Forum RPG basé sur la série Teen Wolf et plus particulièrement sur la saisons 3B, à la clé tout un tas de loups-garous et d'autres espèces surnaturelles
A handsome like no other it seems feat Alex C. Novak
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Sujet: A handsome like no other it seems feat Alex C. Novak Mar 26 Aoû 2014 - 22:17
C’était une journée comme les autres ! Enfin, pour ceux qui n’avaient pas un pied dans le surnaturel. Cela pourrait être une journée ordinaire pour Malcom comme pour Charlie. La voiture des frères Peterson – enfin celle de l’aîné – arriva sur le parking du lycée de Beacon Hills. Cela faisait quelques semaines que les deux frères s’étaient installés dans cette petite ville et ils avaient vite remarqué qu’elle attirait pas mal de créatures surnaturelles et qui dit créatures surnaturelles dit chasseurs avec un peu de chance mais cette fois-ci, cela allait être différent. Malcom avait pu s’apercevoir qu’il n’était pas le seul loup dans le coin. Surtout chez les adolescents. Il avait déjà fait la connaissance de Scott McCall, récemment alpha, et d’une partie de sa meute. Déjà, il avait failli rire en apprenant que les membres de la meute de ce jeune loup.
- Fais pas cette tête Charlie ! Je suis sûr que tu vas cartonner à cette interro de math !
Enfin, c’était plutôt dans l’intérêt de son cadet. Malcom n’était pas très doué en math et encore moins en science. Alors, pour ce qui était d’aider son frère dans une matière qu’il ne comprenait pas, ils étaient mal barrés tous les deux. Charlie sortit de la voiture alors que Malcom prenait un peu son temps. Il n’avait pas encore sa bande d’amis contrairement à son petit frère qui devait en avoir. Au moins, Charlie pouvait profiter de sa vie d’adolescent comme les autres mais le loup savait que la vie de son frère ne serait jamais vraiment ordinaire. Vous en aurez une vous si vous aviez un frère loup-garou et un défunt père qui l’avait été aussi ? Non, bien sur, que non !
Malcom se décida enfin de sortir de sa voiture, une vieille mustang identique à celle des Winchester de « Supernatural ». Depuis qu’il avait vu cette série, il était tombé sous le charme de cette splendide voiture des années 70. Il alla vers son casier pour y déposer quelques affaires mais à peine avait-il tourné la tête que son attention fut captée rapidement. Pourquoi ? Pour la bonne simple raison qu’un beau gosse venait d’entrer. Il avait un certain charme et il était bien rare que notre loup matte les fesses des autres garçons. Surtout au lycée mais bon, changer parfois ses habitudes ne devait pas être mal. Curieux, Malcom alla vers lui mais pas pour lui parler directement. Non ! Il avait une technique, même si l’on pouvait appeler « technique classique » : il sortit son portable, fit mine de commencer à jouer à un jeu et heurta par « accident » le nouveau. Seul petit hic : Malcom eut la mauvaise idée de lâcher son portable et quelqu’un passa par-là, marchant sur son portable.
- Et merde ! Mon portable !
Et oui ! La prochaine fois que tu veux draguer, évite que tes affaires soient détruites ! En plus, c’était dommage, il avait pleines de photos de son frère et lui, quelques souvenirs de son ancienne vie et des récentes depuis son arrivée dans cette ville ! Remarquez, j’ai vu mieux comme façon de faire connaissance avec quelqu’un !
