Forum RPG basé sur la série Teen Wolf et plus particulièrement sur la saisons 3B, à la clé tout un tas de loups-garous et d'autres espèces surnaturelles
Chaque personne qu’on s’autorise à aimer, est quelqu’un qu’on prend le risque de perdre. Allison
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Sujet: Chaque personne qu’on s’autorise à aimer, est quelqu’un qu’on prend le risque de perdre. Allison Sam 19 Juil 2014 - 20:49
Chaque personne qu’on s’autorise à aimer, est quelqu’un qu’on prend le risque de perdre. Allison & Lydia
Quand Lydia était petite fille, elle regardait le monde comme un grand magasin de friandises, plein de guimauves et de sucreries... Mais un jour, elle a regardé autour d'elle et elle a vu une prison, et elle était dans le couloir de la mort. Elle voulait pouvoir s’enfuir, ou crier, ou pleurer, mais quelque chose l'en empêchait. Était ce la peur? Ou la phobie de plus ne plus pouvoir respirer? Elle ne l'a jamais su, car cette prison s'est intensifiée. Elle s'est mêlée étroitement à ce quotidien lassant. C'est devenu un enfer, un halo de flammes et de ténèbres. Toute ses vérités balayées en un seul coup de vent. Elle qui croyait pouvoir vivre sa petite vie de princesse en paix, elle s'aveuglait de sa popularité en jouant sur les fils, en s'amusant de ceux qui l'avaient élevés. Mais c'est la réalité qui l'a rattrapé. Elle s'est pas réellement manifester comme elle le croyait; Elle lui avait ouvert un monde caché, où les mythes pour enfants regorgeaient. Des loups garous, des macchabées, des créatures plus surprenantes que les autres. Si elle n'était pas aussi abîmée , peut être aurait elle pu s'y intéresser. Pendant des journées et des semaines, sa condition s'était dégradée. Elle était passée par toutes les étapes: l'hystérie, la folie, les crises de nerfs. Elle en avait vu de toutes les couleurs. Mais enfin tout s'était arrangé. enfin cette douce illusion s'incrustait dans son esprit béant. Cependant, elle avait encore rechuté ensuite. le noir ne l'offusquait plus, elle ne connaissait que trop bien ces bras réconfortants. Alors elle y plongeait...
Elle s'était levée ce matin avec une nonchalance incroyable. Sa mère lui avait préparé ton petit dej, et elle ne s'étais pas faite prier pour le dévorer. Depuis quelques temps, ses nuits se faisaient courtes, limpides d'effroi et d'une terreur lascive. Et cela se répercutait sur son visage abîmé. De lourdes poches cernaient ses paupières encore closes. Mais heureusement pour elle, dieu avait inventé le maquillage, une chance pour son manque de sommeil permanent. Remontant à l'étage, ses vetements sur le côté, elle s'était cachée derrière le fard à paupière, derrière ce rouge à lèvres trop flashy, derrière ses boucles qui s'écoulaient en cascade sur ses épaules. Et elle retrouvait cette Lydia, cette adolescente superficielle , cette lumière artificielle qui ressortait de son visage blême. Celle qui se protégeait, qui se cachait, qui se tassait, qui s’effaçait. Pas celle qui souriait, qui se perdait à s'amuser pour rien ,cette fille douce. Cette fille que elle n'est plus, depuis bien longtemps. Elle s'était levée de devant le miroir, ne pouvant plus supporter son reflet, son hypocrisie. Et elle s'était changée en vitesse, avant de s'effarer à quitter son domicile. La matinée avait été longue. Elle avait enchaîné les matières, son cerveau subissant l'afflux d'informations futiles. Des maths, du français et de l'anglais. Elle écoutait tout en étant absente, attendant patiemment le clairon qui la libérerait de cette douce torture. Et enfin il arrivait dans un de ses derniers soupirs. La pause déjeuner, pas vraiment sa spécialité. Retrouver la bouffe de la cantine était toujours un plaisir particulier. Cette bouillie sans vraiment grande saveur. Après la torture mentale venait la torture gustative. Oh joie! Elle avait suivi le brouahaha dans les couloirs, un mal de crâne la faisant tirer une tête défrichée. Et une fois dans le réfectoire, elle avait trouvé ses amis dans un sourire. Purée /steak hachée. Ok il y avait pire, mais elle n'avait pas faim. En ce moment elle était absorbée par sa curiosité. Tous ces événements extérieurs qui la bouleversaient. Cette bande d'alpha. Ces meurtres enchaînés. Beacon Hills n'avait plus rien de cette ville rassurante de son enfance. Elle était devenue cette douce mélancolie qui la faisait douter de chaque personne qui passait dans les coins de rues. Ses voisins elle se méfiait de chacun d'eux, car elle savait pertinemment que derrière leurs sourires hypocrites se cachaient cette part sombre. Cette noirceur parasite qui pervertissait leurs âmes. Mais bon revenons. Elle avait tenté de manger quelques bouchées de la viande trop cuite , en vain et la purée n'en parlons pas. Puis elle avait sorti une excuse bidon pour s'échapper. Elle n'en pouvait plus de tous ces bruits, de ces rires, de ces cris.
