Once upon a time
Malcom vint au monde il y a dix-neuf ans et six ans plus tard, il fut rejoint par un petit frère, Charlie.  Les Peterson vivaient paisiblement. La mère, Maggie, était une riche héritière anglaise qui avait quitté son pays natal afin de vivre son amour avec son mari, John Peterson. Ce dernier était un officier de police très respecté.  Une petite famille comme les autres vous allez dire ! Eh bien justement, non ! Ce n’était pas une famille comme les autres en réalité ! John était en fait un loup-garou de naissance et le dernier de sa famille. Malcom n’avait appris la vérité lorsqu’il avait sept ans et qu’il avait surpris son père en train de parler à une partie de sa meute. Je vous vois venir : son père est un loup-garou et il ne le sait même pas ? Si la mère de Malcom et de Charlie avait été une loup-garou, ils auraient été plus vite au courant car ils auraient été tout comme leur père, des loups-garous de naissance mais ce n’était pas le cas et John ne savait pas trop comment expliquer ça à ses fils, ni comment ils allaient réagir car déjà petit, Malcom avait une peur bleue pour les loups-garous. Ironique n’est-ce pas ? Il lui a fallu du temps pour accepter cette part de son père qui pourrait être aussi la sienne.  Et puis, un jour, alors qu’il avait douze ans, son père lui proposa d’en faire un loup-garou, ce qui ne plut pas trop à sa mère mais John avait besoin d’un héritier pour prendre sa succession. C’était que chez les Peterson, on se transmettait le rôle d’alpha de parents à enfants ou entre membres d’une fratrie à la limite mais John n’avait plus de famille hormis ses fils. C’était une tradition à laquelle John attachait une grande importance mais il ne voulait pas obliger ses fils à le devenir. Il fallait que Malcom et son frère le veuillent vraiment. Par chance, Malcom avait fini par accepter le côté loup de son père et il trouvait logique de reprendre un jour ce flambeau, même si ça lui faisait encore peur. Voilà pourquoi John lui demanda à l’aube de ses treize ans. C’était encore une tradition chez eux. A treize ans, si l’héritier n’était pas un loup de naissance, il devrait être mordu mais pas contre sa volonté.  Cependant, cela pouvait comporter des risques car tout le monde ne supporterait pas une morsure de loup-garou, croyez-moi.

Donc, ce fut à son treizième anniversaire que Malcom devint un loup-garou et fut reconnu comme l’héritier de John.  La petite meute des Peterson était heureuse d’accueillir un nouveau membre parmi eux. Enfin, presque tout le monde. Il y en avait un à qui ça ne plaisait pas d’avoir le fils aîné du chef dans les pattes : Nigel ! Malcom n’avait jamais réussi à le sentir depuis qu’il avait rejoint la meute de son père et il avait eu raison. Nigel était un béta orgueilleux, arrogant et trop ambitieux. Il était un simple bêta avant de devenir le bras-droit de John après la mort de Shelley. Ce fut une erreur fatale pour le père du jeune homme. Mais pour l’heure, à treize ans, être loup-garou n’était pas facile mais heureusement, Malcom pouvait compter sur son père pour l’aider, ainsi que sur sa mère et son frère. Il apprit peu à peu à contrôler son loup et à seize ans, il était devenu un membre à part entière de la meute. Cependant, la même année, Nigel trahit toute la meute et attaqua John. Le combat fut long car comme vous devez le savoir, un alpha était bien plus fort qu’un bêta ou un omega. Mais Nigel réussit à blesser gravement John avant de le tuer. Mais - car il y a un mais – contrairement à ce qu’il pensait, Nigel ne devint pas le nouvel alpha. Pourquoi ? Tout simplement parce que John l’avait soupçonnait pendant un moment de vouloir lui prendre sa. Pendant le combat, alors que John s’était caché, Nigel menaça de s’en prendre à sa femme et à ses fils s’il ne montrait, le tout en précisant dans les moindres détails ce qu’il leur ferait bien sûr. Cela eut son effet désiré. Pour se soigner – parce qu’il était blessé -, John avait dû renoncé à son rang d’alpha, ce qui, fatalement, fut transmis à son héritier, c’est-à-dire à Malcom. Voilà comment Nigel put battre après plus facilement John et n’eut pas ce qu’il désirait. Je n’entrerai pas trop dans les détails mais Nigel s’en prit au reste de la meute et se fit tuer par la suite. Par Malcom lui-même justement ! plus pour venger la mort de son père et oh mon dieu, quel carnage ça a été !

Trois ans se sont écoulés depuis. La mère de Malcom et de Charlie est morte depuis un an, décédée dans un accident de voiture auquel Malcom avait miraculeusement survécu, étant le seul passager à ce moment-là. Mais ne pensez pas qu’il manque de quoi vivre ! Je vous ai déjà dit que sa mère était une riche héri… Ah je l’ai déjà dit ! Autant pour moi ! Évidemment, Maggie avait mis de l’argent de côté au cas où il lui arriverait quelque chose, en plus de ce qu’elle avait hérité à la mort de ses propres parents. Ce qui faisait de Malcom et de son frère des gars … très riches mais ce n’était qu’à leur dix-huit ans que chacun des deux frères pourront profiter de leur partie de l’héritage. Pour l’instant, c’est Malcom qui a reçu la sienne et il s’en sert plutôt bien. Une partie sert pour le loyer, l’autre pour ses petits besoins personnels et une troisième pour plus tard ou en cas d’imprévu.  Son frère recevra la sienne dans trois ans.

Malcom a préféré quitter leur ville natale après la meute ait été éparpillée ou plutôt ait été décimée par des chasseurs de loups-garous. Malcom n’aimait pas les chasseurs mais pourtant, il avait toujours fait ce qu’il fallait pour rester correcte et éviter que les membres de sa meute ne fassent de carnage. Évidemment, c’était plus facile quand c’était son père l’alpha. Son nouveau bras-droit, après Nigel, avait préféré envoyer le jeune homme et son frère dans une autre ville pour leur éviter de se faire bêtement tuer. Ernesto était un vieil ami de John et il avait toujours veillé sur les deux garçons depuis la mort de John. Il avait pour ainsi dire donné sa vie pour eux ! Du coup, ben, Malcom et son frère débarquaient dans une nouvelle ville, Beacon Hill, sans parents, sans amis, sans meute ! Mais peut-être trouveront-ils une nouvelle famille et de nouveaux amis ici, qui sait ?

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