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Sujet: Re: A handsome like no other it seems feat Alex C. Novak Mer 27 Aoû 2014 - 22:56
Se réveiller avec une gueule de bois monstrueuse c’est toujours une expérience différente à chaque fois ; ce matin, Alex s’était levé en sursaut accompagné par du vomis remontant sa gorge, ouais le genre de festivités qui fait bien plaisir. Dans son petit appartement, on se fait souvent chier, et lui pour s’occuper il n’a pas grand-chose à faire, à part boire, fumer et dormir. Rien de très extraordinaire. Pour quelqu’un d’aussi peu fréquentable que lui, ce n’est pas si étonnant que ça cela dit. Il s’était réveillé le matin, si on peut appeler ça le matin, vers quatre heures du matin et s’était rué dans ses toilettes pour vomir. Maintenant qu’il était debout, il n’avait plus le temps de s’endormir, il ne trouverait plus le sommeil maintenant qu’il avait ce goût affreux dans la bouche ; oh ça non. Sa nuit était foutue. Fatigué et engourdi dans tout son corps, il devait bien trouver de quoi s’occuper, mais quand on débarque dans une nouvelle ville aussi dangereuse que Beacon Hills, l’idéal c’est de survivre plus d’une semaine, et c’est pas gagné avec la vie qu’Alex mène. Puisqu’il était levé, autant qu’il se prépare pour la journée. Ouais, il est comme ça lui, un peu perfectionniste sur les bords même si complètement sans-gênes. Première étape pour être de nouveau sur pieds, faire partir ce sale goût de ses lèvres. Il n’y a pas vraiment de remède miracle pour ça, mais en général ça n’implique pas de se descendre deux-trois verres de whiskey. Avec Alex, il faut croire que si. L’un après l’autre, le mercenaire les enfila et alla ensuite prendre une douche glacé, histoire de se réveiller complètement. Une fois sorti de là, il se laissa tomber sur son vieux canapé qui lui servait de lit, et tout tranquillement, il démonta son pistolet fétiche, un très joli Colt à la poignée en ivoire sur une monture argentée, un machin bien joli que le garçon entretient avec beaucoup d’application, chiffon et produits pour le faire briller et le nettoyer d’un peu tout ce qui peut le salir, Alex y passa du temps. C’est certain qu’il a plus de respect pour son arme que pour les gens qu’il peut croiser.
Il était maintenant cinq heures du matin, et Alex venait tout juste de finir de remonter son cher pistolet et de le charger à bloc, comme s’il espérait s’en servir aujourd’hui ; comme quoi, il a beaucoup d’espoir. Mais non, ce n’est pas encore l’heure de tirer sur des p’tits jeunes turbulents, peut-être la semaine prochaine ! Il attend un peu d’être rôdé sur les élèves avant de se décider à faire un joli petit remake de Columbine. Il n’a pas envie de se faire mal voir dès son premier jour de boulot, parce qu’en effet, aujourd’hui est le premier jour d’Alex en tant que surveillant à Beacon Hills High School. Rien que le nom fait frétiller d’impatience pas vrai ? Rien que son statut à lui donne envie de savoir ce qu’il va s’y passer ; un mercenaire sans foi ni loi, sans scrupule et qui ne respecte que l’argent se retrouve à surveiller des gamins et à leur gueuler dessus s’ils se mettent à courir dans les couloirs ou à sécher les cours, ça va être la joie ! Alex soupire à cette réalisation, « Dans quoi je me suis embarqué… » Se met-il à souffler ensuite, en se redressant, quittant l’étreinte inconfortable du canapé-lit pour retirer son tank-top. Il aime bien se promener presque à poils chez lui, ça le détend, ne cherchez pas à savoir pourquoi lui non plus n’en sais rien. Et puis ce n’est pas comme s’il était extraordinairement musclé ou quoi, on dirait une brindille avec un peu de relief au niveau des abdominaux et du torse, c’est assez ridicule en fait, il ne fait vraiment pas son âge. Le jeune homme fit quelques pas en rond, avant d’attraper un quatrième verre de whiskey et de le siroter tout en tournant autour de son salon, pensif. Presque en train de se parler à voix haute. Et puis il s’arrête et s’approche du vieux miroir fendu sur le côté qu’il a posé contre le mur à droite de son canapé, il observe son reflet un instant, pose ses yeux bruns sur les quelques cicatrices encore présentes de ses altercations les plus récentes et avale dans une gorgée finale le reste de son verre. C’est dur comme métier, on se fait tabasser à n’importe quel moment par des créatures ultra-violentes et contrairement à elles, on ne guérit pas instantanément. Il faut prendre le temps de recoudre des entailles, remboîter des os et on n’a très rarement de le faire en présence de médecins. Oh non, ce métier est un danger.