Alors elle sortait du bâtiment, s'isolant de l'effervescence de foule. Le parc à côté du lycée comme une aubaine. Elle avait toujours son sac, mais elle fuyait l'enfer des cours, guettant que personne ne la répère repère. Puis elle entrait dans le lieu de verdure, où seul le silence régnait en maître. Un soupir.Puis un large sourire avant qu"elle s'assoit sur le premier banc qui se présentait. Elle croisait ses jambes fines, guettant l'envers du décor. Se perdant dans les détails les plus futiles.
electric bird.
Dernière édition par Lydia Martin le Lun 28 Juil 2014 - 2:14, édité 1 fois
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Sujet: Re: Chaque personne qu’on s’autorise à aimer, est quelqu’un qu’on prend le risque de perdre. Allison Mar 22 Juil 2014 - 2:45
Aℓℓiѕoи & Lу∂iα
« La peur n'est pas réelle. Elle est un produit des pensées que tu crées. Le danger est très réel. Mais la peur est un choix. »
Allison devait aller en cours aujourd'hui, bien qu'elle n'avait aucune envie d'y aller, elle était obligé. Surtout qu'elle n'y avait pas été depuis quelques jours. A vrai dire, elle n'avait pas vu Lydia depuis un petit moment, et malgré tout, elle lui manquait. Se levant assez lentement de son lit, elle se dirigea vers la salle de bain, puis elle y entra, se préparant tout de même assez rapidement, étant donné qu'elle était déjà en retard. Elle savait très bien que cette journée allait être très longue, comme quasiment tous les jours où elle avait cours, mais elle ne pouvait pas manquer encore aujourd'hui. Allison avait, finalement, réussi à s'attacher à beaucoup de personnes à Beacon Hills, elle qui n'avait jamais le temps de se faire d'amis ou même de s'attacher à qui que ce soit. Malgré tout ce qui se passait dans sa vie en ce moment, ainsi que dans celle de ses amis, elle était tout de même heureuse d'être enfin restée plus d'un mois quelque part. Il est vrai que par moment, sa mère lui manquait vraiment beaucoup, ce qui était normal d'ailleurs, elle ne s'en était jamais vraiment remise, c'est d'ailleurs pour ça que depuis la mort de sa mère, elle a décidé de ne plus être faible. Même si au fond d'elle, elle est toujours aussi fragile que avant, elle ne le montrera sans doute plus.
Allison sortit de chez elle après s'être préparée et avoir déjeuné assez rapidement, elle n'avait pas vraiment faim, et puis elle était déjà suffisamment en retard, elle n'allait pas se retarder encore plus. La brune arriva tout juste au Lycée, et heureusement, elle n'avait aucune envie d'excuser son retard, surtout qu'elle n'avait pas vraiment d'excuse valable. La matinée avait été très longue, comme quasiment toutes les matinées qu'il y avait eu auparavant. Allison avait à peine mangé, bien qu'elle mangeait de moins en moins, elle ne s'inquiétait pas plus que cela. Après tout, à quoi bon ? Allison décida ensuite de sortir un peu, histoire de prendre l'air et de rester un peu seule. Du moins, c'est ce qu'elle espérait, rester un peu seule. En ce moment c'est tout ce qu'elle voulait, être seule, alors qu'elle pourrait très bien être entourée de ses amis, comme d'habitude. Mais elle n'en avait, tout simplement, pas envie. Elle souriait finement, à toute les personnes qui passaient à côté d'elle, comme-ci faire semblant de sourire allait servir à quelque chose. Mais on pouvait très bien répondre qu'on allait bien, que ce soit faux ou pas, la personne vous croira sans hésiter, parce qu'elle a, sans aucun doute, déjà ses problèmes à gérer.
