Forum RPG basé sur la série Teen Wolf et plus particulièrement sur la saisons 3B, à la clé tout un tas de loups-garous et d'autres espèces surnaturelles
Sujet: Into the Jungle ◈ PV Jeu 15 Mai 2014 - 20:30
Into the Jungle
Daniel & Layla
Les yeux fermés, et les jambes jointes dans une position de tailleur, il souffre dans l’arrière de son dos, cela devait faire quelques heures maintenant qu’il était immobile, dans la même position, silencieux et immobile à entendre l’air se déplacer autour de lui. Ses mains étaient jointes dans une position tout à fait similaire à celle de la prière et on aurait pu croire que c’était bien cela qu’il faisait, prier. Mais Daniel ne priait pas, il espérait parfois peut-être mais n’était pas du genre à mettre son destin et ses agissements sous la coupe d’un être supérieur et tout puissant qui aurait pu lui refuser quoi que ce soit. Il sentait son dos le faire souffrir, il n’avait pas remarqué le temps passer autour de lui, il n’y prêtait que très rarement attention de toute façon, mais en ouvrant les yeux il constata que cela faisait bien deux longues heures qu’il avait entamé cette étrange cérémonie dans le silence de sa chambre qui avait l’air tout à fait étroite désormais. Ses yeux étaient restés clos tout du long, comme s’il avait été endormi, et en les ouvrants de nouveau il constata que la lumière du plafonnier l’éblouissait. Il n’avait jamais remarqué à quel point elle pouvait être lumineuse et intense ; ou peut-être n’était-ce là que simplement ses pupilles qui devaient se réadapter à la luminosité hors de ses paupières assombries. Daniel n’avait jamais vraiment pratiqué la méditation, mais depuis quelques jours il s’y était intéressé en supposant que ça l’aiderait à mieux anticiper le surnaturel, pas dans un sens de clairvoyance ou même d’une quelconque réelle façon. Bien au contraire, ce ne fut pas une préparation physique ; c’était un exercice mental. Il s’était imaginé qu’il aurait toujours besoin d’être psychiquement préparé et concentré pour pouvoir rester calme en toutes les situations, la pratique allait sûrement être plus difficile que la théorie, de toute façon. Et il ne savait pas à quoi s’attendre à l’avenir, et tout semblait lui être une bonne excuse pour se préparer au jour où il serait finalement un vrai druide, et si ce jour devait arriver plus tôt qu’il ne le pensait il serait partiellement prêt. Là était le leitmotiv de ces plus ou moins longues séances de méditation, être mentalement solidifié. Il n’était pas prêt, il le savait. Et il avait peur de l’avenir par défaut. Il voulait être le meilleur et ferait tout pour s’en approcher. Et méditer semblait être une des clefs de ce succès druidique qu’il convoitait tant. Il ne savait pas réellement comment se former, il ne savait pas non plus ce qu’il devait faire en premier ni même ce qu’il devait faire du tout. Alors, il se mettait toujours à chercher dans tous les coins et les recoins quelques théories, quelques idées, quelques choses qui pourraient lui venir en aide dans cette formation à l’aveuglette. D’autant qu’il était seul pour l’assumer. Il ne connaissait pas de druides autres que ses parents, et ceux-là ne voulaient pas le former. Il ne se voyait pas distribuer des tracts pour réunir des druides et leur demander de l’aider, c’était stupide. Quoiqu’il y avait pensé, mais ne l’aurait jamais fait.