Mais, Alex ne compte pas pour autant abandonner. Il a ça dans le sang, c’est ça sa vie, tuer des gens, se faire payer, rentrer à la maison, se bourrer la gueule et recommencer chaque fois qu’un nouveau contrat se présente. Et en parlant de contrat, ça lui revient, il faudrait peut-être qu’il consulte sa boîte mail professionnelle, oui vous avez bien lu, Alex a une boîte mail spécialement destinée aux contrats surnaturels. Ses clients lui envoient une photo de la personne, la ville où elle se trouve, et le prix ; en général c’est suffisant pour qu’il se débrouille tout seul. Certains sont un peu plus aimables, ils ajoutent avec la photo une indication sur le genre de créature. Mais c’est de plus en plus rare ces jours-ci. Que voulez-vous, c’est la crise dans tous les domaines professionnels ! Et oui, ce sont des choses qui arrivent, même les métiers illégaux sont malheureusement affecté par l’économie, ahlàlàlà. Bref, Alex se décide finalement à récupérer son ordinateur portable qui traîne sous un tas de bouteilles de bière vides et vérifie ses mails. Rien du tout, super, fantastique, youpi, ça le fait bien chier quoi, il va devoir se contenter d’une paie de fonctionnaire dans un foutu lycée, l’énorme galère. Il a besoin de ses milliers de dollars pour bien vivre, ça le détend et ça le rassure. Se contenter d’une paie toute pourrie qui ne doit pas dépasser les 1 500$ et quelques, ça ne lui plaît pas.
Six heures et demie, il serait peut-être temps de se préparer à partir. La question fatidique se pose immédiatement, Alex doit-il emporter son arme avec lui ou vraiment faire confiance au hasard et croire que tout ira bien dans cette ville de fous ? Il hésite pendant un très long moment avant de finalement se décider à l’emporter, on n’est jamais trop prudent se marmonne-t-il en mettant son pistolet dans son sac en bandoulière, avant d’y avoir bien entendu enclenchée la sécurité. Bien au chaud dans une poche entre guillemets secrète, personne ne se doutera qu’il est armé ; et comme il n’est en ce moment présent sous aucun contrat, les balles sont toutes à fait ordinaires, aucun loup-garou ni aucune autre créature ne reniflera du Wolfsbane dans les cartouches.
Et voilà ! Alex est presque prêt à se pointer au lycée. Presque, parce qu’il remarque rapidement que son haleine empeste encore le whiskey. Pas le temps de se laver les dents, il ira acheter un café extra-fort dans le Starbucks le plus proche pour d’abord masquer le parfum fort de l’alcool et mâchera ensuite trois chewing-gums à la menthe, en même temps, sur le trajet pour donner un air plus frais et plus propre à son souffle. Un vieux truc que son père lui a appris très tôt pour qu’il puisse boire en secret sans jamais se faire prendre. La vie de mercenaire c’est pas la joie, et généralement l’alcool est une très bonne compagne pour apaiser la douleur d’un bras cassé ou d’une autre blessure insupportable.
Finalement, le nouveau surveillant de BHHS arrive en retard, à neuf heure et demie quand même, sur sa moto toute neuve, d’un rouge sanguin pétant, casque sur le crâne, il se gare sans frimer dans le parking réservé aux employés et observe le bâtiment quelques instants avant de retirer son casque, révélant son visage très jeune. Des lycéens posent leurs regards sur lui, haussant des sourcils, certains parlent et se moquent de son apparence, d’autres mauvaises langues se moquent en pensant qu’il va se faire engueuler pour s’être garé là, s’imaginant qu’il est trop jeune pour travailler ici. Dans tous les cas, Alex n’y prête aucune attention, il n’est pas là pour se faire des amis et certainement pas pour prêter attention à des gamins qui n’ont même pas fini leur puberté. Il attache son casque sur le guidon de la moto et remet son sac dans une position plus confortable, sur le côté de sa cuisse et regarde un instant son téléphone, espérant avoir obtenu un contrat entre-temps ; toujours rien. Qu’est-ce qu’il peut détester les journées creuses comme celles-là. Pour mieux se fondre dans la masse, Alex fait mine d’être vachement embarrassé d’être en retard comme cela et se dépêche d’entrer en poussant les deux portes du hall.