Allison se dirigea d'un pas nonchalant vers le parc qui se trouvait juste à côté du Lycée, il n'y avait sans doute personne, mais c'est, de toute façon ce qu'elle voulait, qu'il n'y ai personne. Parce que tout ce qu'elle voulait à cet instant, c'était être seule. Ou alors, peut-être parler à quelqu'un qui la comprendrait réellement. Sa mère lui manquait toujours, et elle continuera sans doute de lui manquer encore toute sa vie, mais elle essayait de se changer les idées, c'est pourquoi elle restait, sans cesse renfermer chez elle, à s'entraîner. Allison était une fille forte, mais au fond elle restait faible, tout comme les autres personnes qui se créait tout simplement des carapaces. Mais Allison ne voulait pas être comme ça, et elle le sera sans aucun doute jamais.
Dernière édition par Allison Argent le Ven 1 Aoû 2014 - 18:26, édité 2 fois
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Sujet: Re: Chaque personne qu’on s’autorise à aimer, est quelqu’un qu’on prend le risque de perdre. Allison Lun 28 Juil 2014 - 2:34
Chaque personne qu’on s’autorise à aimer, est quelqu’un qu’on prend le risque de perdre. Allison & Lydia
Lydia était perdue entre divers sentiments. Cette sensation de perdre ce contrôle qu'elle appréciait tant , la marquant profondément. Elle avait enchaîné les jours sans jamais parler de cet inconfort permanent par peur de tous simplement dériver le sujet des véritables problèmes. Plus qu'à présent, le danger les guettait. Cette arrivée massive d'alphas, ces sacrifices... Plus rien ne serait jamais pareil. Les morts s’enchaînaient, les mots s'alourdissaient dans ce silence pesant et personne n'osait dire la vérité. Un jour ou l'autre, quelqu'un finirait par être tuer. A cause de cette proximité, de cette ville qui semblait attirer toutes les créatures surnaturelles. La blonde vénitienne ne pouvait laisser cet inconfort devenir son quotidien, surtout à un tel moment. Sa réputation en palissait depuis le départ de Jackson, de quoi refaire naître quelques rumeurs débiles, et tous le monde remarquait que cette dernière changeait en effet, elle , cette jeune femme si sûre perdait de sa confiance. Elle se consumait au fils des jours, alors que son beau visage se vernissait d'incertitudes et de doutes. Plus que jamais elle avait besoin de soutien, de quelqu'un à qui parler. Quelqu'un qui resterait simplement attentive à ses mots qui contrastaient avec ses maux. Allison lui manquait, c'était un fait. Depuis sa rupture avec Scott, la jolie brune avait pris du recul, avec elle comme avec le reste du monde. Cette séparation lui coûtant particulièrement, seulement à présent ces histoires semblaient passé, vu que le monde reprenait son cours malgré les diverses interférences qui se glissaient au milieu.
L'adolescente soupirait, lassée de cette situation, ne cherchant plus qu'un peu de banalité... Elle se perdait dans la beauté des lieux, ses prunelles se tournant sur chaque merveille de ce jardin doré d'éclaircies parsemées, et alors qu'elle tournait la tête, elle tombait sur une jeune femme qui venait la hanter dans ses pensées. Allison... La rouquine se levait immédiatement, se disant qu'enfin sa journée allait s’égailler. Elle se rapprochait, ses talons claquant dans le bruit du vent, alors qu'elle se tenait droite comme un i , oubliant sa discrétion. Puis elle croisait les bras alors qu'elle était en face de sa meilleure amie, son regard suspicieux.
"Sweetheart, ne pas me tenir au courant de tes journées est une torture. Tu sais que j'ai besoin d'attention ma chère , j'ai besoin de ragots et de nouvelles. Alors maintenant que je t'ai sous la main, hors de question que je te lâche."
