sachent pour sa bisexualité ♡ Elle a tendance à vivre dans l'incertitude ♡ Elle est occasionnellement jalouse des autres autour d'elle
| Once upon a time Je ne connais pas toute son histoire parce que cette petite fleur orientale provient de bien loin parmi les terres modernes et ancestrales. Elle étend présentement ses racines dans un endroit bien loin de moi. Je pense parfois à elle quand je vois la maison où elle vivait. Les feuilles dans lesquelles elle sautait et ce porche où elle faisait un millier de baisers sur les joues de sa maman. Les dimanches où elle se rendait à la messe dans ses belles robes roses avec des rubans dans les cheveux ou quand elle pourchassait le bus scolaire en prononçant des mots hauts en couleur. Elle est pour moi la plus belle des jeunes pousses de ce monde. Laissez-moi vous en dire plus à son sujet.
Il est important pour vous de savoir que mon brin de vie a vu le jour au Japon. Les deux grandes personnes de la maison préparaient son arrivée depuis un bon nombre de mois avant de finalement partir en voyage. Ils étaient véritablement heureux, vous savez. J’avais été témoin de leurs éclats de rire ainsi que du stress d’accueillir un enfant chez soi. La mère était infertile et obligée de se tourner vers l’adoption pour pouvoir avoir un enfant. J’écoutais sans jamais tout à fait exister.
Les deux grandes personnes sont revenues avec une petite fille dans les bras. Les cheveux noirs et de beaux yeux en amande. Ils brillaient un peu comme les miens. Elle devait avoir trois ans quand elle est arrivée à la maison. Je ne connais pas tous les détails concernant le fabuleux périple des deux maîtres de la maison. J’étais assis sur un sofa dans le salon quand je les entendais parler. Assis à la table de la cuisine et la petite pousse dans les bras de son père. Il paraissait perplexe.
-Les responsables de l’orphelinat sont toujours incapables de nous donner les noms des parents de l’enfant. Ils ont fait des recherches, mais sans succès… Sa mère est japonaise. Ils en sont pratiquement certains. Mais ils ne connaissent pas le nom de son père ou même, son origine. C’est comme si elle n’avait pas de prénom. C’est comme si elle n’existait pas. -Mais comment va-t-on l’appeler, alors ? s’enquit la jeune mère de famille. Elle a besoin d’un nom pour aller à l’école. Elle a besoin d’un nom pour vivre. Ça n’existe pas, des enfants sans prénom ! -Mme Mikiyo a dit qu’elle s’appelait Fumei. Fumei Miyashino ou quelque chose dans le genre. Je ne comprends pas trop le japonais. On va s’en sortir, ma chérie. Fumei est la plus belle chose qui nous soit arrivé.
Je ne pouvais pas me retourner pour verser une larme, même si je le voulais terriblement. Les nouveaux parents ne connaissaient pas le passé de mon petit bourgeon de printemps. Elle n’avait pas de prénom. Ils l’appelaient « Fumei. » Ça voulait dire « indistinct » en japonais. « Inconnu. » Je trouvais cela terrible de donner un tel nom à un être innocent. Il était trop lourd à porter. Mais il était impossible de vivre sans une étiquette.
La petite fille tenait dans sa main un bout de carton avec un dessin de loup et de renard dessus. Il y avait aussi un petit mot dans la carte « Sommeday we wil be mared ». Les petites fautes ajoutaient au charme du mot. « Nous allons être mariés un jour. » Le petit garçon qui avait écrit ça semblait avoir sincèrement aimé la petite fille. Je notais aussi un petit jonc sur le doigt de celle-ci avec une pierre bleue dessus. Il était sur son annulaire gauche. C’était mignon. C’était mignon que cette gamine ait pu trouver un peu d’amour dans un monde bien trop cruel.
L’amour est cependant indistinct.
Je pensais que sa nouvelle famille la rendrait heureuse. Mais ma petite fleur pleurait tout le temps. Elle me parlait dans un japonais confus en refusant de prononcer un seul mot en anglais. Elle causait un million de problèmes. Tirant les cheveux des amies de la maternelle et insultant toutes ces jeunes femmes qui donnaient de leur temps pour les éduquer. Sa maman tombait tout doucement dans la dépression en ayant la terrible impression d’avoir fait une erreur en adoptant cette enfant. Le papa a donc fait les valises de Fumei avant de l’amener au centre de jeunesse. Il remplit les formulaires en promettant à la petite fille de revenir la chercher.