Engourdi par son immobilisme il se redressa avec difficulté et tituba en arrière, se heurtant à son lit. À vrai dire, il chuta plus qu’il ne tituba ; son corps lui semblait plus lourd, tellement lourd qu’il n’arrivait plus à sentir ses jambes. Il était étalé en arrière, le dos contre son lit, et les jambes inanimées contre le sol, incapable de les déplacer. Il avait le tournis, c’est vrai, mais cela était la moindre de ses priorités puisque ses jambes ne bougeaient plus. Il avait cette étrange sensation de picotements dans l’extrémité des pieds, comme lorsqu’il s’agit d’avoir des fourmis dans les membres, mais en l’occurrence ça ressemblait plutôt à des milliers de morsures. Cela ne lui faisait pas mal, mais ça le démangeait énormément. Il aurait voulu se redresser mais ne put pas bouger un membre. Sa vue semblait s’alourdir et ses paupières échouèrent à rester ouvertes, elles s’écrasèrent les unes contre les autres, il s’endormit d’épuisement. Il ne rêva pas, mais cauchemarda quelques brèves horreurs qu’il allait sans doute oublier en se réveillant. Il ne les oublia pas. Il s’éveilla dans un sursaut violent qui lui fit manquer de se cogner contre la structure de son lit. Il avait fait un cauchemar, mais ne souvint d’aucun autre détail que celui d’une chute, étrangement similaire à celle qui s’était produite quelques temps avant qu’il ne s’endorme. Ou peut-être était-ce là le cauchemar ? Daniel était dorénavant en pleine forme et lorsqu’il se redressa n’eut plus le tournis pas plus qu’il ne fut ébloui par la luminosité ordinaire de son plafonnier. Tout était si ordinaire dans cette chambre, pourquoi avait-il eu l’impression du contraire en tombant d’épuisement ? Il n’en avait aucune idée. Et là n’était pas la matière de ses préoccupations, il avait des choses à faire. Il n’était pas certain de ce qu’il allait faire aujourd’hui, mais il devait bien commencer par quelque chose, il ne voulait pas retenter l’expérience épuisante d’une autre de ces séances de médiation à l’utilité douteuse ; non, il n’avait pas envie de s’écraser de sommeil encore une fois. Il voulait quelque chose de plus concret dans sa théorie autant que dans sa pratique. Mais quoi ? Non en vérité il n’avait pas la moindre petite idée de ce qu’il allait faire aujourd’hui. Pas la moindre once d’idée. Le vide complet, il avait l’esprit ailleurs, il n’était pas vraiment concentré dans ce qu’il faisait depuis qu’il s’était réveillé, l’air d’être encore à moitié endormi, il tournait en rond chez lui, sans trop savoir quoi faire. Il s’ennuyait, ça se voyait à plein nez. Et Daniel détestait s’ennuyer. Il avait besoin de trouver une occupation, qu’elle soit liée à son désir druidique ou non, mais à l’heure actuelle il n’avait rien en vue et pas la moindre piste à suivre dans cette formation qui devenait de plus en plus insupportable tant elle était immobile et stagnante. Il n’apprenait rien de nouveau que ce qu’il avait déjà lu dans ces fichus bouquins qu’il aimait tant, il ne trouvait pas de voies pouvant lui apprendre quoique ce soit. Il enrageait. Et décida de prendre l’air. Se couvrit d’un manteau et quitta sa maison, vadrouillant en tous sens, ignorant où il allait, il avait besoin de se détendre dans cette froide matinée. Les mains dans les poches il tournait presque en rond, tant il repassait par les mêmes rues à force d’ennui. Il ne le remarqua même pas, puisqu’il ne suivait aucun chemin en particulier, défilant les rues et les avenues, traversant routes et passages piétons. Il s’arrêta devant une boutique à l’allure hippie, pleine de babioles qui avaient retenues son attention. Il se mit à observer les choses derrière la vitrine.
