Prénom(s): Eden Sue-Helen Nom : Rosenwood Age : 18 Ans Nationalité : Américaine Métier/étude : Lycéenne Orientation : Pansexuelle Particularités : Bienfaisante, et protectrice avec la nature , Eden l'ignore, mais elle est ce qu'on appel plus communément une nymphe.   Groupe : Those we don't know yet Avatar :Teresa Oman

Vous pouvez parler des points importants de la vie du personnage, ce qu'il a vécu, les choses importantes qui font le personnage.

La pomme tomba sur la tête d’Eden. Surprise, la jeune fille se mordit la langue, et son pied glissa du barreau sur lequel elle s’apprêtait à le poser. Elle s’écrasa deux mètres plus bas, atterrissant sur un fruit pourri dont la chair molle poissa sa tenue toute neuve.
— Eden, fait attention un peu, lança son père.
La jeune enfant aussi rouge que la pomme qui l’avait frappé se redressa le plus dignement possible. Une main en visière, elle leva les yeux vers le soleil qui déclinait à l’horizon. Déjà, les ombres s’allongeaient autour d’elle. Son père poussa un soupir et ramassa la pomme qui était responsable de sa chute.
Elle posa sa main sur l’échelle appuyée contre le tronc du pommier, cet arbre était fascinant malgré les possibles éboulements de pommes. En début d’après-midi, elle avait trouvé un minuscule nid de geai bleus abandonné dans la fourche de l’arbre. Fascinée, elle avait passé de longues à minutes à observer le lacis de brindilles, de feuilles et de boue séchées qui le composait. Puis il y avait eu cette toile d’araignée couverte de perle de rosée, semblable à une délicate dentelle rehaussée de joyaux. Et la carapace aux reflets métalliques d’un scarabée violoneux. Tant de chose à étudier et à admirer.
Faisant rouler ses épaules endolories, elle balaya dû regarda l’arbre en face d’elle. Son visage changeait au fil des saisons, semis de pétales roses et blancs au printemps, majestueux vert vif en squelettique l’hiver.
La jeune fille fit quelques pas sur l’échelle afin de s’assoir sur l’une des branches du pommier sous l’œil protecteur de son père.  Elle le va la tête. Ce somptueux piège végétal était son univers, elle ne pouvait échapper à cette fascination qu’elle avait pour la nature depuis qu’elle était capable de marcher. L’odeur douceâtre des pommes pourries planait dans l’air, imprégnant chacun de ses pores tel un chien désireux de marquer son territoire : Eden appartenait à la nature.
Elle descendit de l’arbre quand son père le lui demanda. Eden , petite fille de huit ans avait toujours été une enfant très docile, mais une grande rêveuse. Elle ferma les yeux, imaginant qu’elle possédait des ailes. Elle aurait pu s’envoler, se laisser porter par le vent . Elle étendit les bras et ce mis à tournoyer autour du pommier.
— Fait attention de ne pas tomber Eden, lâcha son père de sa chaise.
Ses paroles rognèrent les ailes de la jeune fille et la firent dégringoler de son nuage dans lequel elle batifolait. Dans la rue passait un groupe d’enfants de son âge, ils jouaient. Eden n’était jamais vraiment la bienvenue, particulièrement petite et fasciné par les insectes, les jeunes enfants de son âge la voyaient comme un ovni. Un petit sourire triste s’affichait sur le visage de la petiteEden. Elle était contente de les voir tout sourire, mais elle se sentait souvent seule.
La jeune fille regarda son père rentrer dans la demeure familiale puis reprit la contemplation de l’arbre. La douleur dans ses épaules dues à la chute recommença à se faire sentir. Elle entreprit de montrer sur l’échelle sans la surveillance d’un adulte. Tel un tentacule insidieux, la douleur de ses épaules se propagea à son ventre. Croyant que les barreaux la meurtrissaient, elle se dandina our trouver une position plus confortable sur son perchoir.
Soudain, une crampe aigüe vrilla ses entrailles. Elle faillit perdre l’équilibre et se retint de justesse à un des montants de l’échelle. Un étrange bouffé de chaleur la prit de court. Les yeux plissés, elle attendit que la douleur passe. Les dents serrées , elle se concentra sur sa respiration. En l’espace de quelques battements de cœur, la douleur s’estompa.
Lorsqu'elle releva la tête, le spectacle qui s’offrit à elle lui fit aussitôt oublier les pulsations sourdes de son ventre. La lumière du couchant transperçait le feuillage et faisait étinceler une pomme d’un rouge vernissé. Pomme qu’elle n’avait pas vue alors qu’elle examinait le pommier depuis des heures.
Eden grippa jusqu’à l’avant-dernier barreau de l’échelle. En principe, elle n’aurait pas dû faire ça sans la surveillance d’un adulte et elle en avait parfaitement conscience, mais l’excitation lui faisait oublier toute prudence. Elle leva le bras. Ses doigts effleurèrent le dessous du fruit, qui se balança doucement au bout de sa tige.
Les lèvres pincées par la détermination, Eden se hissa prudemment sur le dernier barreau. L’échelle vacilla sous ses pieds. Passant un bras autour du tronc elle tendit sa main libre vers la paume qu’elle convoitait. Centimètre par centimètre, ses doigts se rapprochèrent du fruit mûr tandis que son épaule émettait une protestation silencieuse.
Avec une grimace triomphante, la jeune fille regarda sa main se glisser dans le rayon de soleil qui nimbait la pomme d’un halo flamboyant. Ou du moins, elle voulut la regarder, car dès que ses doigts entrèrent dans la lumière ils disparurent.
Elle sentit le fruit entre ses petits doigts, et vint regarder la pomme. Fascinant.
— EDEN ! s’écria son père une fois sorti de la maison et qu’il remarqua sa fille dans l’arbre l’échelle à terre.
Elle n’écoutait pas ce qu’il disait, une force la poussa à croquer dans la pomme. Ce qu’elle fit. La seconde d’après, une crampe vicieuse lui poignarda le ventre. Éden poussa un hoquet de douleur, la pomme croquée tomba au sol. Elle tenta de reprendre son souffle alors que son père remit l’échelle en place. Alors qu’elle tentait de reprendre son souffle, elle sentit un liquide chaud couler entre ses cuisses. Pensant que sa vessie s’était relacée elle eut un petit rictus dégouté.
Puis son esprit s’apaisa, elle ferma les yeux et sentit comme un second souffle, quelque chose qui avait toujours été là sans qu’elle puisse le sentir. Eden sentit les bras de son père se poser autour de sa taille et la posa au sol. En face du pommier, d’inquiétude il lui fit la morale. Mais elle ne l’écoutait plus, elle se contentait de regarder le pommier un sourire doux aux lèvres comme si elle venait de découvrir la chose la plus belle au monde. Quelques secondes après elle regarda ses jambes et remarqua du sang. Elle ne comprenait pas ce qui se passait. Mais elle savait que quelque chose de mystique s’était produit.
Eden l'ignorait encore, mais c'est ce jour qu'elle devint réellement ce que les êtres humains appel une nymphe.