Il ne faut jamais croire la promesse du fou.
Les choses empiraient quand ma petite fleur a compris que personne ne reviendrait la chercher. Elle poussait seule dans une terre de roches et de cailloux. Ses rapports avec les autres devenaient mauvais. Elle détestait ses vrais parents pour l’avoir abandonné… mais elle ne faisait que le reporter sur les autres autour d’elle. Sa haine la rendait vivante.
Elle était incapable de la canaliser.
Elle a ensuite commencé le secondaire. La petite fleur était devenue une rose aux épines voraces qui avait connu un bon nombre de familles d’accueil. Je la voyais de moins en moins souvent. Les parents « serbes » discutaient souvent de leur enfant à problèmes à table. J’entendais tout. J’étais l’éternel témoin silencieux.
-Fumei, tu ne peux pas tout le temps répondre aux professeurs. Il est temps que tu grandisses un peu. Tes notes sont passables. Tu sais ce que me dit ta professeure de maths ? Que tu peux faire tellement plus.
Ma petite fleur pouvait faire tellement plus. Elle écrivait parfois des chansons quand elle avait de la difficulté à dormir. Personne ne les avait jamais entendues. Ma marguerite disait que personne ne les aimerait jamais… Elle était si douce avec moi. Elle était intelligente et me contait des histoires plus belles les unes que les autres. Je suis certainement le seul à comprendre et à la connaître véritablement. C’était ce qu’elle me disait toutes les nuits en me serrant dans ses bras.
-Tu es le seul qui peut comprendre…
Elle se transformait une fois le seuil de sa porte franchi. Mon brin de tendresse se moquait des gens une fois qu’elle avait franchi les portes du lycée. Je ne peux pas cacher combien cela me décevait.
Elle s’en est prise un jour à une de ces filles qui était différente des autres. Ma petite fleur aimait écraser les autres pour avoir le sentiment de mieux pousser et reprendre la place qui était la sienne. Elle est partie un jour à la patinoire du lac en hiver. Une petite rousse boutonneuse était en train de pratiquer des figures pour devenir une patineuse artistique. J’étais admiratif devant autant de grâce et de beauté. Les gens se métamorphosent quand ils poursuivent leurs passions. Ma princesse n’en avait pas. « Les rêves de Fumei se sont envolés en fumée » me disait-elle parfois avec amertume.
Mon brin de tendresse se plaisait à briser toutes les toiles que se dessinaient les gens. Toutes ces peintures qui leur permettaient de voir un meilleur futur et tenir une journée de plus. Elle voulait voir chuter les gens. C’était le seul pouvoir qu’elle avait. Filait ainsi ma « Fumei Minashigo » pour détruire une personne une fois de plus. « Fumei » comme « inconnu » et « Minashigo » comme « orpheline. » Les premiers parents ne connaissaient pas assez le japonais et avaient cru que c’était le nom de l’enfant en écoutant les paroles du responsable.
Ce nom était trop lourd à porter.
Ma petite fleur se moquait donc de la future patineuse en lui disant que c’était impossible et totalement inutile de penser à rêver. Elle la narguait et tournait autour de l’adolescente comme un animal autour de sa proie. La jeune fille lui souriait. C’était une de ses personnes qui débordait de bonté. Elle tentait de chercher les raisons poussant Fumei à agir de la sorte… La fleur se transforma en ouragan. Elle appuyait fortement du pied sur la glace en menaçant sa camarade de classe.
-Ça. Ne. Sert. À. Rien. De. Rêver !
Mais la force des jeunes fleurs est bien souvent dévastatrice. La glace s’est brisée sous leurs pieds dans un torrent de larmes. Fumei et la Patineuse sont tombées dans cette eau froide. Elles se noyaient. Cherchaient comment s’en tirer. Hurlaient au secours. Tentaient de se consoler en disant que quelqu’un les entendrait. Ç’a pris des heures avant qu’on ne les retrouve. Ma petite fleur cessait de se battre et chutait au fond du lac. Elle ne se sentait pas mal. L’eau était comme une caresse.