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Sujet: Re: Into the Jungle ◈ PV Ven 27 Juin 2014 - 23:07
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"Ft. Queen Pucelle et King Twerk"
C’était le matin. Tôt le matin, même. La veille, Layla avait chassé jusqu’à tard. Très tard. En fait, changer les très par trop. Il était TROP tôt et elle était revenue TROP tard. C’est tout. Et maintenant quoi? C’était censé être un jour de congé, un jour de grasse mat’ comme on les aime. Mais non, aujourd’hui ce serait une journée de MERDE où la brune devrait littéralement tenir la boutique jusqu’à treize heures. Ainsi donc, quatre longues heures où elle devrait se battre contre le sommeil. C’était le plus gros problème en fait, cette envie de dormir était intense et même après sa douche et son petit-déjeuner, ses paupières tendaient à s’alourdir. Son pas fut traînant dans les escaliers, alors qu’elle remontait dans sa chambre. Chaque marche semblait résonner d’autant de mauvaise foi qu’elle, ou bien était-ce ces paroles qu’elle se répétait sans cesse, ce "je veux pas y alleeeeer" qui tournait en boucle comme un mauvais single? La brune ne savait pas et à ce moment, elle s’en fichait profondément. Arrivant finalement à sa chambre dans le silence encore profond de la maisonnée qui dormait encore – même Thanos le bouvier bernois dormait encore en ronflant dans l’entrée – Layla se changea, mettant un débardeur blanc, un pull gris à col bateau et son jean favoris, avec des trous aux genoux. Tant pis si sa mère les détestaient, elle n’avait qu’à pas pioncer en ce moment. Ensuite ce fut le combat avec les cheveux. Bien sûr ceux-ci n’allaient pas obéir sagement, surtout pas ce matin hein! Décidément les choses se décidaient à lui tomber sur la tête sans cesse aujourd’hui, sans mauvais jeu de mot. Au final, elle ne put qu’abdiquer et emprisonna sa tignasse avec un élastique pour former un chignon las. Voilà, maintenant il ne restait malheureusement qu’à partir. Dans un soupir, la brune abdiqua une dernière fois. Encore heureux qu’elle ne fut pas reine de quelque chose, sinon avec sa chance il lui aurait certainement fallu abdiquer à ça aussi.
Une fois qu’elle eut attrapé les clés de la voiture et celle du magasin, la chasseuse passa rapidement par le garde-manger et fourra un paquet de cookies dans son sac avant d’aller à l’entrée. Maintenant, l’épreuve Thanos, ou le chien qui veut toujours aller se balader en voiture. Ça n’était pas le fruit du hasard si ce gros patapouf avait élu domicile dans l’entrée, allons bon! Il fallut à Layla nombre de sifflements et d’ordres à moitié murmurés pour que son chien accepte finalement de se calmer. « C’est tout dans la volonté! » dit-elle à sa propre attention, juste après avoir lancé un morceau de cookie sans chocolat plus loin. Après avoir refermé la porte derrière elle, elle prit donc la voiture de son père, en congé aujourd’hui, pour aller ouvrir la boutique.
De derrière les fenêtres de la voiture, les rues défilaient, démontrant la fraîcheur qui y régnaient par les quelques passants en manteaux, sans compter la légère brume qui s’élevait dans l’air. Le centre-ville n’était pas épargné et si Layla ne se sentait pas assez découragée d’avoir dû quitter son lit, l’ambiance venait de rachever son humeur. C’est donc avec sa moue morose qu’elle se stationna avant de sortir pour rejoindre l’avant de la boutique. Néanmoins cette moue disparut comme neige au soleil lorsqu’elle vit une silhouette observer la vitrine. Layla n’allait pas commencer à faire fuir des potentiels clients avec une tronche de trois pieds de long. En arrivant donc finalement devant la porte, la brune adressa un « Bonjour! » amical à l’inconnu, l’accompagnant d’un bref sourire avant de déverrouiller la porte et entrer.
Un interrupteur fut ouvert, laissant le courant s’introduire dans les prises électriques et démarrer les quelques objets de démonstration qui le demandaient et la pancarte de la porte d’entrée tourna aussitôt de Fermé à Ouvert. La boutique sentait la sauge, sa mère devait en avoir fait brûler la veille à la fermeture. En observant les étagères, s’assurant que tout était en place, Layla fut toujours aussi étonnée de voir à quel point sa mère pouvait vendre des machins de pacotille, il y avait de ces babioles… la brune n’était pas objective, après tout sa génitrice lui avait appris bien des choses sur la spiritualité, mais vraiment, c’était dur de croire qu’autant de gens se laissaient avoir. Mais bon, comme elle disait : lorsque les gens croient assez, ils obtiennent et si ce sont des objets qui leur font croire, alors c’est tout aussi bon.
