Forum RPG basé sur la série Teen Wolf et plus particulièrement sur la saisons 3B, à la clé tout un tas de loups-garous et d'autres espèces surnaturelles
 
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Crisis [PV Peter]

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MessageSujet: Crisis [PV Peter] Crisis [PV Peter] EmptyMer 25 Juin 2014 - 22:23

Crisis

(Pink) ▽The whole world scared so I swallowed the fear
Vous m’aviez façonné à votre image, pathétique avatar de ce que vous pensiez être une fille bien. Vous n’avez pas supporté que je laisse derrière moi tout ce que je haïssais sans même le savoir. Les vêtements informes aux couleurs pâles, ma timidité maladive et mon obéissance parfaite. Ma maladie n’est plus, je ne veux plus être une victime et au lieu de vous réjouir parce que vous auriez dû prendre comme un miracle. Vous me jugez, vous pleurez sur le sort de votre douce petite Erica. Je vous évite autant que je le peux, mais pas cette fois. Un coup de téléphone m’a réveillé ce matin, c’était toi maman, tu pleurais, tu demandais à me voir, c’était du chantage affectif, mais j’ai cédé, je me suis lavée et habiller de mauvaise volonté, je n’ai pas des serrer les dents sur tout le trajet, ne répondant même pas aux bonjours matinaux d’Isaac et Boyd. J’ai ignoré tout le monde pour ne pas me montrer inutilement agressive. Je suis arrivée tendue, devant la maison il y avait beaucoup de voitures. Vous m’aviez préparé une intervention, vous aviez même sorti mamie du mouroir  pour l’occasion. J’ai mis quelques minutes à me décider, statique devant le perron, avant d’entrer. Vous étiez tous là, vous avez échangé des regards en me voyant, vous avez murmuré, j’ai senti une main prendre la mienne, je me suis dégagée sèchement, non maman je ne voulais pas de ta sollicitude. Vous avez commencé à parler, dans un parfais petit numéro, tout le monde acquiesçait, chacun de vos mots étaient autant de coup de poignards. Plus toi-même. Mineur. Camps de vacance catholique pour adolescents à problèmes.
Horrifiée, hors de moi, excédée, j’aurai pu tous vous tuer. On n’accule pas une bête sauvage, quand on n’a pas les moyens de se défendre. Froidement, les poings serrés je vous ai juste répondu « non. » Toi maman tu as essayé de poster ta main sur mon épaule, pour m’inciter à me calmer, cette fois ci je t’ai repoussé, tu as vacillé et t’es rattrapé a l’affreux guéridon que tu aimes tant. Une vague de protestation s’est fait entendre, tu t’es levé tonton, tu m’as décoché une gifle. Tu as toujours été violent, ton fils a du mal à cacher ses bleus. J’ai eu envie de te sauter à la gorge, mes yeux ont dû luire étrangement car tu as reculé. Je réalise que vous avez peur, peur de ce que je suis devenue, vous ne comprenez pas, comment le pourriez-vous ? Alors vous réagissez comme on vous a dit de réagir, je suis certains que vous avez demandé conseil au curé, vous me rendez malade, tous. Je vous crache cette constatation au visage, oui vous me rendez malade. Tous autant que vous êtes, vous ne supportez pas la différence alors vous voulez me forcer à rentrer dans un moule. Mais il est trop étroit pour moi, je l’ai fait éclater, alors vous avez décidé de le reconstruire autour de moi, pour me tasser. Soudain je ris, sans joie, c’est la dernière fois que nous nous voyons, je n’ai plus besoin de cette famille, j’ai une meute, et eux m’acceptent. Alors viennent les menaces, me couper les vivres, prévenir les autorités, je suis mineur, je n’ai aucun droit. Vous avez raison, c’est le cas. Alors je vous préviens, retenez moi ici, et tout sera bien pire, je ferai de votre existence un enfer sans fin. Vous hésitez.  Vous murmurez entre vous comme un jury qui délibère, vous pensez que je vais attendre la sentence, mais j’ai déjà claqué la porte.