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Les cheveux en bataille, un pull beige deux fois trop grand sur le dos qui tombait sur son jeans noir, Eden était en cours d’Anglais. Elle était avachie sur son pupitre, les yeux fermés. La respiration s’accéléra. Tic. Eden commençait à se sentir étouffer. Ses jambes frétillantes montraient l’impatience de la demoiselle. Tac. Elle fixait la fenêtre, ses doigts tapaient frénétiquement contre son bureau. L’élève qui était sur le pupitre juste devant elle poussa, un soupire. Tic. Un frisson parcourra la colonne vertébrale de la demoiselle. Elle ne supportait plus cette pièce, cette salle, les murmures des élèves, les paroles du professeur. Tac. Elle se leva. Le professeur tenta de la rappeler à l’ordre. Mais c’était peiné perdue, ils savaient tous qu’elle partira, poussée par ses envies. Eden craquait toujours au moins une fois par semaine et quittait les lieux en plein milieu d’un cours. Elle attrapa son sac.
Tic tac tic tac. Cette fichue horloge qui lui rappelait qu’elle était coincée dans ce lycée alors qu’elle ne souhaiter être que dehors. Elle passa la porte. Certains élèves firent quelques commentaires « La folle fait encore des siennes. »

Certains élèves avaient pris l’habitude de critiquer le comportement de la jeune Rosenwood, ils étaient simplement jaloux qu’elle ait le courage de suivre aussi facilement ses envies. D’autres ne faisaient pas attention à elle, car ils étaient trop égoïstes pour se soucier d’une autre personne que la leur. Puis il y avait ceux qui considéraient Eden comme une marginale.
Le professeur tenta de rattraper la jeune fille dans les couloirs. Lui demandant gentiment de reprendre sa place dans la salle. Elle se tourna vers lui, le sourire aux lèvres.
- Vous savez très bien que je ne reviendrais pas. Aucune pointe de provocation dans ses mots, ce n’était simplement la vérité. Les adultes ne considéraient pas Eden comme un élément perturbateur, mais plutôt comme une rêveuse. Le professeur haussa les épaules et retourna dans la salle, il reprendrait surement ses cours comme si de rien était et préviendrait la proviseure du départ de la jeune fille lors de la pause.