Les ambulanciers sont arrivés et ont rapidement constaté le décès de la fille qui n’a jamais pu atteindre son rêve. Ma petite fleur allait bien comme si jamais rien ne lui était arrivé. Pas d’hypothermie ou même le nez qui renifle. Je ne crois pas l’avoir déjà vue tomber malade. Inutile de vous dire que les parents d’ « Ana » se sont ligués contre ma petite fleur. Elle a eu un casier judiciaire et a été accusée de meurtre. Elle a pleuré dans mes bras de trop nombreuses nuits par la suite. Ses parents ne voulaient plus la voir. Elle était dehors avec un sac-poubelle rempli de ses maigres possessions. Elle dormait quelques temps dans la rue et trouva à manger dans les déchets de grandes chaînes de restauration. Elle s’endormit un soir devant une église.
Plus personne ne voudrait de cet enfant qui ne faisait que semer le trouble où elle allait.
Le curé la retrouvait le lendemain en train de me serrer dans ses bras. Elle assista à la messe avec la promesse de pouvoir avoir un déjeuner si elle participait comme les autres. Une femme demanda à parler au responsable de la paroisse à la fin de la cérémonie religieuse. Fumei s’avança avec hésitation en direction de la petite famille. Elle lui proposait de déjeuner avec eux au restaurant. La petite fleur regardait le curé avec hésitation.
-Tu peux y aller, mon enfant.
La fillette vivait donc avec les sœurs en attendant impatiemment le dimanche où elle pourrait revoir la petite famille religieuse. Elle l’emmenait parfois en sortie et lui offrait toujours un délicieux repas. Peu importe si cela était seulement leur bonne action de la semaine. Ma petite fleur en était ravie.
La maman l’a serrée dans ses bras en lui disant qu’elle comprenait. Qu’elle savait pourquoi elle faisait cela. Que personne n’avait compris que son nom ne voulait rien dire. « Inconnue » et « Orphelinat. » Que c’était les mots que les responsables de l’orphelinat avaient utilisé pour expliquer la situation aux premiers parents. Que ce n’était pas son vrai prénom.
« Mais le phénix renaît toujours de ses flammes. »
Le dimanche de Pâques fut le plus beau de tous. Fumei se fit finalement adopter par cette famille qui était devenue comme la sienne. Elle rentrait dans la maison en riant. Le nouveau papa et la nouvelle maman s’étaient échangées un sourire. Ils avaient alors regardé ma petite fleur en lui donnant un nouveau prénom. « Phoenix ». La jeune fille avait souri. Ses yeux brillaient comme les miens pour la première fois depuis longtemps. Elle adorait ce prénom : un prénom rien que pour elle. Et comme si ce n’était pas assez, les parents avaient finalisé son adoption en lui donnant un nom de famille. Fumei Minashigo devenait finalement Phoenix Williams.
La jeune fille a grandi en devenant plus forte et en reprenant son existence en main. Elle danse et chante pour enfin retrouver cette attention qui lui manquait. Elle se sent plus vivante que jamais quand elle est sur une scène. Elle s’est teint les cheveux en blond et a un tatouage sur son dos sur lequel s’étend dans une magnifique calligraphie « We hold the key that can set us free. » Elle tente de suivre un meilleur chemin.
-Phoenix, finis tes boîtes !
Phoenix serre son pendentif dans son poing et dépose un baiser sur celui-ci. La petite croix en or lui rappelle ce dieu attendrissant qui a cru en elle. Elle aime ses sœurs. Elle aime son Père. Elle aime sa Vie.
-Deux secondes, maman !
Elle me prend par le bras avant de courir hors de la maison. Elle cogne à la porte pour voir la petite voisine. Blonde avec des petites tresses et un sourire rieur. Phoenix aurait pu être jalouse de cette enfant qui avait eu l’amour sans n’avoir jamais rien demandé. Mais elle lui sourit :
-Il faut que je me dépêche, Papa et Maman m’attendent. J’ai un cadeau à te donner, ajouta-t-elle en me sortant de son sac. C’est Kiko, mon ourson en peluche. Je l’ai avec moi depuis toujours. Il connaît tout de moi, mais je pense qu’il sera plus heureux avec toi. Prends bien soin de lui, d’accord?