J’ai envie de pleurer, de hurler, je vais dans les bois, j’ai besoin de me défouler, il pleut un peu, quand je rentre je suis dans un état second, à première vue l’endroit est déserté, je suis toujours furieuse, je croise mon regard dans un miroir. Mes cheveux sont humides et emmêlé, le bas de mon tregging est couvert de boue, mes traits sont tendus. J’aurai aimé que Derek soit là, il m’aurait sans doute ordonné de me ressaisir, sa froideur aurait été la bienvenue tant j’ai l’impression de bouillir. Puis soudain la lassitude m’accable, je me sens seul, je sens les sanglots se bousculer dans ma gorge, mais je les contiens. Je me sens désemparée, je voudrais que cela ne m’affecte pas, mais la carapace que je me suis construite est trop récente, elle s’effrite facilement.
Il parait que nous autres, adolescentes, sommes les victimes de nos sentiments à fleur de peau, tout semble exacerbé, c’était un peu vrai avant, depuis que je suis louve, c’est pire. Ou peut-être est-ce simplement le fait de ne plus me cacher, est ce que tout ce que je suis maintenant était réellement en puissance dans la pathétique et faible fillette que j’étais. Je suis en colère, contre vous, contre moi, et contre le monde entier pour continuer dans les clichés sur l’adolescence. Une tasse est posée sur le bar, même cette tasse m’énerve, à rester si inerte, je l’attrape impulsivement et la lance contre le mur. Elle se brise, répandant le reste de son contenu, une tâche brunâtre s’étale sur le mur. La pensée que Derek risque de me tuer m’effleure, mais je ne suis pas en état de m’inquiéter.
Mes joues sont humides, depuis combien de temps ses traitresses coulent sans que je les sente, je les essuie rageusement, je suis soulagée que personne ne soit là pour voir ça, et puis je me fige j’entends un bruit, et je me demande depuis combien de temps il est là.

(c) AMIANTE

 
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MessageSujet: Re: Crisis [PV Peter] Crisis [PV Peter] EmptyJeu 26 Juin 2014 - 12:12



Peter & Erica


Peter avait passé une journée assez tranquille au manoir Hale. Il n'avait pas eut grand chose à faire si ce n'est réfléchir aux stratégies à adopter dans les jours et les semaines futures. Depuis qu'il était supposé mort par la plupart des gens, il devait éviter de trop se montrer en pleine ville. Heureusement il avait toujours sut se faire discret, passer inaperçu un peu partout. Mais l'arrivée récente d'une meute d'alpha venait compliquer les choses. Des loups, plus forts que ces jeunes ados de la meute de Derek. Des alphas, que des alphas. Une super meute il faut avouer, mais une trop grande menace pour les Hale et pour Peter en particulier. Il avait toujours désiré garder un certain contrôle sur la faune de Beacon Hills. Il était hors de question de partager ce territoire avec d'autres. Etre supposément sous les ordres de Derek ne l'enchantait pas des masses. Si les alphas prenaient le contrôle de la ville ils les massacreraient ou les forceraient à se rallier à eux. Deux options que Peter n'appréciait pas. Il fallait les vaincre, il n'y avait pas d'autre solution. Derek avait déjà la force, Peter lui avait mit à disposition son cerveau. Lorsque les Hale étaient réunis, alliés, rien ou presque ne pouvait rester trop longtemps sur leur chemin. Encore fallait-il qu'ils soient véritablement et entièrement dans le même camp...

Tandis qu'il était occupé à l'étage du manoir des Hale, Peter entendit quelque chose se fracasser dans la cuisine. Autant il ne faisait plus trop attention aux entrées et sorties des jeunes loups de Derek, autant là ce bruit éveilla sa curiosité. Y avait-il un problème ? Un loup est rarement maladroit, encore moins au point de laisser tomber une tasse au sol. Stiles aurait put le faire, mais ce n'était pas son odeur. Peter décida alors de descendre pour aller lui même se rendre compte des dégâts. Les escaliers grinçaient légèrement dans cette maison plus qu'en mauvais état. Peter poussa la porte qui le sépare du jeune loup. C'est la fille, la blonde au fort caractère. Quel est son nom déjà ? Erica! Oui c'était bien ça. Peter esquissa un petit sourire qui se voulait rassurant mais qui sur lui donnait toujours l'impression qu'il préparait quelque chose. Il observa les morceaux de la tasse jonchant le sol.