Lydia s'asseyait à ses côtés alors qu'un sourire s'incrustait sur ses lèvres rosées. La jeune femme était piquée à vif, de la voir ainsi seule ,loin du reste du lycée. Depuis quand cette dernière fuyait les couloirs du bahut... La brune ne devrait pas être dans sa tasse de thé, et la rouquine allait arranger ça. "Comment tu vas?"
electric bird.
Spoiler:
40 ans après mais quand même postey éè sorry :17:
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Sujet: Re: Chaque personne qu’on s’autorise à aimer, est quelqu’un qu’on prend le risque de perdre. Allison Ven 1 Aoû 2014 - 18:19
Aℓℓiѕoи & Lу∂iα
« La peur n'est pas réelle. Elle est un produit des pensées que tu crées. Le danger est très réel. Mais la peur est un choix. »
La jolie jeune femme était désormais assise sur l'un des nombreux bancs du parc, le regard dans le vide, elle pensait à plusieurs choses en même temps. Au fait, qu'elle ne voyait plus sa meilleure amie, qui lui manquait chaque jours un peu plus, et encore à d'autre chose. A vrai dire, c'était vraiment rare qu'elle n'était pas dans les couloirs du Lycée, à parler à plusieurs personnes, ou encore même à une seule personne. Elle se sentait vraiment seule. Et sa mère qui lui manquait tout autant que lorsqu'elle était morte, ceci n'arrangeait rien du tout. Elle avait désormais l'habitude d'être seule, c'était ainsi depuis plusieurs jours, voir plusieurs semaines. Mais comment l'exprimer ? Son père avait toujours été très proche d'elle, et pourtant, aujourd'hui, c'est tout juste s'ils s'adressaient la parole. Et comment cela avait pu changer en si peu de temps ? Elle n'en avait pas la moindre idée. Mais Allison ne montrait rien, à vrai dire, elle ne montrait jamais rien. Comme-ci, comme-ci elle savait que tout finirait par s'arranger, alors que c'était loin d'être le cas. Allison avait l'impression d'être coupé du monde, d'être seule.
Finalement, tout cela était peut-être vrai. Peut-être qu'elle ne pouvait compter que sur elle-même. Ou peut-être que ses amis avaient simplement des trucs plus important à faire. Pourquoi s'intéresseraient-ils forcément à sa personne ? Tel était la question. Allison n'avait même pas que sa meilleure amie, qu'elle adorait tant, se retrouver également dans le parc. Elle était bien trop occupé à penser pour le remarquer, c'était simple. La jeune femme n'avait pas revu Scott depuis un moment, maintenant. Et bien qu'ils avaient rompus, il lui arrivait de penser encore à lui, de temps à autre. Mais après cette rupture, Allison avait prit du recul, oh oui elle en avait prit. Allison avait toujours été très proche de sa meilleure amie, mais comment lui dire qu'elle souffrait encore tellement ? Pour elle, ce n'était pas possible. Tout cela serait signe de faiblesse, et elle ne pouvait pas se permettre une telle chose. Ayant baissé son regard depuis un petit moment déjà, la jolie brune releva son regard et c'est là qu'elle aperçu sa meilleure amie, qui se dirigeait vers elle. Elle ne pensait pas réellement qu'elle serait venue la voir, après tout ce qui s'était passé.
Salut toi.. Et bien oui, je le sais. Mais je n'ai pas eu le temps, tu sais bien.
Un sourire se dessina donc sur les lèvres de la jeune femme, et cette fois-ci il était sincère, elle était vraiment heureuse de la retrouver. Alors que la jeune femme la regardait, et la détaillait du regard, elle se pinça doucement les lèvres suite à sa question. Est-ce qu'elle allait bien ? Non, pas vraiment. Mais elle n'allait pas lui dire que rien n'allait depuis un moment. Sachant que malgré tout ce qu'elle pouvait ressentir, elle finirait toujours par dire qu'elle allait bien. Comme-ci c'était évident. La jolie brune hocha donc légèrement la tête.
Je vais bien... Et toi ?
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Sujet: Re: Chaque personne qu’on s’autorise à aimer, est quelqu’un qu’on prend le risque de perdre. Allison
Chaque personne qu’on s’autorise à aimer, est quelqu’un qu’on prend le risque de perdre. Allison