Néanmoins, plus on s’enfonçait dans le magasin, plus on remarquait que les talismans, les charmes, les herbes, les bouquins et autres reliques du genre qui étaient à disposition marchaient véritablement, quelqu’un qui s’y connaissait le remarquerait bien assez rapidement. Et ensuite, il jouirait surement en posant ses yeux vers le comptoir de la caisse et les étagères environnantes. Layla savait que ce n’était pas des produits de petits joueurs, à ce niveau-là. C’était du sérieux. Surtout les deux armoires de verre qui se tenaient chaque côté de la porte menant à l’arrière-boutique. Et pour cause, rien qu’au sommet, on y voyait, exposé, un grimoire de cuir, dont les embossures représentaient un sureau et un titre inscrit en ogham, une langue druidique. Autant ne pas parler du reste, c’aurait été trop long. Sérieux, c’en était à croire que sa mère était réellement druide, ou plutôt chaman, parfois. Et était ce qu’elle était, la propriétaire des lieux avait prit le soin de protéger ces précieuses armoires, notamment le comptoir fermé, fait en bois de sorbier. Sa mère n’était pas connue pour prendre de risque et clairement, son commerce en était la preuve. Layla se sentait toujours bizarre ici, le monde spirituel c’était bien sympathique, mais ce n’était pas son monde.
Arrivée derrière la caisse, la brune entendit le tintement de la cloche qui trônait au-dessus de la porte. Elle attendit d’avoir l’inconnu d’un peu plus tôt dans son champ de vision avant de lancer, le ton amusé « On a pas résisté au look chaleureux de la vitrine? » oui, la vitrine était volontairement une coche plus haute dans l’échelle de l’hippie-tude, parce qu’après tout pour la moitié de la clientèle au minimum, plus c’était kitsch, plus c’était crédible. Après un petit rire, Layla ajouta: « Alors, comment je peux vous aider? »
Sujet: Re: Into the Jungle ◈ PV Sam 5 Juil 2014 - 13:45
Into the Jungle
Daniel & Layla
Daniel s’était pris à contempler les choses exposées en vitrine pendant plusieurs minutes, le bout des doigts appuyés contre le verre froid et solide du bâtiment, il observait de près, sans trop s’imposer contre le vitrage qu’il avait presque l’air de considérer comme un individu. Daniel semblait ne pas vouloir s’imposer contre la vitre, l’air de ne pas vouloir la déranger de sa présence appuyée contre elle, à mater ce qu’elle enfermait derrière elle. Le bâtiment était fermé, pas encore ouvert, et il s’était pris à tourner en rond observant chaque chose cachée derrière sa prison de verre. Minutieusement, il les détaillait et en cherchait les détails d’un œil très précis. Il y avait beaucoup de choses sans grand intérêt ou sans effet aucun, il le voyait bien, cette boutique semblait principalement être un attrape-nigaud, tant rien ne semblait avoir de véritable valeur druidique. C’était beaucoup de choses qui n’auraient pas de réel effet autre que le placebo spirituel que ceux qui les avaient achetés recherchaient. Daniel était loin d’être ce genre de bobo qui cherchait à décorer ses étagères de saletés vintages, il avait décidé, pendant qu’il fixait les vitrines, qu’il avait besoin de récupérer du bois de sorbier, en grandes quantité. C’était un peu idiot imaginé comme cela et il se répétait à voix basse en fixant les choses présentées à l’entrée que ça ne passerait pas facilement, qu’il devait trouver un moyen de le laisser entendre subtilement… Il désirait du bois de sorbier principalement parce qu’il savait que sa chambre n’en contenait pas, et pour le peu qu’il avait lu, ça ne le rassurait pas de savoir que sa chambre, qui était après tout son temple et son sanctuaire ; le lieu où il se sentait toujours le plus en sécurité ; était vulnérable aux choses surnaturelles. Puis, il se mit à penser qu’il pourrait aussi avoir besoin d’aconit, du tue-loup, qu’il rependrait d’une façon ou d’une autre dans la climatisation, ou qu’il réduirait en poudre avant de le mélanger à son déodorant pour être sûr de toujours être protégé.