Il était facile de savoir où aller Eden. Enfin, si on la connaissait un minimum, on pouvait le deviner. Mais personne n’avait jamais pris la peine de la connaitre. Elle allait dans la forêt. C’était quelques choses qui l’attiraient, une sorte de force. C’était plus fort que tout, elle devait se rendre là-bas.
Après plus d’une heure de marche, elle put enfin se mettre à errer telle une âme perdue dans l’étendue boisée. Quand la pleine lune était passée depuis peu, Éden sentait toujours la même odeur musquée, elle lui rappelait celles, agréable, mais terrifiante, de chien mouillé et de feuille brûlée. L’hiver était arrivé bien tôt cette année, l’herbe givrée et blafarde qui orne les lieux crissés sous les pas de la demoiselle. Une personne saine d’esprit n’aurait pas vagabondé dans la forêt les pieds nus, mais Eden ne supportait pas les chaussures, chose qui lui valait assez souvent des remarques ou des regards interloqués. Éden s’arrêta, momentanément aveuglée par le rougeoiement ardent du coucher du soleil derrière les feuilles noires et frémissantes des arbres. La désolation du paysage alentour n’était pas très encourageante pour une personne normale ; encore une fois ce n’était pas le cas pour Eden. Elle aimait la nature et trouvait que chaque période rendait ces lieux magnifiques. Les bois l’attiraient, l’appelaient et lui pressait d’abandonner la civilisation pour s’évanouir dans la nuit tombante. Quelque chose bougea dans l’obscurité, ce n’était qu’un oiseau qui fixait la jeune demoiselle.
Très peu d’animaux avaient peur de la présence d’Eden, à vrai dire ils fuyaient uniquement lorsqu’elle n’était pas seule. Elle se contenta de sourire et continua sa marche. Cela dura plusieurs minutes, peut-être même des heures, Éden perdait la notion du temps dans ces lieux. Puis comme toujours elle finit au même endroit, ce n’était jamais volontaire, mais elle continuait d’atterrir devant la même chose qui rendait la jeune fille toujours aussi fascinée et triste. Elle resta la debout, fixant cette souche majestueuse.
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Doucement, la jeune fille se leva de son lit, posa ses pieds à des endroits stratégiques dans la maison ancienne puis franchit l’autre extrémité du couloir où la chambre de son frère se situait. Elle poussa légèrement la porte, assez pour pouvoir pénétrer la pièce, puis glissa sous les couvertures de son frère sans même l’avertir. De toute manière, ce n’était pas comme si c’était quelque chose de peu commun pour les deux enfants. Généralement, et malgré l’effort considérable de leurs parents à les faire dormir dans deux lits différents, ils finissaient toujours par se réveiller sous les mêmes draps. Eden sentait son frère se mouvoir dans son lit, pour finalement croiser le regard de son ainé, qui lui avoue : « J’arrive pas à dormir. » Falko se retourne totalement. « Ça va aller, on sera tous les deux. » « Oui, mais Falko, toi tu n’as jamais eu de soucis à l’école, personne ne te voit comme une bête de foire » « Personne ne peut te haïr Eden, tu es un ange. Porte des chaussures et ne quitte pas la classe sur un coup de tête et tout ira bien» peu convaincu, la jeune fille se plaça plus confortablement dans le lit de son frère, ce dernier se blottissait un peu plus contre elle. «Tu sais très bien que c’est plus fort que moi» « Il faut juste que tu arrives à te contrôler Eden. »
Se contrôler, c’était plus facile à dire qu’à faire. « C’est ta dernière année au lycée, tu as déjà tout est repère… » murmura la jeune fille. « Et toi ta première, tu es maitre de l’image que les autres auront de toi »
Quand je repense à ce genre de scène maintenant que trois ans se sont écoulés, je me demande encore ce qui t’a poussé à partir. Je ne t’aurais pas accompagné, quelque chose me retient ici dans cette ville, mais je ne comprends pas pourquoi tu n’es pas resté avec nous, avec moi… Tu me manques.
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Pseudo / Prénom : Tardis Âge : 22 ans Tu préfères les cookies ou les tartes aux pommes ? Les cookies car ils sont du côté obscure de la force Comment t'es arrivé(e) ici : PRD *o* Ton personnage préféré dans TW :STILES *o*  :16:  :16:  Fréquence de connexion : 4 fois par semaine Une ultime bafouille : C'est mon ultime bafouille Marcel