- Cette tasse était dans cette maison depuis presque de dix ans. Elle appartenait à Derek mais entre nous je l'ai toujours trouvée affreuse.

Tout en parlant il s'avança vers la demoiselle, sans fait le moindre geste brusque. Il pose son regard sur elle. Elle avait les yeux rougis, la colère se lisait clairement sur son visage et ses joues étaient encore humides. Elle venait de pleurer ça ne faisait aucun doute. Peter tira un tiroir et en sortit un paquet de mouchoirs qu'il déposa devant Erica. Il lui laissait encore le choix de s'en saisir ou non. Il ne la forcerait pas, il n'en avait pas envie et voyait bien qu'il valait mieux éviter ce genre de geste avec elle, ou avec tout autre ado en crise.

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MessageSujet: Re: Crisis [PV Peter] Crisis [PV Peter] EmptyJeu 26 Juin 2014 - 16:04

Crisis

(Pink) ▽The whole world scared so I swallowed the fear
Peter Hale, l’oncle de Derek, je ne le connaissais pas et je n’étais même pas certaine qu’il se souvienne de mon prénom. Il y avait quelque chose avec cet homme qui poussait à la méfiance, même son sourire semblait douteux. Pourtant, j’eus un rire un peu étranglé, l’absurdité de sa plaisanterie m’arracha quelques instants à ma colère. Assez pour que je me ressaisisse, je ravalais ma peine et mes sanglots, hors de question de craquer, surtout pas face à lui, j’en savais peu sur lui, mais assez pour savoir que baisser la garde en sa présence, revenait à présenter sa gorge à un prédateur enragé.

On ne le voyait pratiquement jamais, et semblait toujours très au-dessus de nos préoccupations, celles de lycéens, avant d’être celles de loups territoriaux. C’est en cela que devait résider la différence entre un natif et un loup crée, nous devions ressembler à des chiots pas très dégourdis à ses yeux. J’attrapais le paquet de mouchoir, essuyant mes yeux et le maquillage qui avait probablement dû laisser des trainer noires. « Merci. » J’étais dans ce brouillard cotonneux qui succède aux crises de colère, un peu paumée.
De tous ceux que je songeais pouvoir surgir à cet instant pour s’enquérir, même à demi-mot, de mon état, Peter n’était pas loin d’être le dernier de ma liste. Je me sentais gauche et un peu ridicule face à la force tranquille que représentait cet homme. Il ne paraissait pas menaçant, pourtant tous ceux qui l’avaient côtoyé auparavant semblaient avoir un avis bien tranché à son sujet.

Je m’accroupis pour ramasser les morceaux de porcelaines éparpillées sur le sol, mettant d’abord les plus gros dans le creux de ma paume, pour pouvoir y mettre les plus petits, je m’occupais de cette tâche soigneusement, lorsque je pris finalement la parole. Il n’avait rien demandé, mais j’allais tout de même lui expliquer les raisons de mon état. « Mes parents veulent m’envoyer dans un camps de rééducation pour jeunes à problèmes. » Le dire à voix haute, au lieu de le ressasser me permis d’en prendre la pleine mesure. De lui donner corps alors que je ne le voulais pas. « Le genre bien catholique, avec prière le matin, et morale l’après-midi. » Le genre de mes parents en fait, et de leur conception de l’éducation, le genre aussi qui dure un été entier, y aller serait littéralement faire rentrer la louve dans la bergerie. Et à la première pleine lune, ce ne serait pas beau à voir.

Mais ce n’était pas tant ça, que l’indicible haine que je ressentais envers leur jugement de valeur, envers l’image qu’ils avaient de moi et du monde, qui me faisait bouillir. C’est chez les Amish qu’ils devraient se retirer, et non essayer d’imposer leur conception rétrograde de la vie à qui que ce soit.
J’ai joué les femmes émancipées, tenues sexy, discours cru et libéré, j’avais oublié que j’étais une gamine, aux yeux de la société, aux yeux de mes parents, j’étais leur gamine, une possession qu’ils devaient gérer et qui leur avaient échappé ils ne savaient comment.