Les couloirs sont bondés et les élèves courent dans tous les sens, c’est un vacarme incroyable, on se presse dans tous les sens, on ouvre ou on ferme son casier, on se réunit en groupe, on se parle, des gens s’enlacent d’autres s’embrassent, tout le monde est un peu enfermé dans sa petite bulle, Alex aussi, il se répète un discours inventé en toute hâte pour excuser son retard, pour avoir l’air d’un employé sincèrement désolé, pour garder toujours un boulot ici, pour ne pas être renvoyé dès le premier jour. Quand bien même il n’en aurait pas grand-chose à foutre, il n’a pas spécialement envie d’écumer les ruelles et les bars la nuit pour être mis au courant des dernières rumeurs, c’est ce que son père faisait et ça ne l’a pas réussi, Alex n’a pas envie de mourir aussi bêtement, alors il se concentre sur la journée, c’est là que les monstres se cachent, c’est là qu’ils n’osent pas se montrer et c’est toujours plus facile de les espionner s’ils ne sont pas en mesure de révéler qui ils sont vraiment sans prendre d’énormes risques. Au final, le mieux, se dit-il, pour être le plus facilement au courant de tout c’est de travailler dans un lycée. Tout le monde parle et tout le monde propage des rumeurs, rien de bien compliqué dans ce cas à ses yeux. Il observe un instant toutes les jeunes têtes qui peuplent ces grands couloirs, des gens parlent encore et toujours, c’est bruyant et qu’est-ce que c’est chiant. Il pousse un long soupir et avance de quelques pas, dépassant les rangées de casiers pour finalement passer à côté du bureau où il devrait déjà être en train de remplir de la paperasse insupportablement chiante, se mettre au courant de son emploi du temps de la journée, vérifier que tout ce qui est là est bien là, et ainsi de suite. Alex n’avait pas la moindre idée de ce qu’il allait faire une fois que les élèves seraient finalement en classe et que lui devrait faire le travail qu’il venait d’obtenir.
Il n’avait pas pensé aussi loin, c’était assez idiot de sa part, il le reconnaissait et il fit un pas en arrière avant de se cogner contre un jeune homme qui lui non plus ne faisait pas son âge, impossible pour Alex de deviner s’il venait de bousculer un gamin d’à peine seize ans ou un gosse de dix-huit piges. « Ah ! Putain. » S’était-il mis à grogner en se prenant en pleine poire l’autre personne. Il s’était rapidement ressaisis et n’avait pas plus longtemps proféré d’autres insultes, même s’il était presque sur le point d’insulter la mère du pauvre garçon. « Tu n’peux pas faire attention ? » Demande-t-il en grommelant, encore un peu chamboulé par le choc. « C’est pas possible ça, premier jour et je me fais déjà bousculer par les mioches que je dois surveiller ! J’ai la putain de poisse. » Se met-il pourtant à grogner ensuite, sans vraiment prêter attention à l’autre garçon. Jusqu’à ce qu’il se mette à crier de détresse quelques secondes après qu’on entende un craquement sur le sol, Alex baissa rapidement les yeux et remarqua un téléphone portable écrasé. Il ne put s’empêcher de sourire mais ravala très rapidement celui-ci pour ne pas trop avoir l’air d’un enfoiré et se mit à bafouiller un « Oh… Bah merde alors, c’est pas de chance quoi… » Sans trop vraiment le penser.
Alex se pencha et ramassa la dépouille électronique, l’observant avec un amusement dissimulé. Et prenant un air un peu plus sérieux, en bon surveillant – on y croit – se mit à s’exclamer au jeune homme « Ça t’apprendra, de toute façon, fallait pas le sortir dans les couloirs ! Si tu veux faire joujou avec ton portable, c’est dehors, pas dans l’établissement, gamin. » Il lui tendit ensuite les restes du téléphone et croisa ensuite les bras, l’air d’attendre quelque chose. Les sourcils presque froncés, « j’attends toujours que tu t’excuses pour m’avoir bousculé. » Avait-il ajouté d’un ton sévère. « Tu sais quoi ? Je devrais même pas attendre d‘excuses, je devrais tout simplement te coller et ce serait réglé, non mais. Y a qu’avec ce genre de choses que vous comprenez d’nos jours, ça devient n’importe quoi la jeunesse… »
A handsome like no other it seems feat Alex C. Novak