Je rêve ou elle nous refaisait Histoire de Jouets ? Il fallait mentionner que Phoenix était en train de reprendre son enfance manquée en écoutant tous les films d’animation. Elle savait qu’elle devait aller de l’avant. Son père arrêta la voiture devant nous et appela ma petite fleur.
-Allez Phoenix ! Le voyage jusqu’à Beacon Hills sera long !
Elle me regarda une dernière fois et je pus percevoir l’hésitation dans son regard. Il était difficile pour un enfant de se départir de son ourson en peluche. Mais ce serait mieux pour elle. Ma petite fleur s’est transformée en un majestueux phénix. La voilà partie pour une nouvelle vie à Beacon Hills. Ce vol d’avion sera sa première envolée. J’espère qu’elle sera heureuse. Parce que moi, je ne suis qu’un ourson. Je ne peux pas faire grand-chose. Mais je sais que tout ira bien.
Ma Phoenix a toujours été aussi rusée qu’un renard. Behind the screen Pseudo / Prénom : Phoenix ♡ Âge : 18 ans ♡ Tu préfères les cookies ou les tartes aux pommes ? Tarte aux pommes ♡ Comment t'es arrivé(e) ici : Google est mon ami ♡ Ton personnage préféré dans TW : Scott ♡ Fréquence de connexion : Le plus souvent possible ♡ Une ultime bafouille : :16: CODAGE DE MRS HYDE | |
Invité | Sujet: Re: #Phoenix Williams ♨ Dim 21 Sep 2014 - 12:15
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Stiles Stilinski
Don't be afraid of the dark Infos Messages : 1412 Date d'inscription : 07/03/2014 Fiche More about Relations : Inventaire: | Sujet: Re: #Phoenix Williams ♨ Lun 22 Sep 2014 - 8:36
| Bienvenue à toi jolie demoiselle, j'adore ton choix d'avatar et enfin un autre Kitsune. :26: | |
Invité | Sujet: Re: #Phoenix Williams ♨ Mar 23 Sep 2014 - 13:33
| Merci jolie Haley ! :26:
Haha vive la K-POP ! Et merci ! Vivement la validation, j'ai hâte d'écrire avec vous tous :15: | |
Invité | Sujet: Re: #Phoenix Williams ♨ Mar 23 Sep 2014 - 16:21
| Bienvenue parmi nous :20: | |
Stiles Stilinski
Don't be afraid of the dark Infos Messages : 1412 Date d'inscription : 07/03/2014 Fiche More about Relations : Inventaire: | Sujet: Re: #Phoenix Williams ♨ Mar 23 Sep 2014 - 19:30
| Alors, ça ne m’arrive pas souvent, mais je reste admirative devant ton histoire. J’adore l’angle que tu as choisi. L’ours en peluche comme narrateur c’est bien trouvé et l’histoire, malgré le fait qu’elle soit longue est plutôt fluide. Bravo et tu mérites ta validation. VALIDATION« Félicitations, tu fais partie des nôtres maintenant »YEAAAH te voilà validé, c'est pas beau ça ?Si tu es validé, c'est que tu as pris conscience du règlement et du contexte de LyM, tu es donc au courant de tout ce qu'il faut savoir pour bien vivre parmi nous. N'oublie pas de faire un tour par les annexes, elles sont pleines d'informations utiles. Maintenant que tu as ta couleur, il te faut te sociabiliser, pour se faire n'hésite pas à poster ta fiche de liens ainsi que ta fiche de rps et ton téléphone. Il te faudra aussi faire ta demande de logement, parce que c'est bien d'avoir un toit au-dessus de sa tête et ta demande de métiers, parce qu'il faut bien payer le loyer. Par ici tu pourras trouver les demandes en tout genre si tu as besoin d'autres choses. Et bien entendu, le staff reste à ta disposition si tu as besoin d'aide. Have Fun CODAGE DE © MRS HYDE | |
| Sujet: Re: #Phoenix Williams ♨
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