Et ils ne le sauront probablement jamais.

Je me redressais, jetais les éclats dans la poubelle, ainsi que le mouchoir noirci par le maquillage charbonneux de mes yeux. Je ne sais pas ce qui me pousse à le parler, peut-être parce que je ne le connais pas, peut-être simplement parce qu’il est là. « J’ai peur qu’ils appellent les flics pour essayer de me ramener de force… » C’était dans leur droit, d’après la loi j’étais une adolescente fugueuse, tous ici pourraient avoir des problèmes, et c’était la dernière chose que je souhaitais. J’appartenais enfin à quelque chose, et avec un peu d’effort, en rangeant ce cynisme qui m’habitait, je pourrai peut être me projeter dans l’avenir. « Je suis censée faire quoi ? Rentrer chez moi ? Remettre mes sweater informes à chatons et faire le mur le plus discrètement possible quand Derek me siffle ? » L’agressivité sous la rhétorique était palpable parce que je savais que je n'y survivrai pas, je finirai par les égorger dans leur sommeil. J’avais beau tourner le problème dans tous les sens, je ne voyais aucune solution, et ce constat amer me donnait envie de hurler. L’émancipation aurait pu en être une, mais jamais mes parents ne signeront un papier qui pourrait me permettre de prendre mes propres décisions, je ne suis ni mariée, ni en service militaire, et à moins de mentir à propos d’abus… j’hésitais sur ce dernier point, mais cela risquait d’amener plus de soucis que ça n’en réglerait.


(c) AMIANTE

 
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MessageSujet: Re: Crisis [PV Peter] Crisis [PV Peter] EmptyDim 29 Juin 2014 - 22:46



Peter & Erica


Erica se mit à ramasser les morceaux de porcelaine au sol. Quelqu'un aurait put se prendre le pied dedans si c'était resté la, bien que le manoir tout entier n'était pas le lieu idéal pour se promener pieds nus avec ses planches grinçantes et disloquées, sa couche de poussière et de cendre encore présente et les quelques clous misérablement apparents.

- Mes parents veulent m’envoyer dans un camps de rééducation pour jeunes à problèmes.  Le genre bien catholique, avec prière le matin, et morale l’après-midi.

Peter le conseillé pour jeunes ados en déprime était la. Bien que cela pouvait parfois l'énerver, il écouta Erica avec attention. Etre ado n'était déjà pas facile alors être un ado loup-garou était loin d'être une partie de plaisir. Les parents d'Erica semblaient bien arrêtés sur leurs principes. Un camp pour jeunes à problèmes ? Etaient-ils seulement au courant de ce qu'était devenue leur fille ? Un moment d'inattention de la part des moniteurs, une paroles de travers alors qu'elle s'est levé du pied gauche et ils avaient droit à un aller direct pour la morgue! Erica n'était pas réputée pour être la louve la plus douce de la meute.
Peter ne parla pas, préférant l'écouter dans un premier temps. Il ne connaissait pas les parents d'Erica, ni le reste de son entourage si ce n'est les autres membres de la meute. Elle même il ne la connaissait pas tellement. Elle restait un mystère pour lui, du moins en partie. Il était en règle général assez doué pour décrypter les gens. Erica bien qu'elle avait cette énorme carapace et sont sale caractère bien à elle restait une jeune fille douce et sensible. Il fallait juste savoir comment lui parler.

-Je suis censée faire quoi ? Rentrer chez moi ? Remettre mes sweater informes à chatons et faire le mur le plus discrètement possible quand Derek me siffle ?


Peter s'appuya contre le comptoir, croisa les bras et observa attentivement Erica.

- Aussi étonnant que ça puisse parfois paraître tes parents s'inquiètent vraiment pour toi. Est-ce que tes notes à l'école ont considérablement chuté ? Ils ne se rendent surement pas compte du danger dans lequel ils mettraient les jeunes du camp s'ils t'y envoyaient. Tu veux que j'aille leur parler ? Je peux facilement me faire passer pour un psychologue de l'école ou quelque chose dans le genre.

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