Les idées saugrenues de Daniel ne portaient que très rarement leurs fruits, autant qu’elles n’avaient pas vraiment lieu d’être, puisqu’il ne côtoyait rien de surnaturel, du moins rien qu’il ait connaissance de l’être. Mieux valait prévenir que guérir de toute façon, et ça, il se donnait un mal fou à se préparer au moindre problème, d’une manière souvent très farfelue qui lui correspondait bien. Et pendant qu’il fixait les choses présentées en vitrine, une jeune femme sûrement d’à peu près son âge vint l’interpeller d’un bonjour avant d’ouvrir la porte de la boutique, non, ce n’était pas la propriétaire, elle était trop jeune. Daniel ne répondit pas et se contenta de lui rendre un sourire gêné, mal à l’aise par l’entrain et la bonne humeur de la jeune dame, il était timide. Il fut d’ailleurs incapable d’entrer aussitôt qu’elle eut ouvert la porte d’entrée, puisqu’il se répétait à l’esprit que c’était malpoli, que ça ne se faisait pas, qu’il allait la déranger dans sa routine d’ouverture. Daniel connaissait toute cette histoire, puisque lui-même avait son petit rituel lorsqu’il ouvrait la librairie à la place de ses parents, ça ne pouvait pas être bien différent de ce qu’elle avait sûrement à faire, quoiqu’elle n’aurait pas nécessairement eut besoin de voyager entre les étagères pour voir quel livre était rangé à telle place, ou s’il fallait envoyer des courriers de retards aux personnes venues emprunter tel ouvrage il y a tel moment.
Il garda la tête tournée vers la porte désormais déverrouillé, se gratta le côté du visage du bout de l’index, prit une grande inspiration en fermant les yeux, et avança finalement d’un pas vers la porte. Il s’arrêta, repris son souffle, et fit demi-tour. Il n’était même pas certain d’entrer, finalement. Mentalement, il se mit à se hurler dessus parce qu’il était incapable d’entrer dans une simple boutique sans se mettre à stresser pour pas grand-chose. Il tourna les talons une seconde fois, et se dirigea finalement vers la porte d’entrée. Il se retint de respirer au moment où il poussa la porte pour entrer et repris son souffle dès qu’il eut posé les deux pieds à l’intérieur. Ses narines frétillèrent lorsqu’une odeur de sauge vint les caresser et il renifla brièvement sans bruit, il aimait bien cette odeur. Daniel se mit à regarder autour de lui, c’était plus grand que ce qu’il croyait, il n’en avait aperçu que très peu depuis la vitrine sans lumière. Lui offrir tant de choses à voir, c’était mettre en danger ses économies et le forcer à tout regarder et à tout observer. Et bien évidemment, Daniel ne pouvait pas ne pas obéir à son envie de tout voir dans ces rangées de babioles surnaturelles. Mais avant de pouvoir faire son escapade dans les étagères, il avait été interpellé par une remarque amusante de la jeune fille qui tenait maintenant la caisse, « On dirait bien ! » Répondit-il en se tenant l’index et le majeur dans l’autre main, sans lever les bras. Il n’était pas à l’aise, on le devinait, timidité et fatigue dangereusement mêlée semblait-il.
Il regarda autour de lui, détaillant l’endroit, avant de reposer son regard bleu sur la jeune fille. Ajoutant d’une voix tremblante et toute aussi fatiguée qu’il en avait l’air physiquement ; « Je suis à la recherche d’Aconit. De l’aconit napellum, en particulier. Et j’en ai toujours pas trouvé, ça devient très très gênant. » Au moins, il n’a pas tourné autour du pot, mais vraiment, Daniel ? Il y a des façons bien plus subtiles de le dire, pour quoi vas-tu avoir l’air maintenant ? Un type qui cherche à acheter des plantes nocives… Daniel se rendit rapidement compte de sa question et afficha un air un peu idiot, puis il se mit à sourire difficilement, plein de timidité et d’embarras.
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